Aujourd'hui journée internationale de la femme, je voulais simplement témoigner à tous du vrai bonheur à être aujourd'hui femme en France.
Parce que nous vivons dans un pays où la guerre n'est pas une réalité physique, que nos fils ne partiront pas défendre leur pays sans jamais revenir.
Parce que lorsque nous naissons, en général, être une petite fille est aussi formidable qu'être un garçon.
Parce qu'il n'y a aucun problème de famine, que nous bénéficions de soins de qualité et que mettre au monde un bébé ne met plus notre vie en danger.
Parce que nous, femmes pouvons aller à l'école, faire les études que nous voulons et travailler, avons les mêmes droits et devoirs que les hommes en toute chose. Nous sommes autonomes, nous nous marions avec qui nous voulons et pouvons divorcer si nous le souhaitons.
Certes les hommes touchent en moyenne un salaire un peu plus élevé que les femmes, mais bien des femmes avoueront ne pas s'investir autant dans leurs jobs que leurs collègues masculins, préfèrant favoriser leur vie de famille. Cependant les lois existent, à nous de les faire appliquer.
Certes seuls 4% des congés parentaux sont pris par les hommes, mais les femmes souhaitent elles vraiment confier leur bébé à leur compagnon?
Certes les hommes s'impliquent moins dans les tâches ménagères que les femmes, mais nous disposons d'un électro ménager qui du frigo au lave linge nous simplifie le travail, et surtout sommes nous prêtes à lâcher prise lorsque notre compagnon ne fait pas exactement comme nous le souhaitons?
Il parait que 10% d'entre nous sommes victimes de violence conjugale, et si j'ai rencontré deux femmes victimes de leurs maris, je n'ai jamais compris pourquoi elles ne les quittaient pas, cela relève du vrai mystère, mystère douloureux, heureusement qui me parait plus rare que ce que les chiffres racontent.
Je me demande ce que donnerait un sondage qui poserait simplement cette question aux femmes:
Aujourd'hui en France, aimeriez vous être un homme?
Et aux hommes
Trouvez vous la vie des hommes plus difficile que celle des femmes?
Aujourd'hui, simplement, je préfère mille fois être femme, de fait je n'aurais pas aimé du tout être un gars; Pour ça:
5 commentaires:
Lady Waterloo, pour ce billet bravo !
C'est sûr que "ça", je ne l'aurait donné pour rien au monde mais petite, j'aurais voulu un zizi, j'aurais voulu que ma mère dise de moi: "rangez vos poules, je sors mon coq" (véridique), j'aurais voulu ne jamais avoir mal au ventre tous les mois et à l'époque on ne se baignait pas quand on avait ses règles... Et tant de petites choses qui font qu'on envie les garçons. C'est vrai qu'avec les années j'ai changé d'avis mais je suis sûre que toutes les petites filles du monde rêvent d'être un garçon.
Une de mes filles (20 ans) m'a dit l'autre jour qu'elle aurait aimé être un garçon pour pouvoir écrire son prénom dans la neige en faisant pipi! pour moi, franchement, je n'ai jamais rêvé d'être autre chose qu'une fille ou femme. Mais je ne suis pas trop du genre à me poser ce genre de question je crois. Même la stérilité ne m'a pas tellement perturbée car ce que je voulais c'était des enfants pas nécessairement les fabriquer moi-même. Je suis peut-être un peu basique. De fait nous avons réussi à avoir une famille par l'adoption.
Quand même écrire son nom en faisant pipi dans a neige doit être épatant encore ne faut-il pas se prénommer, Marie Joséphine..
Je ne me souviens pas d'avoir rêvé d'être un garçon, pas du tout même, il y a peut être des exceptions.
L'émotion des femmes rencontrant leur enfant (bb bio ou pas) doit être, je crois, aussi forte dans les deux cas. Le parcours du combattant de l'adoption fait que les grossesses non-bio sont souvent bien longues.
Je ne vois pas trop le rapport entre apprécier d'être une femme et convenir qu'il y a encore du chemin à faire pour lutter contre certaines formes d'oppression. De plus vous semblez sceptique sur la réalité de la violence faite aux femmes, je reste sans voix devant aussi peu de compassion, tant mieux pour vous si vous avez un compagnon agréable qui vous permet de surcroît de vivre confortablement sans être confrontée aux inégalités dans le travail, mais de là à mettre en doute une réalité que l'on peut constater tous les jours, c'est un peu fort je trouve.
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