vendredi 23 août 2013

En commençant par la fin.

Et si je racontais par la fin? Nous avons campé la dernière nuit dans cette propriété qui fut la maison d'un oncle et d'une tante de mon mari, vendue après la disparition de leurs parents par leurs enfants n'ayant pas les moyens de l'entretenir, hélas elle fut achetée par un escroc.

Ce pèlerinage devient moins difficile pour moi, qui avais le coeur serré les premières fois de constater l'horrible décrépitude de cette maison qui fut tant aimée, je me fais peu à peu à l'idée qu'un jour le cèdre et les rhoddos survivront aux toits.


Très curieuse et ayant déjà constaté des squats, je fais  toujours un tour attentif de la maison, au matin, je ne dérogeais pas à cette habitude, je ne connais pas entièrement l'intérieur du manoir aussi  je fus heureuse de constater que les volets de la chapelle étaient ouverts et fus aussitôt visage à la fenêtre afin de découvrir l'intérieur, la surprise me laissa interloquée, un autel nappé  de blanc immaculé dans  l'entrepôt, qu'est devenu cette chapelle, une jolie statue de la Vierge,  veillée par une bougie dans un verre,  allumée. Je fus alors  persuadée que quelqu'un était dans la propriété alors que nous campions sous ces fenêtres, quelqu'un qui ne voulait pas qu'on l’aperçoive, le propriétaire sans doute, car ayant des ardoises partout?


                              Depuis les photos du bb royal anglais, je publie des photos surexposées sans honte, les belles      photos c'est Camille, pas moi.



Bignone, ampélopsis, lierre et  ronces agrippées à la vigne vierge partent à l'assaut des portes, fenêtres et malheureusement gouttières et toits.

Cette halte dans un cadre si romantique ne se termine pas par une note nostalgique, nous nous arrêtons toujours ensuite faire le plein de vivaces au Jardin du Morvan, les plantes y sont 100% rustiques, 100% françaises, donc un peu chères, certes, mais la balade dans les jardins, l'accueil si gentil toujours.

Thierry Denis nous confia son  inquiétude devant la hausse de la TVA prévue pour janvier, angoisse pour les emplois dont il est responsable dans ce si petit village, cette entreprise est capitale, le budget jardin n'est pas un budget prioritaire fragiliser les horticulteurs français est dommage, même s'ils ne représentent qu'une poignée d'emplois, ces emplois représentent la vie d'une poignée de villages.


Demain matin, je raconterai pourquoi j'aurais voulu être suisse......

1 commentaire:

Martine a dit…

Toujours émotionnant de revenir à ses sources!