samedi 20 décembre 2014

Rire avant le politiquement correct.

Je ne sais pas vraiment ce qui m'a conduit à regarder ce si vieux sketch, un truc qui a environ 25 ans, un truc qui  fait rigoler la France entière.




Ouais, mais ça c'était avant, quand un gars sur scène pouvait gueuler "Marie thérèse"  sans que le Crif le craf, la LDH et toussa lui tombe dessus,  aujourd'hui ces assoc emmerdent tout le monde,  coutent un tas de sous et finalement j'ai l'impression que leur business est essentiellement de mettre de l'huile sur le feu pour récupérer amendes et subventions......................................

Autrefois, enfin il y a 25 ans, on riait, on analysait les problèmes, ou pas, mais le Politiquement correct de l'euro-socialisme n'avait pas encore frappé, les gens rigolaient, parfois dérapaient, le slow de Bedos dans la drague serait à présent censuré, mais, à l'époque,  on pensait tous qu'on arriverait à construire ce monde meilleur, sans perdant, sans gagnant, avec une vraie tolérance.

Mais ça, c'était avant. remontant l'horloge du temps, passant outre bien des succès qui vous auraient peut être choqués, et qui m'avaient bien amusé, je suis tombée sur le slow qui tuait. J'adorais le danser, sans complexe, mes copines aussi les gars étaient sympas, ils ne nous en tenaient pas rigueur. Beurk, beurk, beurk,  cela se terminait souvent par des fous rires.

"La drague" aujourd'hui est un  slow  qui ne sortirait pas, pourtant les féministes ne pourraient  qu'applaudir, mais il n'est pas du tout politiquement correct.

Nous les vieux soixantuitards, plus ou moins,  on était quand même nettement plus francs, on se savait pas raciste, personne ne nous avait seriné que nous l'étions même si nous ne le savions pas, nous rions de tout, de ce qui nous rassemblait et aussi de nos différences.

Nos soirées étaient  déjantées, sans complexes, nous croyions à un avenir facile, limpide humaniste on sautait  au Sénégal,  sans complexe, nos jeunesses étaient libres et heureuses.





 Les soirées souvent déchainées, enchainaient divers trucs, Berk, berk, berk  c'est pas si compliqué, pourtant...................





Si je ne devais avoir qu'un enseignement à donner, laissez les gosses rire de tout et refusez toute récupération!

Mes anciens potes que j'en sache se sont remis , tout comme moi, de leur folle jeunesse.

 Si vous saviez pourtant, imaginez, la Martinique, des soirées sous des cieux merveilleux, un trop plein de liberté qui aurait dû nous mener au pire.

Pour l'immense majorité d'entre nous, notre décadence et notre dérision nous a permis simplement de devenir des adultes, sans trop de complexes, adorant rire mais ne se laissant jamais marcher sur les pieds, en même temps, lorqu' on s'est éclaté au Sénégal avec une poupée de cheval, on ne craint plus grand chose.

Mais nous avions des valeurs,  des racines, nous savions rire mais sans oublier l'essentiel, aujourd'hui, Zemmour est interdit, il est probable que  Bedos et le Martin Circus l'auraient étés aussi,  j'imagine sans peine que Coluche aurait été ignoré et les Inconnus conspués, beurk, beurk, beurk on ne rit pas avec le politiquement correct...

Nous n'avons pas su défendre notre droit à la dérision, au rire, à l'humour. Une société sans humour est un arbre mort, l'humour est la sève de la vie, celle qui n'obéit à personne ni à rien.


1 commentaire:

Alfred a dit…

Je suis un fan de Louis de Funès.
A chaque fois que je revois "La folie des grandeurs", je me dis que de nos jour, personne ne se hasarderait de mettre des images comme celles des bédouins dans ce film. Par contre, le "jeune" qui bouscule les habitudes sclérosantes et anime un film comme "Intouchable", est très dans l'air du temps. C'est de la publicité mensongère, mais ça passe très bien auprès des adeptes de la pensée unique.