Riez, riez, mais il faudra un jour revenir à la raison, profitez de ces derniers jours de l'été où des rires de jeunes vous distraient , profitons de votre sagesse et de votre bienveillance, vous ne voulez pas encore céder à l'automne, sans cesse de nouvelles jeunesses viennent chanter et jouer dans vos salons et cette salle à manger surtout qui adore depuis toujours abriter cette vie sans aucun vrai souci.
La maison du Sans Souci, la maison de vacances, la maison de famille, enfin des familles qui viennent y poser leurs valises pour dix ans, vingt ans, pour toujours, croient elles, mais le toujours n'est pas à l'aulne de la maison, une famille passe, un couple vieillit, une autre famille arrive, avec tous ces désirs, sa volonté, ses projets et la maison respire, protège et veille.
Les petits sont partis et nous avons déjà rangé, leurs jouets, les jeunes restent encore pour quelques jours, le temps est compté. J'espère un bel automne.
Les vaches, depuis bien avant nous descendent et remontent le Grand Pré, deux fois par jour, obéissant à je ne sais quel rituel éternel, nous ne fermeront pas les volets de la maison cette année plus du tout partagé entre "la ville" et la campagne, la maison ne le sait pas encore, il y a plus de soixante ans qu'elle est maison de vacances, conçue ainsi, elle ne fut habitée à l'année que lors des deux grandes guerres. Ne plus habiter en ville est pour moi source de joie, mon mari ne rêve lui, depuis tout petit.
2 commentaires:
Le Wiktionnaire nous dit:
"En considération de ; en mesurant par rapport à ; à la mesure de. "
et Wikipédia de rajouter:
"Arbre de l'hémisphère Nord poussant sur les sols humides"
j'ai oublié de mettre pour le premier "à l'aune de" et pour le second "aulne"... comme quoi, quand on veut faire le malin....
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