jeudi 17 septembre 2015

Vivre de souvenirs.

Depuis deux jours, je me dis, allez hop Péné, le prochain article est OPTIMISTE. Pas trop con, mais optimiste, le problème c'est que mis à part rien, je n'ai pas trouvé grand chose d'optimiste dans notre monde.

Dans ma vie perso? Fin de la sécheresse, jardin qui reverdit, et début des champignons tout bon, préparation de voyages.. Enfin des trucs, mais est-ce interessant? Non, pas vraiment.

Sinon? J'ai acheté des pensées afin de les placer dans un ancien chauffe-plat que ma belle-mère m'a donné, ne sachant qu'en faire, elle devient une charmante jardinière, voilà, voilà, j'espère que vous adorez, je pourrais peut-être ouvrir un blog déco, car à force de critiquer, Hollande, sa ravissante Belkacine, sa MST (Touraine) and co,  m'étranglant devant les bêtises de la manipulation du COP21,et de la situation internationale, je deviens simplement franchement morose.



La maison pourtant est pleine de souvenirs, de pensées, elle regrette déjà l'été, j'en suis certaine. Les rires des enfants, les murmures des ados, tout lui est en creux, il faudra bien qu'elle s'y fasse, pour quelques semaines, jusqu'à Noël, la maison de famille devra se contenter de souvenirs.

Je n'ai rien trouvé d'optimisme dans l'actualité, mais comme des arbres dans l'hiver vivent de leurs racines, je vis de mes racines, souvenirs qui me permettent de me projetter en dehors dans d'autres univers. Là, où les projets de voyages, de vacances, de  choses matérielles n'arrivent pas à secouer mes idées noires, ces pensées caressent mon esprit et l'apaisent.


4 commentaires:

Anton a dit…


Pour peu que notre sensibilité, notre nature nous donne à ressentir la douleur du monde du vivant, nous voila contraints de naviguer jusqu'au bout de la nuit sur notre petite portion de flots chaotiques.
Et quand "tout est noir, le ciel, la mer, le sable", les souvenirs restent des îles que seule notre carte-mémoire mentionne, et notre clan le plus bel équipage.

Anton (bac +2 pouet pouet)

Alfred a dit…

Depuis quelques années je suis devenu un grand pessimiste, et ca ne va pas en s'arrangeant. Je me surprends pourtant à être joyeux, à chantonner au boulot.
Quand j'y pense, ce qui me rend allègre est si futile, si vain, si insignifiant alors que ce qui m'inquiète est si profond, objectif et important...
L'instinct de vie est là. Il n'a pas besoin de raison et il se nourrit de peu. De bons souvenirs et de futurs petits bonheurs.

Ladywaterloo a dit…

L'actualité est abominable et les médias nous mentent tant et plus, et hier soir, je fus saisie d'horreur en apprenant que des réfugiés ont été trouvé enfermés à clef dans un camion près de Saint Brieuc.
Il faut jouer à l'autruche pour être heureux, ou alors à la chouette qui croit ce que les médias lui disent, c'est probablement plus rassurant, on sait qu'on est "dans le boien" et que l'on fait ce que "l'on peut", moi, je n'y arrive pas.

Anonyme a dit…

La vie est tragique, mais agrémentée parfois de petits rayons de soleil.

C'est comme ça...