vendredi 11 octobre 2013

Et pourquoi pas?




Pour Alice et Théo, Victoria et Paul, et toute la famille et les amis,  un souvenir fabuleux de mariage,  je n'avais jamais songé à regarder si on trouvait de telles vidéos, je devrais peut être le faire plus systématiquement.

Souvent, on ignore ce que l'on peut trouver sur internet, souvent ce sont des recherches vaines, parfois cela vaut mieux, d'autres fois on le regrette.

Je cherchais tout autre chose je suis tombée sur cette vidéo, et les souvenirs du mariage d'Alice et Théo me sont revenus, un si beau mariage, puis j'ai passé en revue les quatre mariages de mes enfants, si différents, si bouleversants, mes larmes retenues, mes angoisses à fleur de peau.

Je suis heureuse d'avoir fait une pause entre tous ces mariages, sinon, j'aborderais hyper blindée, genre super housewives les mariages de mes trois derniers fils, enfin, à supposer qu'ils se marient un jour. On ne sait pas, mais le souvenir des fêtes est prégnant, l'exemple encore plus, fêtes  fabuleuses qui furent données pour leurs aînés, point culminant d'un enchaînement certain, enfin enchainement de coutumes, passages obligés, préparatifs, discutions, énervements et au final un rituel bien huilé de rites de passage, .


Les mariages de mes deux filles, sont, les bornes de ces départs en série, Charlotte s'est mariée en 2000, et Alice en 2007, Yann  et Camille se marièrent en 2001 et 2005.

Ma mémoire a alors demandé à retrouver cet instant du mariage de Charlotte où je compris que ma fille partait à tout jamais.


 1492, qui pour moi, sera à jamais associée au mariage de Charlotte et Greg,  imaginez une terrasse d'un château romantique, il avait beaucoup plu, il ne pleuvait plus,  Charlotte avait froid et avait mis un châle sur ses épaules, cette musique monta, prit tout l'espace, nul ne pouvait plus parler ni même respirer,  cela m'ennuyait, je vis tout le monde se précipiter aux fenêtres et balcons, j'ai suivi, presque à regret  le mouvement, un lâcher de ballons dans ce ciel tourmenté, cela fut émouvant, je pleurais, je réalisais vraiment alors que ma fille aînée était partie, à jamais, loin, à l'image de ce nouveau monde.





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