Le mieux est parfois l'ennemi du bien.
Ou encore quel rapport entre "l'argent braguette" délicate expression antillaise, j'ai passé mon adolescence à la Martinique, pour désigner les allocs qui tombent à chaque fois qu’un bébé naît et une attaque de diligence au XXI siècle à Paris, Marseille.....
Parfois je me dis qu'il faudrait que j'arrête de vieillir, ou alors que je vieillisse dans un monde de Bisounours, autrefois j'étais pour des allocations maximales pour les familles, voire un salaire pour la mère au foyer, ça c'était avant que je connaisse Corinne, Françoise et Marcelle.
Marcelle? Une ancienne voisine, âge incertain, profession ,mère célibataire. Le nombre d'enfants que cette femme a eu, est pour moi inconnu, elle avait, tous les trois ans, un bébé né de père inconnu en l’occurrence, je pense le même, un gitan avec lequel elle vivait épisodiquement. Elle habitait un petit immeuble derrière chez moi, et avait une petite fille qui copinait avec Valentin jusqu'au moment où à, à peu moins de trois ans, elle invitait mon petit garçon en lui disant
Tu viens on va faire l'amour.
J'ai alors pris Valentin sous les bras, et ai condamné le fond de mon jardin, je ne voulais pas que Valentin aille chez la mère de cette enfant qui m'avait expliqué innocemment avoir un enfant tous les trois ans, entre temps, elle vivait de rien et pas grand chose, se levait tard, jouait bruyamment alors à la belote tous les soirs jusqu'à pas d'heure, interventions de la police...
Par chance pour nous Marcelle ne payait pas son loyer, lorsqu'elle partit, l'appartement dut être rénové, mais les voisins, dormirent tranquille.
J'espère que cette femme n'a pas eu d'autres enfants, que ses x, qu'élevait probablement déjà la société.
Françoise? Je me faisais alors seconder pour le ménage, j'avais beaucoup de jeunes enfants, un mari jamais présent, et surtout un dos qui m'handicapait déjà, afin de me faire aider, j'avais téléphoné à Françoise qui m'était recommandée par une amie, nous convînmes d'un rendez vous le jeudi à 11 h, avant, le matin, elle ne pouvait jamais. Le mercredi soir précédent, peu après18 h, la cloche sonna et j'allais ouvrir intriguée, c'était Françoise, elle aimait venir à l'improviste chez de futurs éventuels employeurs, je comprenais et lui fis faire le tour de la maison en lui présentant les enfants. Contente, elle me dit
Chez vous c'est propre et bien rangé pas comme chez certaines, je devrai aussi faire les sols?
Je me suis mordue la langue pour ne pas lui répondre
Non, et je vais vous payer pour regarder la télé
Et réussis à lui dire: Oui bien sûr, mais ce n'est jamais très sale.
Françoise ne pouvait pas travailler avant 10 h, pas réveillée, ni après 15 heures, rapport à sa vie privée.
Françoise a passé très peu de temps chez nous, lasse de la retrouver presque toujours en train de téléphoner chaque fois que je rentrais. A cause de son fils de 10 ans qui n'allait plus à école, elle passait un temps fou au téléphone avec la directrice de l'école, l'assistante sociale, elle pensait aussi que son fils à l'adolescence serait plus facile. Dès que je pus et alors qu'elle me demandait une augmentation en refusant toujours d'être déclarée, je la remerciais, parfois il vaut mieux se débrouiller seule.
Corinne? LE CAS, la seule fois où je faillis conseiller, en mon âme et conscience une IVG. Elle avait alors trois enfants, son troisième compagnon la soupçonnant à jute titre de le tromper, j'en fus convaincue lorsque je remarquais pendant plusieurs jours vers 9 h du matin un véhicule de pompier garé devant chez elle, puis vu, un matin, sortir un pompier l'air faraud, finissant de se rhabiller. Corinne ayant peur d' être larguée a eu un bébé "Un accident" disait elle en minaudant, incapable de s'occuper des ses trois aînés et abusant de toutes les aides elle n'a pas hésité à avoir un enfant de plus pour se garantir une petite tranquillité.
