La maison se prépare aux mois d'hiver, en douceur, mon mari et moi ajoutons ici ou là, des touches plus douces, plus lumineuses parfois, des choses nouvelles aux choses anciennes mêlées, des orchidées si possible pas trop sophistiquées, une azalée pleine de vie, rien n'est plus triste une maison paralysée.
Peu à peu, même le jardin est animé, Trévor, le gros crapaud garde la fontaine, Tiko, notre tortue en fonte se déplace au gré de la fantaisie de mon mari, ou des tontes de la pelouse, Cosbee, le chien de garde, reste auprès du petit portail. Au printemps nous avions rajouté des apeaux dans le bassin, depuis peu deux grenouilles blagueuses animent un rebord d'une fenêtre de la véranda.
La maison aussi change au gré des saisons, de nos envies, de nos trouvailles aussi parfois.
Pour notre seul agrément d'abord et celui des autres éventuellement, par petites touches, le décor change, l'entrée de la maison m'est depuis toujours un lieu capital, le bonheur de rentrer à la maison doit être intact à chaque fois.
le cache pot de cette fougère est un rescapé de mes tris, il avait accompagné une jolie plante offerte par ma belle mère à la naissance d'Hubert, via Interflora, elle n' aurait sinon pas choisi ce pot un peu tape à l'oeil, je l'ai gardé pour le souvenir. Adouci par le gris bleu de la fougère, il parait presque discret...
Cette azalée a trouvé pot de chambre à son pied, les escargots à son pied, je déplacerai plus tard cette plante, qui souffrirait sinon de la présence du poêle trop près.
Mes amoureux garderont longtemps la place d'honneur sur cette cheminée, je voulais les mettre à l'abri d'une plante magique, un peu dans l'esprit de la folie de Versailles, de l'insouciance, de la beauté et rien ne peut troubler ce bonheur parfait qu'on aimerait savoir éternel.
Un rebord de fenêtre, au second étage, abrite cette baigneuse, si raffinée, un peu dédaigneuse mais si fragile, quelque chose de fugace mais si intemporel.
Cela avait longtemps que je n'avais présenté des "petits coins" de la maison, la maison n'est jamais tout à fait pareille, mon mari et moi détestons l'immobilisme. Les objets bougent, se déplacent d'un endroit à un autre, ils partent, aussi, souvent chez un de nos enfants, parfois même donnés en cadeau sur un coup de coeur, cela nous permet de renouveler le décor, je fais tourner, sors des placards, et chine et déniche des trésors sur des brocantes et vides greniers.
L'automne est presque là, la maison est prête pour que nous abordions en douceur cette période qui me parait toujours trop longue..
2 commentaires:
Et tu manie le chiffon à poussières!!! Tous ces petits bibelots sont toujours émouvants mais donnent aussi beaucoup de travail.
Beaucoup de travail? Ca dépend du niveau de poussière qu'on accepte.
Je ne suis pas trop maniaque ni pour la poussière, ni pour les vitres ou les toiles d'araignées.. Seuls m'importe les sols la cuisine et les sanitaires.
Par moment c'est nickel, à d'autres moins. Quand les araignées tissent entre les bibelots, je me sens obligée de m'y mettre.
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