Le déficit budgétaire reste dans les clous.
Moi quand je dis cela à Lhom, il est plus que dubitatif, carrément sceptique, le mec. Je le comprends, aucun FMI viendra nous sauver, et les rares emprunts familiaux envisagés nous ont montrés leurs limites, un peu ça va .L'obsession des dettes est quelque chose de naturel,
Je pensais naïvement que l'on devait avoir le même comportement que ce soit pour gérer une entreprise ou un état adopter une méthode sure et fiable, on dit même, en français, une "gestion de bon père de famille"
Les "bons pères de famille" faisaient référence non aux Rothschild ou Dassault mais plutôt aux Michelin et Bonduel, des familles structurées ayant une éthique enfin ce genre de conte. Et je ne sais comment aujourd'hui prendre les informations qui nous tombent dessus, vrai ou pas vrai? La France peut elle faire faillite?
Comment savoir? Et à quoi bon? Parfois j'essaie de comprendre, et prévoir afin de mieux gérer, d'autres fois, j'abandonne, un peu d 'aspirine en prime puisque ce type de réflexion me donne mal à la tête et que l'aspirine serait bon contre les cancers. Parfois je comprends ma grand mère, qui me disait lorsque j'étais enfant:
Penelope, à quoi bon essayer de savoir avant, lorsque cela viendra, tu sauras, n'est ce pas? Parfois ignorer évite bien des tracas.
Ma grand mère se nommait Zélie, elle était heureuse d'avoir eu une enfance préservée des apocalypses du monde, dans la ferme de ses parents, sans connaitre les horreurs que la vie lui réserverait.
En ce moment j'ai l'impression de réserver mes forces, en privilégiant ma bulle, cela n'a qu'un temps, je le sais, un jour peut être, une vérité m'explosera à la figure et que cela soit important réellement ou non, je ne pourrais plus prétendre être en "dehors de tout ça".Ce "ça," c'est mon monde, le monde où je vis avec enfants et petits enfants, que je m'inquiète ou pas, cela ne changera rien, mais j'ai toujours envie de savoir, comprendre et tenter de parer les coups, si je le peux.
Aujourd'hui je sais que nombre de français s'endettent simplement pour vivre, de fin de mois en fin de mois, ils repoussent leur désespoir, les ménages américains sont ainsi à l'origine de la crise des "subprimes" car ils ne pouvaient plus rembourser leurs prêts immobiliers, et actuellement, dans une pause, nous retenons notre souffle pour la fin d'année et de bulle immobilière galopante aux krachs possibles j'aspire à la sagesse de Zélie
Penelope, et si tu profitais de l'instant présent?
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