jeudi 29 avril 2010

Allumer des contre-feux.


Une gigantesque marée noire risque d’envahir les côtes du sud est des US. Une catastrophe qui va anéantir bien des choses. Après les US ne seront plus jamais pareils. Pour le moment nul ne peut imaginer les conséquences écologiques, économiques et  humaines que va avoir cette catastrophe.

                                                                  photo "Le Point"

L’américain « moyen » est il vraiment conscient de ce qui se joue ? Ou préfère t-il avant tout, essayer de reconquérir l’intégralité de son « way of life » en partie entamée lors du krach boursier de 2007 ? Peu leur importe vraiment que leurs côtes soient menacées par une gigantesque marée noire, dont la circonférence est d’environ 965 km. Le gouvernement va trouver des solutions et tout recommencera comme avant.

Les américains essaient d’allumer des contre-feux, pour maintenir hors de chez eux, ce sinistre océan de mort, gluant, emportant avec lui faune et flore, rendant stérile pour longtemps tout ce que cela touche. Aux dernières nouvelles, la marée noire sera bien plus importante que prévue. Il s’échappe 5 fois plus de pétrole qu’il n’était dit.

Cet accident est il vraiment un accident ? Ou bien est ce une des conséquences de la société américaine aujourd’hui ?

Sous évaluation néfaste du danger. Et aujourd’hui, cette catastrophe me parait être le pendant exact de la catastrophe financière qui nous menace. Ce pétrole gaspillé, polluant représentent exactement le gâchis de notre société. Gaspillage que les générations futures  ne pourront que déplorer, politique des yeux fermés, après nous, le déluge. Les occidentaux souhaitent continuer à vivre exactement comme avant, plus exactement de mieux en mieux, cette aspiration peut être compréhensible elle n’en reste pas moins irréalisable et illégitime.
En Europe, la crise de nouveau gronde. L’inquiétude se répand comme une nappe de pétrole. En France l'inquiétude gagne.
La Grèce, puis le Portugal et enfin l’Espagne sont dans le collimateur des financiers, décotant leurs notes de confiance pour la sécurité des emprunts, ils entrainent une chute de la bourse, pour le moment contenu à peu près en Europe, les américains, épargnés encore, allument un contre feu, en acceptant  de discuter une réforme que les républicains  rejetaient alors énergiquement. La crainte d’être touchée par la crise européenne ne doit pas être étrangère à ce revirement assez soudain et inattendu.

Je suis peut être très pessimiste aujourd’hui, je l’espère l’être. La crise boursière sera peut être oubliée dans une semaine, grâce à l’aide rapide et efficace des états forts  aux états affaiblis.  les bourses suivant l’exemple de Wall Street qui aura mené sa réforme de moralisation à bien de manière efficace et rapide, entreprendront toutes des réformes assainissant définitivement le système. La marée noire sera contenue, et peu de choses seront polluées, une grosse tempête entrainera au fond des océans les résidus enfouissant ce désastre et l’océan revivra très vite.

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