Trop de fêtes tuent les fêtes, les fêtes sans racine ne tiennent guère dans le temps, ici même les citrouilles d'Halloween ne sont plus qu'un prétexte d'activité pour les centres aérés pendant les vacances de la Toussaint, les super marchés ne font alors guère plus que des promotions sur les bonbons ayant abandonné les toiles d'arignées et autres horreurs, qui finalement n'amusaient pas vraiment les enfants.
Peut être certaines familles envoient des fleurs à leurs vieilles "mémés" le premier dimanche de mars, peut être aussi d'autres vont déjeuner chez leurs aïeules, et c'est tant mieux. A présent, chez nous, nos fêtes de famille ne réuniront plus jamais la tribu, avant hier ma belle fille et ses enfants se sont envolés pour un territoire lointain où mon fils était déjà parti en précuseur, ils ne reviendront pas en France avant l'été 2015, peut être irons nous les voir avant.
Cet après-midi, peu après l'heure du café, on m'a appelé sur Skype et nous avons eu la joie de discuter avec notre fils, et un de nos petit-fils, amusé, l'aîné était affalé dans un hamac suspendu entre deux cocotiers auprès de la piscine, presque comme dans un cliché, il était dix heures du matin chez eux, mais il faisait déjà trop chaud pour travailler...
Yann m'a raconté que la piscine avait fraîchi à cause des pluies, elle n'était plus qu'à 26-27°, ensemble on en a ri, je regardais par la fenetre, il faisait beau aussi chez nous, mais c'est encore l'hiver. Pendant que nous discutions deux petits iguanes sont passés au travers du grillage et se faufilaient dans le jardin, Martin a couru pour aller les voir, David s'est levé de son hamac pour y jeter un regard, mais d'ici quelques jours aucun des deux n'y prêteront pas plus d'attention que si c'était des chats, il parait que le chlore de la piscine ne les rebute pas, je ne me vois pas me baigner avec des iguanes, mais c'est sûrement simplement une question d'habitude.
Je ne sais pas comment ils vont s'adapter à leur nouvelle vie, mais je sais que lorsque je reverrai mes petits enfants ils auront drôlement changé, la vie à l'autre bout du monde marque à jamais, déracine mais ouvre à d'autres horizons. Yann a gardé mille souvenirs de notre séjour à Nouméa, à Noël il a évoqué ses sensations de liberté totale lorsqu'il lui semblait partir tout seul sur son Optimist à la conquête du Pacifique, il avait huit ou dix ans.
Ile des Pins, photo WillGoTo
6 commentaires:
Mon dieu , déjà 5 ans que j'ai foulé ce sable de la plage de Kanumera. Un très très joli souvenir. Ce Caillou qui ne laisse pas indifférent... quel vas être son avenir ?
Désolé pour le s de vas. Je suis toute émotionnée de revoir cette belle plage.
Hélas, la mer en Guyane n'a rien à voir avec cette magnifique eau turquoise ! Elle est marron et plutôt vaseuse, mais c'est vrai l'eau des piscines est délicieuse et la forêt est un enchantement... souvenirs des visites rendeus à la fille, qui elle aussi a passé plusieurs années là-bas.
à ma fille
C'est une chance de partir, mais il faut savoir revenir et ce n'est pas toujours si facile. Ceux qui partent se déconnectent souvent de la réalité de leur chez eux et c'est ce qui me peine le plus.
Cette magnifique plage est celle de l'Ile des Pins, près de la Nouvelle Calédonie, nous y allions en week end ou pour de petites vacances.
Les gens à l'étranger se déconnectent de la France, ceux qui vivent dans des pays pauvres sont souvent abasourdis en rentrant par le gaspillage chez nous, d'autres, vivant à Hong Kong ou à Miami sont dans d'autres mondes, mais même comme cela ils portent un autre regard sur la France. En réalité cela dépend du tempérament de base, de votre façon de regarder les choses, les gens..
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