jeudi 26 avril 2012

Camping car et camping.

Il y a camping car et camping car, camping caristes et camping caristes.....

Du gros camping car déroulant ses dix mètres de long avec vélos à l'arrière, et auvent prêt à doubler la surface du  sweet home roulant  au tout petit Westfalia, le monde est grand, d'un côté les trois quatre pièces de l'autre le strict  minimum ,  trop strict pour moi.


Nous avons réalisé notre rêve, il y a deux ans,  un camping car, un fourgon,  doté du  minimum confort pour moi, c'est à dire, grand confort, en fait, vrai lit permanent (190x140)  avec couette et oreillers moelleux (nappés de bleu marine si par hasard on l'entraperçoit) douche avec eau brûlante, mini frigo et pas grand chose comme cuisine, de quoi faire chauffer mon café, ou préparer du thé,  pas vraiment plus.

Le monde des camping car est un monde à part avec ses lois, ses familles très différentes parfois. A l'horizon couchant je vois les campeurs nomades, jamais deux nuits au même endroit, petit camping car, mobile, caché, vive allure sur route  Mon mari râle car il n'a pas réussi à neutraliser cette saleté de truc qui couine quand il dépasse le 130km/h, sur autoroute, mais pour doubler, quand même... Heureusement nous empruntons très peu d'autoroutes. Au gros engin qui est doté de un ou deux  fours, deux salons (si, si), et deux auvents, mais qui en général se cantonne sur des grandes routes, villégiature de longues semaines  dans des campings et ne bouge finalement guère.  Entre les deux, un vaste monde.



Les règles des camping caristes sont tacites, on se salue sur route, on ne campe jamais près d'autres campeurs sauf  si le parking est une aire d'accueil ou un parking de plage, donc pas un lieu de camping sauvage, si ayant découvert le bon endroit pour passer la nuit, à gauche puis à gauche, on découvre que le coin est pris, on fait demi tour aussitôt!

Sur route les chauffeurs doivent se ranger pour laisser passer les autres dès que possible, le truc de "Je suis gros et j'emm... les autres" est jugé réellement non correct. De plus en plus les règles de courtoisie s'imposent,  je suggère aux  conducteurs de voitures traînant derrière un gros CC de forcer un peu le doublement et de remercier courtoisement lors du dépassement, cela incitera peut être une prochaine fois à ce qu'il pense laisser le passage.

Beaucoup de gens ignorent les lois gérant le bivouac, les municipalités prenant des libertés avec ces lois, interdisant de manière illicite leur commune aux camping car. Cet ostracisme est compréhensible lorsque l'on voit le sans-gêne de certains mais  punit toute une catégorie de touristes sans discernement. Stationner n'est pas camper, aussi le stationnement pour un pique nique, une visite ou une nuit  est parfaitement autorisé à condition que rien ne signale un lieu de campement ( linge à sécher, paillasson, chaussures..)





Dans mon fourgon, j'ai à portée de main, la copie des textes de lois me permettant de justifier nos arrêts même si un gros panneau les interdit.  Certaines enquêtes ont démontré l'impact économique de ce mode de tourisme, les camping caristes ne consacrant  pas d'argent dans leur hébergement dépensent leur budget vacances en repas, visites, shopping...


Le tourisme de masse est une plaie quel que soit le mode de tourisme, que ce soit à l'hôtel, les vacanciers les  moins gênants sont ceux qui se parquent dans des campings ou des villages vacances et en sortent le moins possible, ou ceux, qui, comme nous, ont la chance de pouvoir partir hors saison.

Nous avions loué trois camping cars avant d'acheter notre fourgon, nous avons passé des vacances en CC avec des enfants, très vite il nous est apparu que nos désirs de liberté s’accommoderaient très mal d'un gros engin, nous aimons les petites routes, les petits villages, camper au creux d'un chemin forestier.

4 commentaires:

ileana a dit…

Rien à voir avec le camping-car, mais je viens de penser à toi en lisant ça ce matin :
"À planter dans tous les jardins. Vigoureux, très sain et très remontant. Ses longues branches souples se couronnent de larges bouquets de fleurs semi-doubles, blanc ivoire teinté de rose pâle, éclairées par des étamines jaune foncé. Tuteurer les premières pousses pour assurer une bonne formation."
C'est le rosier Pénélope !

Ladywaterloo a dit…

@Iliena, Penelope fut un de mes rosiers fétiches, j'en avais dans le sud de la France, mais hélas, ici, en Auvergne, pour le moment, Penelope ne marche pas trop bien..

ileana a dit…

Ah quel dommage !
Moi je viens de me lancer à commander 3 rosiers supportant la mi-ombre pour mon balcon parisien. Espérons qu'ils s'acclimateront !

Ladywaterloo a dit…

L'Auvergne a un climat plus que dur et de plus ma terre est légèrement acide. Sinon c'est un très joli rosier mais qui pique!