Sur les starting block.

J-3 avant notre premier départ en camping car de la saison, le fourgon a été sorti dans la cour,  plein d'eau, plein de vivres et boissons, vérifications de mille et une choses,  le contenu des placards étant soigneusement revus, deux rouleaux de sacs poubelle est un de trop mais une boite d'allumettes sèches indispensable,  une fois, j'avais failli oublié d'en prendre et en bouclant la maison je m'en suis souvenue, j'imagine sans peine ma déconvenue à l'heure du café le lendemain matin...

Nous faisons toujours du camping sauvage, sauvage, sauvage car hors des campings et aires de stationnement et  sauvage (bis) car loin de toute habitation et être humains qu'ils soient autochtones ou touristes comme nous. Le manque de boite d'allumettes pour chauffer l'eau du café au petit matin peut s'avérer difficile à vivre.. Surtout si, chance, il pleut comme cela me parait être la météo de la semaine prochaine, partout en France.

Nous avions acheté un fourgon pour camper, car aussi, on choisit les destinations au dernier moment en fonction de la météo, là, c'est clair, il pleuvra partout, pas de privilégiés sudistes, ni d'heureux basques, pas de chanceux  bretons ou rien, tout le monde égaux devant le mauvais temps, car en ce moment, la pluie, même en pensant à nos amis agriculteurs reste du mauvais temps, les nappes phréatiques sont pleines et les menaces seraient de l'ordre des inondations si cela continue.

Nous irons donc en X, là où la pluie reste assez naturelle en toute saison et la mer belle sous la pluie. Je ne connais pas le nom de cette région,  entre Royan et La Rochelle, je ne connais  ni l'île de Ré ni celle d'Oléron et me fais une joie de découvrir ce qui se cache derrière ces noms qui m'ont tant fait rêver.

Une semaine pour découvrir les cartes postales et aussi mettre les pieds sur une plage,  qu'il pleuve ou  vente, je suis toujours ravie de partir avec mon homme, coquille d'escargot sur le dos.