dimanche 14 septembre 2014

Comment faire la guerre sans faire la guerre?

Comment faire une guerre sans la faire mais tout en la faisant, dilemne récent. Autrefois on se souciait peu de la piétaille que les politiques envoyaient sans état d'âme se faire tuer.

De nos jours, en démocratie, les choses ne sont pas si simples, les sans-dents ont des cartes d'électeurs et sauront s'en servir si par malheur leurs élus envoient se faire massacrer leurs jeunes.

 Ces jeunes, de toute façon, perdent tous moyens et  dégobillent tripes et boyaux lorsqu'ils voient des scènes de guerres, réelles, comme des enfants massacrés, des femmes éventrées ou des gars décapités. Des enfants soldats, drogués et torturés, des putains de douze ans en loques et des villages exterminés à coups de machettes.

L'occident est en décadence, ou pas,  mais en France  trouver des soldats sans états d'âmes est strictement impossible. L'armée française a ouvert des centres de décontamination des horreurs à Chypres, les militaires revenant de missions éprouvantes souffraient de troubles après avoir vu trop d'abominations. Ne croyez pas que je traite nos militaires de chochottes, ils endurent tout ce qu'ils peuvent mais le Rwanda a été il y a vingt ans,  une descente aux enfers pour tous ceux qui ont dû y intervenir, même les plus aguerris, même les plus endurcis, la limite de l'humainement supportable existe.

Aujourd'hui on se prépare à une guerre, qui ne sera pas une guerre, on parle de frappes aériennes, donc de bombardements, même nos bombes modernes ne savent pas différencier les civils des combattants. Aujourd'hui on nous dit qu'il n'y aura pas de troupes au sol. En fait tout le monde sait qu'il y aura des combattants, des unités d'élite, très entraînées et préparées mais le nombre de combattants sera très restreint.  Cela ne suffira pas, on le sait, on fait juste un peu semblant d'y croire.

Hollande est parti en Irak, soutenir l'initiative américaine, parti pour ne rien faire de concret, car que faire là bas lorsqu'on est une cible potentielle et que nul combattant n'a encore besoin de son soutien,  j'aurais tendance à penser d'ailleurs que les combattants n'auront jamais besoin du soutien de Hollande.  Hollande très à l'abri  et entouré de ses caméras était juste parti faire sa promo.





Que faire en Irak? Comment espérer avoir un résultat suffisant et durable sans y mettre vraiment les moyens tant en argent, qu'en matériel et en hommes.


Sommes nous prêts?

L'armée française n'est presque plus que l'ombre d'elle même,  le budget consacré aux armées s'amenuise peu à peu, leurs missions devraient elles aussi diminuer, il n'en est rien.

 Que va t-on faire dans cette galère?

2 commentaires:

zelindor a dit…

ENCORE UN BEL ARTICLE

Alfred a dit…

Pourquoi aller chercher si loin ce qu'on peut trouver chez soi?
Toutes ces guerres qui ne sont que des postures, augurent (mal) de ce qui se trame dans nos banlieues. Là aussi, l'ennemi est plus aguerri que nous. Mais sa plus grande force est que nous nous refusions à le reconnaitre comme tel. Plus douloureux sera le réveil.