Aides privées, une amie psy, Isabelle, l'ayant connu je ne sais comment, l'employait comme femme de ménage, Corinne ne sachant même pas passer l'aspirateur, Isabelle avait pris très vite une seconde femme de ménage en cachette de Corinne car elle n'arrivait plus à bosser comme médecin et tenir sa maison, elle avait cinq enfants. Isabelle avait fait entrer les trois enfants de Corinne dans l'école privée où tous nos enfants allaient où ils bénéficiaient de la gratuité pour la scolarité et la cantine. La fille aînée alors en cinquième, était déjà en déshérence scolaire. Je me suis occupée assez longtemps du second, un petit gars de la classe de Guillaume, malin et rigolard. Un jour je l'avais repéré, pleurant à la sortie des classes, désespéré d'un cahier de notes minables et effrayé à l'idée de se faire battre par sa mère et lui avais proposé de l'aider pour son travail scolaire, Jérôme avait bien progressé grâce à mon aide, mais bien qu'habitant dans ma rue, une petite maison, prêtée par les parents de son compagnon officiel, je devais très souvent aller le chercher pour ses cours particuliers, cours que Jérôme aimait bien , mais qui ne paraissaient pas indispensable à sa mère qui n'aimait pas trop l'envoyer chez moi. Jérôme par ailleurs allait régulièrement au judo et à la piscine. J'avais le sentiment que Corinne n'acceptait pas que Jérôme put réussir à l'école.
Pour des raisons que je n'ai jamais pu éclaircir Corinne finit par déménager, appartement payé ainsi que les frais du déménagement par l'assistante sociale, j'avais essayé de l'en dissuader car le tissu social d'aide était efficace, au moins pour ses trois derniers petits, l’aînée qui ne connaissait pas son père s'était "maquée" à 15 ans, et est restée seule, ne suivant pas sa mère.
J'ai toujours espéré que Corinne n'aurait plus jamais d'enfant et me suis souvent demandée si Angélique avait suivi l'exemple maternel.
Aider toutes les naissances est une bêtise, aider tous les enfants une bonne idée. Je crois qu' il faut aider toutes les premières naissance, voire les secondes mais ensuite arrêter. Bien des femmes n'ont pas vocation à élever des enfants, élever deux enfants est alors déjà parfois très difficile. Le droit à l'enfant s'incline aussi devant le droit des enfants.
Une bourse pour les enfants, pas pour les parents, une bourse octroyée dès 6 ans, augmentant avec l'âge de l'enfant et corrélée à l'assiduité scolaire. Moins d'enfants mais mieux éduqués, aider tous les enfants à acquérir aussi un métier, et alors on ne verra plus des jeunes perdus attaquer des diligences, à Paris comme à Marseille, tuer des petits commerçants pour 50 euros, tant d 'horreurs qui ne surviendraient pas si ces jeunes avaient été assez éduqués pour avoir un avenir, un travail, dans la banale normalité qui leur est interdite.
L'argent ni même les aides ne pourront jamais se substituer à l'éducation parentale.
Je fulmine lorsque je vois que par souci de bien faire, on enfonce bien des familles, le choix d'avoir un enfant de plus, pour bien des familles parait parfois comme un moyen d'augmenter des revenus, certaines femmes s'obligent alors, parfois poussées par leur compagnon (officiel ou non déclaré) à avoir trop d'enfants, enfants qui seront en général aimés, parfois abandonnés, trop souvent pas éduqués.
