lundi 6 décembre 2010

Savoir montrer les dents et rugir fort!

 Notre société policée apprend aux enfants à se comporter calmement, à faire confiance à l'état, aux institutionnels : hôpital, éducation nationale.. Et à être confiant et tolérants sur la plus part des actes de notre vie quotidienne. On se fait bien souvent entuber si on ne sait pas aussi montrer les dents, payez et taisez vous!

Lhom est pacifique, il n'y peut rien, c'est à la fois dans sa nature et confirmé par son éducation très gentleman, moi, pas du tout, ce n'était ni dans ma nature profonde ni confirmé par une éducation inculquée plus ou moins laborieusement aux quatre coins du monde.

Notre jeune Guillaume fut locataire d'un studio, dans une résidence d'étudiants, qu'il quitta pour une immense coloc dans un appartement bourgeois légèrement décati, mais si chic, cependant. L'agence gérante de son studio de ses premiers pas d'étudiants  flairant probablement la jeune proie  sans défense n'hésita point. Deux mois de loyers nous furent prélevés sans raison augmentant ainsi  le dépôt de garantie, je ne me défendis que mollement tout d'abord, l'été aidant, je laissai les choses filer. Mais quand la bise fut venue, la cigale fit ses comptes et se trouvant fort dépourvue ramassa ses forces et décida de partir au front.


Je téléphonais tout d'abord pour me renseigner, chercher à comprendre, l'onctuosité rassurante de la jolie jeune  voix féminine mit rapidement un terme à mes velléités d'explications. La raison revint à mon esprit, ils m'avaient piqué du fric, cornedebidouille,   l'atermoiement fut alors de courte durée, un peu plus tard, une seconde vague de colère me saisit, je saisis mon téléphone pour râler, gronder, hurler, mugir et me transformer en cyclone dévastateur, la chose fut  ébranlée, les pigeons entraient en rébellion.

Le mur en face de moi, cependant ne semblait vouloir céder, je montais alors à mon beffroi, me saisit de l'olifant et rameuta ma tribu. Camille vint à mon secours,sans tarder, il prit mon relai et  poussa une beuglante tonitruante.Menaça d'huissiers de de mille morts, la peste et le choléra les envahiraient s'ils ne nous remboursaient pas, ce vendredi dernier délai.Camille fut convaincant, ce matin au courrier, Lhom vit bien des lettres  de la société incriminée ( grande société au demeurant )et notre compte de noisettes fut pourvu.

La morale de cette histoire? Rien ne sert d'accepter et payer, votre dû réclamez, menacez et tempêtez, si vous avez raison, et pouvez le prouver, vos dents feront reculer, sinon, d'erreur de dossiers aux factures subies vous engraisserez ces sociétés de scrupules dépourvues.

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