mercredi 29 août 2012

Grands et enfants, et les sous?

 Toujours les sujets tabous,  donc je ne pourrais parler là, que de ma propre expérience, n'ayant jamais eu de confidences à ce sujet et ne posant pas de questions, qui pourraient s'avérer, embarrassantes.

Lorsque le séjour des enfants est court, la question, généralement,, ne se pose même pas. En revanche si l'on passe de deux (voire un) à dix pendant trois semaines ou deux mois, d'évidence le problème existe et mérite que l'on s'y arrête un peu.

Lorsque j'allais chez  maman ou mes beaux-parents, jeune mariée, la donne dans les deux cas  était différente, nous avions donc des attitudes différentes.Maman est restée veuve tôt, avec des moyens réduits par rapport à ceux dont elle disposait auparavant. Très vite j'ai instauré, alors qu'au début elle ne voulait pas et avait honte, un barème, tarif journalier  basé  par personne en tenant compte de l'âge des enfants... Et je l'ai proposé à ma soeur aînée qui  a accepté tout de suite, comprenant les difficultés de maman qui aurait adoré nous recevoir sans demander aucune contre partie mais ne le pouvait pas. j'avais établi ce barème sur ce que je dépensais,  moi économe, enfin relativement, , pour ma famille, les trucs ados avaient été discutés avec maman et probablement ma soeur aînée, je ne m'en souviens pas.

Si un jour pour une raison quelconque nous ne pouvons plus recevoir nos enfants sans que cela pose de vrais  soucis d'argent, je sais que les enfants songeront à ce type de solution, Charlotte et  Alice,  pragmatiques, le mettraient en place.

Lorsque j'allais chez mes beaux parents, la  situation était tout autre,  plus fortunés que nous, ils auraient trouvé indécent, voire dégradant que nous parlions d'argent, nous nous contentions donc de passer à la pâtisserie de temps en temps et d'offrir parfois des fleurs ou autre cadeau "d'usage".

En ce moment nous avons, quatre ménages mariés et parents, et trois jeunes. Certains de mes jeunes ont un très bon niveau de vie, et ont la gentillesse de faire des super marchés sans rien dire, on demande du pain et de la salade, ils reviennent avec plein de trucs que l'on n'avait pas demandé souvent des choses que l'on ne s'offre pas, soit car elles nous paraissent luxueuses, soit parce qu'on n'y pense pas. D'autres ayant beaucoup d’efforts financiers à fournir  nous aident par leur simplicité, leur ingéniosité à composer des menus sans trop dépenser, et je sais que lorsqu'ils pourront participer cela se fera naturellement.


Il est important que sans blesser autrui, sans faire des comptes d'apothicaires,  à moins que vous en ayez l'habitude, chacun soit responsable, parents comme enfants et se posent la question, abordent le problème si besoin est, mais souvent cela se fait naturellement.

D'autres familles partagent les frais pour tous les repas, même ceux de fête, l'un apporte le vin, le second les gâteaux... Cela peut être une solution facile et apportant une vrai aide à ceux qui nous reçoivent. D'autres familles depuis toujours participent chacun à la hauteur de sa côte part, la solution peut s'avérer bonne, à chacun de trouver sa ou ses solutions, mais surtout de ne pas occulter le problème.

A dix ou quinze on dépense plus qu'à deux ou trois...  Le savoir et analyser sans affect, facilite la vie quotidienne en tribu.



                                                 Le Chariot?

5 commentaires:

iris a dit…

j'ai des amis qui ont une formule quand ils partent une semaine ensemble. Chaque famille s'occupe d'un repas pour l'ensemble du groupe pour une journée, c'est à dire, courses, cuisine. Je trouve que c'est une formule qui peut etre interessante car ça implique tous le monde,ça permet à la partie du groupe non concernée de se reposer . Cependant c'est fait dans un cadre amical ,en location de vacances. Je ne sais pas si ça marche si on reçoit chez soi?!

Ladywaterloo a dit…

Pourquoi pas? A chaque famille de trouver son équilibre et de savoir reposer les questions lors de grands bouleversements ou occasions exceptionnelles...

Anonyme a dit…

Hello Lady, j'ai deux filles de 11 et 9 ans. Mon mari et moi somme aisés. Plus tard, si mes filles viennent passer une semaine chez moi, ça me parait logique que ce soit moi qui paie. Par contre de l'aide ménagère de leur part pour préparer les repas ou débarrasser sera la bienvenue. Chacun a sa vision des choses d'argent et cela dépend aussi de son aisance financière ou pas. Bénédicte

Ladywaterloo a dit…

Oui, bien sûr il est logique que les parents le pouvant reçoivent leurs enfants en prenant tout en charge, mais il est normal aussi que les enfants se posent la question et que si ils sentent des difficultés chez les parents, trouvent des solutions à à la hauteur de ce qu'ils peuvent et en délicatesse!

Ladywaterloo a dit…

Trouvé sur Rue 89

Julie a 19 ans. Son père a accueilli dans sa maison du Sud plein d’amis, ceux de ses filles aussi. Elle raconte :

« Les invités ont tenu à aller faire des grosses courses à chaque fois. Les petits allaient cueillir les tomates, quelqu’un d’autre cuisinait, un couple allait au supermarché. »

Il s’agit aussi, sans mettre la question de l’argent sur la table, de participer financièrement. Ceux qui hébergent ont un tas de frais fixes, les hôtes peuvent (doivent) se permettre de régaler. Anne-Catherine parle de savoir-vivre :

« Tous ceux qui passent chez moi, qu’ils soient riches ou sans le sou, gèrent entièrement la nourriture, l’alcool, les repas pris en commun, et s’ils ne savent pas cuisiner, ils invitent au bistrot, et s’ils n’ont pas d’argent, ils vont aux champignons, aux mûres.

Les bricoleurs retapent les volets, ceux qui savent jardiner plantent des fleurs. J’ai une amie qui vient tous les ans avec sa fille, elle est au RSA, et elle coud merveilleusement. Chaque été, elle s’attaque à un nouveau chantier : les rideaux, les édredons, les housses de fauteuil. »