Curieusement alors, il m’apparaît que les familles qui sont le plus à même à élever correctement des enfants sont celles que l'état aide le moins. Les familles aisées ont leur niveau de vie qui baisse bien plus à chaque naissance que les ménages modestes, certes ils renoncent afin d'avoir ces enfants à des luxes auxquels les autres n'auront jamais accès: vacances au ski, sorties au restaurant.. mais les enfants sont plus souvent éduqués, instruits et poseront, statistiquement moins de problèmes à la société.
Prestations familiales, sujet délicat, induit par les commentaires de Sophie sur mon dernier billet, pensum auquel je n'avais pas envie de me coller, car très complexe à traiter sans oublier certains détails qui sont pourtant si importants. J'aimerais, à présent me faire "plaisir" probablement en écrivant un sujet plus léger, de fait avec bien des gens j'estime qu'en aide sociale le mieux est l'ennemi du bien.
8 commentaires:
Pour une fois nous sommes d'accord et je revendique haut et fort le droit de crier que la France est un pays d'assister.
J'ai le cas "grossesse CAF" dans ma famille, nièce de 18ans enceinte mariée malgré les "conseils" de tous à un homme brutal, qui l'enfermait, la battait, traumatissait les enfants un né en décembre 2000 avec un mois d'avance et le second né en janvier 2001 (faites le compte il parait qu'elle ne savait pas qu'elle n'était pas "protégée" pendant l'allaitement), ensuite ben on refait un enfant aux trois ans du second pour prolonger le droit de "rester" à la maison (si encore elle était bonne ménagère, cuisinière et surtout bonne maman) et rebelotte aux trois ans de la 3ème on en remet un en route...pour améliorer l'ordinaire.....dixit mon "neveu"....
Ensuite il dépasse les bornes et après une garde à vue préfère aller faire des enfants ailleurs (trois de plus avec sa nouvelle compagne).
Je pensais naïvement que ma nièce avait "compris".
Eh bien non elle rencontre un charmant jeune homme originaire du maghreb sans papiers...qu'à cela tienne elle se marie.....on croise les doigts pour ne pas entendre le fameux "Tatie suis enceinte"....ratée (tu comprends j'ai pas envie de retravailler) et voilà le cinquième en route alors que je viens d'apprendre que le couple allait mal et que le monsieur est aussi violent que le premier...
Eh moi je me débats mère séparée mais non divorcée, touchant 1800 nets (et j'ai un boulot stable ouf), plus 200euros versés par le père de mon fils et assumant seule le prêt de la maison (au départ pris sur deux salaires bien sur) de 910€ par mois.
Ajoutez les divers impots autour de 300 euros par mois, l'eau, dieu merci je ne paie que peu d'électricité et gaz grace à mon job), les assurances, l'essence....ben je n'ai droit à aucune aide (ah pardon si l'allocation rentrée)....
Et le pire ma nièce qui se fait un méga "extra salaire" avec ses allocations ose me demander si je peux lui donner les affaires trop petites de mon fils...et je suis une tante indigne quand je réponds que je préfère les vendre....
Eh oui je pense vraiment que les Smicard sont parfois moins bien lotis que quelqu'un au Rmi ou qu'une famille vivant de la Caf....
Voilà j'ai été longue c'était mon coup de gueule inspiré de ce message.
Petite discussion avec une collègue qui ronchonnait contre les mamans qui prenaient un congés parentals et étaient payées pour garder leurs enfants alors qu'elle , la nounou lui coute environ 500 euros par mois. Elle me donnait le montant versé à la nounou et non ce que reellement cela lui coutait (aide caf et déduction impot). Là, je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire : tu ne veux pas quand même que la garde ne te coute rien... Tout à fait d'accord pour que les allocs soient conditionnées par les revenus. On peut quand même faire des économies quand les salaires sont très hauts... Expliquez moi pourquoi, divorcée avec un enfant, je n'ai jamais eu de quotient et donc tarif le plus élevé aux C.L.S.H alors que des personnes ayant 2 enfants et avec le double voire le triple de mes revenus payaient moins cher que moi....(je compatis FAF)... et je ne me plains pas... je sais être une "pseudo-priviligiée" avec mon salaire garanti et mon salaire non smicard...
