Barcelone en famille.

Nous sommes arrivés hier à Barcelone, nos enfants travaillant nous gardons nos petits-enfants deux jours.  Charlotte et Greg habitent en centre ville, près du Passeig de Gracia et ce matin nous sommes allés en famille découvrir d"abord le quartier où habitent nos enfants puis tenter de visiter le  Palais Guell,  fermé le lundi, faute de merles les enfants ont eu des grives  et nous avons fait un grand stop au rayon des jouets du Corte Ingles l'équivalent de notre  Printemps Haussman.

Nos deux petits fils aînés de tout juste 9 et 7 ans étaient chargés d'une mission:  nous guider,  s'ils échouaient dans cette mission ils devaient faire alors office de traducteurs.  Les gars officiaient très bien. J'aurais réussi bien sûr à me retrouver sans problème, malgré l'absence de plan, mais le bonheur était total de glisser quelques petites phrases à traduire pour demander de l'aide de les voir réfléchir puis nous servir d'interprètes, les gens nous aidaient avec beaucoup de gentillesse, amusés de voir ces petits bonhommes aider leurs grands-parents rigolards.

L'ambiance de Barcelone est restée très sympathique malgré la crise, ne me demandez pas pourquoi mais les rues sont propres, le métro aussi, nulle mauvaise odeur dans les couloirs et des wagons propres, pas de mendicité agressive, l'emprunter même avec des enfants est un vrai bonheur.

Mes enfants n'envisagent pas de rentrer en France, en quelques années ils ont perdu  l'habitude de certaines de nos mauvaises habitudes, et même s'ils paient parfois très cher ce choix, les écoles françaises étant facturées au prix coûtant, bénéficier du soleil dans une jolie grande ville, très propre et calme  avec une vraie douceur de vivre ne se mesure même plus en euros.

Effarée j'ai découvert hier soir ce nouveau fait divers, des fous furieux d'Allah fauchant volontairement des piétons afin de tuer du mécréant et au pire des musulmanss, Allah ferait son tri.

J'aimerais que plus jamais ne retentisse, en France ce cri de Allah Akbar!

Comment en sommes nous arrivés là? Un mélange de très mauvaises politiques, de laxisme de la justice et de l'onction psy de "fragilité psychologique". Il n'y a pas plus de gens fragiles qu'autrefois, mais il y en a davantage ces temps-ci qui passent à l'acte.

Poster des policiers, même armés dans tous les coins de rue serait peut être dissuasif , mais hélas ne préviendrait pas contre l'amertume et la rage la rancoeur se développerait.

Notre système éducatif, et  nos médias sont en partie responsable de l'ambiance actuelle, victimiser toujours les immigrés et leurs descendants et désigner  systèmatiquement coupables les français tous "descendants de négriers ou de colonialistes" au point d'en faire des repentances nationales fracture la société. Certes, la crise est là, énorme, mais ce n'est pas obligatoirement ce qui plombe le plus le pays. L'ambiance pourrie qui se développe en France est un handicap autrement plus grave pour notre pays.

Hollande avait promis une France apaisée, nous en sommes où à mi-mandat?

Les français s'exilent de plus en plus, le sentiment de paix est de plus en plus ténu, le message de Hollande est du pipi de chat et ce ne sont pas trois mots " solidarité, action et vigilance" qui vont changer quoi que ce soit.  Hollande adore les mots, il leur donne un pouvoir magique, les autres s'en moquent, cela fait bien longtemps que plus personne ne l'écoute.

Charlotte m'a dit il y a peu de temps qu'ils n'envisageait pas de rentrer à France, elle m'a expliqué

Oh, ce n'est pas pour les impôts, on en paie autant ici, mais les français sont prétentieux, femmards et râleurs. Je n'aime pas l'ambiance en France, je crois que c'est fini pour un bon bout de temps. La crise ici est plus importante mais les espagnols essaient de s'en sortir et travaillent plus, les français râlent et se mettent en grève!


Les jours qui viennent sont chargés de petites et grandes découvertes de la Sagrada familia à un concert de Flamenco dans l'exceptionnel palais de la musique, de petites et grandes surprises, de la messe en catalan dans l'église d'à côté aux flâneries où l'on se perd car on s'est promis de prendre le temps.