vendredi 28 septembre 2012

Tuto rangements (2) L'avenir de nos surplus.

Bien souvent, l'idée de "jeter" est vraiment inconcevable pour tous nos trésors amassés avec amour depuis des années. Les secondes vies possibles pour nos objets sont à envisagées peut être avant toutes choses.

Que ferez vous de vos surplus?
-Tout ce qui est cassé, irréparable, meuble et electro ménager, sera jeté (porté en déchetterie)
-Les vieux papiers et linges usés seront aussi mis à recycler.

Mais le reste?

Les trop plein de livres, vaisselles, batterie de cuisine, petit électro ménager,  draps adaptés à du 140x190 alors que vous avez changé pour du 160x200 il y a  dix ans,  les vêtements en bon état mais trop petits ou trop grands, démodés, en désamour...

Les livres peuvent être portés et proposés à certaines bibliothèques (livres d'enfants dans des écoles, d'adulte aux maisons de retraite...)

Tout le reste  ne pouvant pas être donnée à de la famille ou à des amis, peut toujours être soit mis sur le trottoir afin d'être récupéré soit être vendu à tout petit prix, l'idée est de rendre service, pas de se faire des sous. La bonne conscience de l'opération la rend infiniment moins difficile à effectuer.

La solution la plus rationnelle reste cependant de porter à une oeuvre caritative (Secours Populaire/ Secours Catholique/ Emmaus). Dans certaines villes cependant ces organismes sont débordés par les dons et ne prennent que  certaines de ces  affaires à condition que l'état soit absolument parfait.

J'ai beaucoup pratiqué la "décharge sauvage sur trottoir" , de préférence un samedi matin, par temps ensoleillé et mis bien en évidence. Tout ou presque était récupéré dans mon quartier de villas, parfois les gens sonnaient au portail afin de vérifier que les choses étaient bien données. A ma grande surprise, même des vieux radiateurs, des lavabos anciens trouvaient preneurs en un rien de temps. Si par hasard il restait un truc à la fin de la journée je le rentrais afin de le recycler autrement bien entendu.

Ma solution est une solution de paresseuse, mais mon organisation n'est impeccable que si elle me demande le minimum d'effort.

Certaines de mes amis arguaient que mes affaires étaient souvent ramassées fin d'être revendues par des puciers. C'est bien entendu vrai, mais ces gens ont besoin de vivre, dans une certaine mesure l'aide peut être vitale pour eux.

Je gardais aussi des vieux vêtements pour les gitans qui passaient régulièrement. Je me trouvais fort ennuyée de ne rien à avoir donné, surtout si je n'avais plus de chaises à faire rempailler.

A une époque j'achetais beaucoup de magazines, je les recyclais systématiquement en les donnant à des amies, mes revues servaient ainsi  à trois ou quatre familles, la règle du jeu était de les lire au plus vite afin des les passer au suivant, très vite mes amies avaient mis sur pied une bibliothèque tournante de revues.  C'était avant l'ère d'internet.

J'ai également souvent pioché sur des trottoirs, chaises et fauteuils à faire refaire, paniers et autres merveilles qui me transforment en chiffonnière sans honte aucune. Le troc étant  spontané et peut rendre service à tout le monde.

Ces dernières années j'ai tenu à deux reprises un stand dans un vide grenier, vendre à trois francs six sous ses merveilles rend service à tout le monde et l 'on voit partir avec moins de nostalgies les six chaises héritées de sa grand mère mais ne trouvant décidément pas sa place chez nous.

Justement! LE problème, le service de porcelaine hérité de sa grand mère et tous leurs trésors qui s'entassent chez nous.

Un exemple? le service de table de votre arrière grand mère.

La mauvaise idée lors d'un partage est de tout partager, maman a ainsi pris six assiettes d'une douzaine afin d'en laisser six à sa soeur, sans rêver, on en fera pas la même chose à la génération suivante et je proposerai de les refiler à celui (ou celle) qui détiendra l'autre demi douzaine.

Si le service est beau, l'utiliser pour décorer est parfois possible, surtout si vous avez des meubles pouvant servir de vitrine à un service à café, si le service ne vous plait pas, donnez le  ou vendez le. Imaginez votre famille dans six générations, votre lointaine descendante ne pourra garder douze services de table, soyez donc pragmatique et ne vous pourrissez pas la vie avec de tels poids.

Une de mes amies possède sans rire quatre buffets, enfin elle en possédait cinq mais a réussi à se séparer d'un, moins important à ses yeux, cette amie a une fille unique, mariée qui ne voudra jamais récupérer ces meubles qu'elle n'aime pas. Ces buffets sont naturellement  plein de vaisselles, elles aussi héritées, la situation peut devenir ubuesque parfois.

Vendre à petit prix pour rendre service, une nouvelle propriétaire sera ravie de soigner et aimer ces meubles et vaisselles. Cet exemple est transposable pour tout.

Garder quelques jolis draps, mais pas trois douzaines qui ne servent jamais. Se séparer sans état d'âmes des livres hérités que vous n'ouvrirez jamais, maman avait même gardé une énorme marmite venant de la cuisine de sa mère, mistigri qu'elle voulait me refiler, dans sa cuisine  même son four sert de rangement à des marmites empilées les unes dans les autres...  j'ai eu de la chance, mon frère avait  une utilisation toute trouvée pour cette merveille encombrante.


Envisager l'avenir possible et non rêvé de nos objets qui nous encombrent peut permettre de s'en séparer plus facilement et d'aborder les tris et rangements de manière plus sereine donc plus efficace.




1 commentaire:

victoria (moi aussi !) a dit…

J'ai fait comme vous en ce qui concerne le service que mes parents ont reçu à leur mariage, il y a plus de 50 ans... les ébréchés = poubelle, le reste : 2 tasses & sous tasse pour chacun des enfants. Et le tour est joué :)