mercredi 13 novembre 2013

Même les poneys descendent dans la rue!

 Même les poneys descendent dans la rue pour crier pitié, réclamer qu'on ne les envoie pas à l'abattoir. La TVA de 7% sur la filière équestre va passer à 20% au premier janvier. Un tiers des centres équestres n'y survivront pas, la crise ayant déjà touché rudement cette activité de loisirs, très chère.

L'UE, demandait cette mise aux normes, Hollande l'applique, il ne l'a pas défendu comme l'exception culturelle française qui permet à l'état français de subventionner grassement des films, pièces de théâtre,  festivals qui resteront à jamais et toujours confidentiels, car restant trop chers ou inintéressants pour l'ensemble des français.

J'imagine sans peine, les ministres réunis autour de leur table du conseil des ministres et acceptant sans piper mot, d'appliquer cette injonction. Cazeneuve songeant aux riches  haras de la région où il est élu, Le Foll, sarthois ayant le même type de pensées, se souvenant aussi  d'avoir conduit  Youenn à son club hippique chicos où l'argent ne manque pas je signale que je ne sais pas si Youenn a fait,  ou pas de l'équitation. Aucun des deux ne savait  que l'immense majorité des clubs hippiques a des comptes plus souvent déficitaires que simplement à l'équilibre,  que seul le travail acharné et la passion de ceux qui aiment les chevaux permet que ceux ci soient si beaux, si bien  entretenus. la plus part du temps, les écuries des clubs sont plus confortables que la maison d'habitation.


La fédération affirme que l'augmentation de la TVA menacerait «un tiers de la filière équestre», 2000 centres équestres sur 7000 en France et détruirait 6000 emplois.

«Beaucoup de chevaux vont se retrouver à l'abattoir alors qu'ils n'ont rien demandé», a déclaré Shanna Benhamou, une jeune femme de 20 ans propriétaire de 5 chevaux à Maisons-Laffitte (Yvelines). «C'est un loisir qui est déjà très cher et que de moins en moins de gens vont pouvoir se payer» si la TVA augmente, a-t-elle ajouté, juchée sur un poney, bombe sur le crâne.


Le Parisien




Cette loi est l'exemple typique des méfaits de l'UE, tentaculaire que ne contrebalance même pas le pouvoir politique si celui ci n 'est pas détenu par un gouvernement compétent. On parle de quelques dizaines de millions d'euros d'amendes, mais face aux 5 milliards de la prime glandouille ou autres  gaspillages?

Les chevaux aident les hommes, beaucoup d'enfants handicapés font de l'équitation, car la relation que les chevaux tissent avec les hommes, fragiles, handicapés parfois, aide à progresser, à grandir, à aimer, à se sentir moins mal.  Je ne sais pas si les conséquences de cette augmentation ont été soigneusement pesées, la France est un pays d'élevage, un pays de tradition équestre attaquer cette tradition n'est pas grave au niveau national, simplement dommage de détruire quelque chose qui ne fait du mal à personne du bien à beaucoup et qui ne coûte pas grand chose à la collectivité.


                                                      Rue 89

2 commentaires:

Martine a dit…

Là, je ne peux être que d'accord avec toi... L'équitation n'est pas qu'un sport de riche... La compétition oui, mais pas l'apprentissage de base, c'est bien ennuyeux pour les petits budgets qui permettaient à leurs enfants ce rapport si particulier qu'on a avec le cheval. Mais on n'a sûrement plus le droit aux états d'âme. Sur ce, je vais voir mes chevaux, quel chance j'ai et que je mesure!!!

Ladywaterloo a dit…

Pas d'état d'âme mais récupérer peut être de notre souveraineté pour faire ce qu'on veut en France pour les chevaux par exemple.


D'autres énormes économies sont à faire, par exemple supprimer un échelon de notre mille feuilles administratif, réunir quelques régions, diminuer le nombre de députés. Autre exemple? décider que la France ne fera plus d'OPEX et ne participera aux opérations de l'ONU qu'(en versant une contribution financière..

Et c'est juste une ou deux petites idées, mais il y en a vraiment beaucoup. Il faut faire des choix, mais d'une part arrêter de faire la poche des français et d'autre par être pragmatique.