au moins ici, on ne s'ennuie pas, j'ai vu de la lumière et je suis entrée,
je suis touchée de voir que tu as choisi mon prénom...
que j'adore,
et dont le masculin est si bien porté ces temps-ci
au fait, mon fils FL, une petite copine, genre sirop de la rue, dixit sa mère, lui avait dit, que FL n'embrassait pas bien, qu'il bavait...cela se passait dans la cour de l'école.
tu penses, il était en maternelle et buvait encore le biberon...
mais il voulait lui acheter une bague de fiançailles...
Juste pour rire.
Nous avons dans beaucoup de domaines, une façon spéciale d'aborder les sujets, lady W !
Tu penses aux familles des classes populaires, je pense aux familles ultra riches qui n'ont nul besoin d'allocations familiales et je trouve que c'est vraiment un scandale de les maintenir pour ces classes aisées, surtout en temps de crise où l'on ne cesse de demander aux moins nantis de se serrer la ceinture (les produits de luxe ne s'est jamais si bien porté, de même que la vente de voitures haut de gamme !)
Maintenant je ne fais pas dans l'angélisme, et conditionner par ex le versement ou non des allocs à l'absentéisme des enfants à l'école ne me choque pas du tout, de même il y a quelques temps, l'obligation d'un couvre-feu pour les enfants de moins de 12 ans (ce qui est déjà bien jeune je trouve !).
Ce que je constate aussi, c'est que beaucoup de parents ne savent plus élever leurs enfants (femmes qui fument ou boivent pendant la grossesse), se nourrissent de junk food ne sachant plus préparer le moindre plat, ne prennent plus les repas ensemble, cèdent aux caprices de leurs enfants pour des achats de marque ou portables et oublier l'essentiel (je me souviens d'un fait divers où des parents surendettés s'étaient suicidés après avoir tué leurs enfants - mais dans les chambres des bambins, on trouvait des télés, des ordis, etc ...).
Mes enfants n'ont jamais eu d'ordi personnel avant leur départ pour leurs études, les portables ont été achetés au lycée, pas de télé dans les chambres... Cela ne les a pas traumatisé pour autant !
On dirait que le mode d'emploi pour l'éducation des enfants s'est perdu en route au fils des générations ...
Par ex, je lisais dans un journal régional de l'Allier les complaintes de mamans à la rentrée (racheter un cartable neuf, des trousses, etc ...)
Mes enfants ont un eu un bon cartable qui a fait tout le primaire, puis un sac à dos pour le collège et un pour le lycée. L'investissement s'est révélé positif ! Pas de coup de coeur pour les dessins animés du moment, sinon pour le cahier de texte !
Il faudrait vraiment des suivis dès la naissance pour guider et conseiller certains parents, difficile à mettre en oeuvre , hélas ...
Hello Lady,
Voici le récit une expérience pratique réalisée par un professeur d'économie (voir ci-dessous). Il parait que c'est vrai mais je ne peux pas vérifier. Dommage qu'on ne sache pas dans quel université, ça se serait passé.
C'est le commentaire de Sophie qui m'a donné envie de montrer cette expérience. Je suis belge donc chez moi, on ne parle pas encore d'ajuster le montant des allocations familiales en fonction des revenus. Mon mari et moi travaillons tous les deux (moi à mi-temps). On fait partie de ce qu'on appelle la classe aisée (pas riche). Nous avons fait pas mal d'années d'études, j'ai beaucoup de responsabilités et mon mari travaille beaucoup plus que ses 38 heures/ semaines sans heures sup de payées ou récupérées. Je trouverais cela injuste que l'on nous donne moins d'allocations familiales que d'autres. On est déjà tellement taxé sur nos revenus. Il faut que notre société récompense quand même ceux qui bosse dur et qui ont fait des études longues et difficiles. Si au total, on ne gagne presque plus rien en plus que des assistés, eh bien, nous aussi on sera tenté de le devenir. On travaillera au noir, et nous n'aiderons plus l'état avec nos impôts. Voici le récit de l'expérience:
Un professeur d'économie dans un collège a annoncé qu'il n'avait jamais eu un étudiant qui avait failli son cours mais il s'est retrouvé à faillir une classe entière récemment. La classe entière avait insisté pour dire que le socialisme fonctionne et que, par conséquent, personne ne serait ni pauvre ni riche. Un égaliseur extraordinaire.
