Le plan B

A moins pas longtemps des concours de Valentin, je sens la pression monter, et pourtant il y a le plan A, tout va bien, il intègre une super école, le plan B, il passe un concours d'une  seconde année d'AEI à Lyon (donc en L3) et le plan C, si rien ne va, tout n'est pas perdu car  il aura de toute façon acquis sa seconde année en fac d'éco, et pourra intégrer sans problème un master 1, à tout juste 19 ans, le parcours sera très beau...

Valentin angoisse et stresse ce qui est normal, le plan blindé de son avenir devrait le rassurer en partie, depuis très longtemps je prévois des plans de "secours" okzou," , avoir un filet de sauvetage est nécessaire. lorsque Yann était ne seconde première année de médecine, je savais qu'il avait peu de chance de réussir, du fait de la nature des épreuves, nous avions envisagé dès la seconde rentrée scolaire et finaliser son projet au  mois de février un plan  B. Plan B qui a servi et qui lui a permis de rebondir de façon remarquable, son expérience en fac de médecine lui avait donné et beaucoup de maturité et une habitude de bosser comme un dingue, la réussite fut au rendez vous.

Rebondir, prévoir des voies annexes est extrêmement important, en parler avec les jeunes,  ne pas surévaluer leurs possibilités de travail ni compter sur un effet miracle, demander à un jeune en échec scolaire en ce moment de réussir à redresser brillamment la suite de son année me parait être irréaliste et placer le jeune dans une situation difficile.

Hubert souffre toujours de sa dyslexie qui l'handicape en français, anglais, espagnol et aussi histoire et géographie, je sais que son passage en première  S option sciences de l'ingénieur n'est pas évident,  l'option première SI n'est pas écartée, elle devrait lui correspondre, son lycée à priori ne la propose pas, sinon cela eut été son premier choix.

Le 24 mars Valentin ira passer l'écrit du concours de l'IAE et enchaînera ensuite de mi avril à mi mai des écrits de concours, la dernière ligne droite lui est très pesante, il passe une semaine avec Hubert chez  Camille, grand frère attentionné qui a emmené aujourd'hui ses deux jeunes cadets au restaurant, la tribu est solidaire et chacun aide les plus jeunes autant qu'ils le peuvent selon leurs compétences et disponibilités, tant d'attentions les effraie parfois, je trouve cela rassurant.