Alors, le professeur annonça : "D'ACCORD ! nous allons tenter une petite expérience en classe".. Je prendrai la moyenne de toutes vos notes. Vous aurez alors tous la même note, personne ne faillira ni n'aura un A.... ( En remplaçant les dollars par des notes, on aura un résultat plus concret et mieux compris par tous).
Après le premier examen, les notes furent moyennées et tout le monde obtint un B. Ceux qui avaient étudié fort étaient déçus et ceux qui avaient étudié peu étaient ravis. Lors du deuxième examen, ceux qui avaient étudié peu, étudièrent moins et ceux qui avaient étudié fort décidèrent de prendre la route du peuple libre et étudièrent peu.
La moyenne du deuxième examen fut un D! Personne n'était content.
Lors du troisième examen, la moyenne fut un F.
Pendant les examens ultérieurs, les notes ne montèrent jamais, les pointages de doigts commencèrent, les jugements dominaient les conversations et tout le monde se sentait mal. Personne ne voulut étudier pour le bénéfice de l'autre.
À la grande surprise de tout le monde, ils faillirent tous. C'est alors que le professeur déclara que le socialisme était pour faillir ultimement car lorsque la récompense est grande, l'effort pour réussir est grand aussi. Mais lorsque le gouvernement enlève toutes les récompenses, personne ne fournira l'effort ni voudra réussir.
Cela ne pourrait être plus simple.
Les 5 phrases qui suivent sont possiblement les meilleures conclusions sortant de cette expérience:
1. Vous ne pouvez pas ordonner aux pauvres d'obtenir le succès en ordonnant aux riches de ne plus en avoir.
2. Ce qu'une personne reçoit sans avoir à travailler , une autre personne doit travailler sans en recevoir la récompense.
3. Le gouvernement ne peut donner quelque chose à quelqu'un sans l'avoir enlevé à quelqu'un d'autre auparavant.
4. Vous ne pouvez pas multiplier la richesse en la divisant!
5. Lorsque la moitié du peuple perçoit l'idée qu'ils n'ont pas besoin de travailler car l'autre partie va s'occuper d'eux et lorsque l'autre moitié comprend que ça ne vaut pas la peine de travailler car quelqu'un d'autre récoltera ce qu'ils méritent par leur efforts, cela est le début de la fin de toute une nation.
Je ne suis pas convaincue du tout par ton article ma chère Tante (ce qui ne change rien à mon affection, sois-en sûre). Je rejoindrais plutôt Bénédicte.
Dans tes exemples, et ceux qui suivent dans les commentaires, les familles ont peu de revenus, calculer les allocations familiales en fonction des revenus de changerait rien pour ces gens-là, puisqu'ils ont peu de revenus, il y aurait donc toujours autant de bébés CAF. Il me semble que ça ne changerait pas grand chose non plus pour les gens très riches, qui ne sont pas à quelques centaines d'euros près par mois. Ceux qui seraient touchés sont toujours les mêmes, ceux qui milieu. Ceux qui ont un peu plus de revenus que la limite, mais dont les revenus sont très taxés. Il faut bien se rendre compte que la France compte beaucoup de gens qui ne dépendent que d'allocations, de toutes sortes, familiales mais pas uniquement. Ces allocations ne sont pas soumises à des impôts contrairement aux revenus de ceux qui travaillent pour obtenir à peine plus. Je ne dis pas qu'il faut supprimer l'assistance complètement, il faut donner une chance à chacun, et quand on assiste trop les gens, on leur ôte l'envie de saisir leur chance. Il faut trouver une solution pour rendre aux gens découragés l'estime d'eux-même qui leur manque, parce que quand on travaille pour ne pas récolter plus que quand on ne travaille pas, quelle estime de soi peut-on avoir ? Et si les parents perdent espoir et estime de soi, qu'en sera-t-il de leurs enfants ? C'est un cercle vicieux dont la solution n'est certainement pas simple. Trouver cette solution et la mettre en oeuvre mérite certainement un salaire supérieur à celui d'un ouvrier, de même que ne rien faire mérite un salaire plus bas, ce n'est que justice. De la même façon, les allocations familiales sont liées à l'éducation des enfants, il me semble juste qu'elles soient liées au nombre des enfants, mais aussi je pense au résultat de l'éducation. Certes, on fait ce qu'on peut avec les enfants qu'on a, et on ne peut supprimer les allocations pour des mauvaises notes ou des insolences, mais on peut le faire pour l'absentéisme scolaire, le racket etc. En effet, l'état reconnaît dans la famille la première cellule de la société. C'est pour cela que le mariage est appelé une institution, puisqu'il implique un rôle (même si beaucoup d'enfants naissent hors mariage, et d'ailleurs les allocations ne sont pas soumises à l'obligation de mariage, bref...) La famille, quelle que soit sa forme, le nombre de parents et leur mode de vie, est responsable de l'éducation de ses enfants. L'état le reconnaît en participant financièrement à cette éducation afin qu'elle se fasse dans les meilleures conditions possibles. Il me semble donc plus juste de sanctionner ceux qui utilisent l'argent des allocations familiales pour autre chose ou qui n'expliquent pas à leurs enfants les règles de la vie en société,que de sanctionner ceux qui n'ont que le tord de gagner de l'argent à la sueur de leur front ou à l'agitation de leurs neurones.
Ma petite nièce, tu as du remarquer que, bien souvent mes enfants ne sont pas d'accord avec moi, cela n'enlève Dieu merci rien à notre amour, ni à notre cohésion tribale. Et de fait nous sommes plutôt d'accord.
Ce que je n'ai pas réussi à exprimer, dommage pour moi, c'est que je suis contre les allocations données comme cela, FAF a bien saisi, ces allocs et aides qui forment des revenus pour certaines familles qui auront plus d'enfants qu'ils ne peuvent élever.
Je suis pour des allocations données à tous pour le premier et second enfant (gageons que les très riches ne les demandent pas, car il faut remplir des papiers) jusqu'à six ans pas plus, puis des allocations pour tous les enfants à partir de six ans, de fait les petits ne coûtent pas vraiment chers (si ce n'est les couches et le lait maternisé, mais on peut utiliser des couches lavables et nourrir les bébés et surtout si on est pas prêts à dépenser un peu d 'argent pour un enfant, on est mal parti!)
Puis après six ans et avec certains critères scolarité par exemple, je te rejoins, on pourrait imaginer que comme les bourses scolaires se soit les établissements scolaires qui fassent et renouvellent les dossiers.
J'espère avoir été plus claire
Pour dimanche j'ai un tel déguisement que ton oncle a honte de moi^^^^
C'est bien compliqué de gérer un pays... tes solutions sont peut-être intéressantes en effet, mais je n'y connais rien.
J'espère qu'on se croisera dimanche alors ! Tu peux dire à mon cher parrain que sa petite soeur est bien équipée aussi, avec pancartes, drapeaux et ballons. Elle ne serait pas contente de voir que j'ai dit "petite soeur" d'ailleurs... Je t'embrasse.
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