Le moyen âge à Nosy-Be.

Ah ces cons de pauvres restés au moyen âge, ils ont osé tuer, lyncher et brûler deux ou trois occidentaux, car une rumeur enflait "Le gosse trouvé mort a été victime de la mafia du trafic d'organes!"  Midi Libre,  Le Parisien, 

Ce matin, j'entendais cela et mes premières pensées sont allées au pauvre petit garçon,  quels organes? La langue et le sexe, m'apprirent les journalistes sans frémir. La Provence, Libé

Etrange, en général les  demandes d'organes se portent plutôt sur les yeux, le coeur, les reins... Mais enfin, pénélope, ces malgaches sont cons,  ils vivent au moyen âge! Neuf enfants ont disparus à Nosy Be ces derniers temps.

Une toute petite recherche sur internet, style, tourisme sexuel en Afrique,  le Figaro,  nous apprend que Nosy-Be est réputé pour la prostitution d'enfants, autrement dit un lieu génial pour les pédophiles. On le sait depuis longtemps, les gosses du Maroc, de Thaïlande sont de la viande fraîche dont tout le monde occidental se fiche, sauf pour adopter des bébés, et où tout scandale est étouffé. En France, on ne dit rien, surtout si ce sont des personnalités qui s'amusent avec des femmes libertines ou des enfants pervers, comme le dit si bien Yves Saint Laurent dans sa seule oeuvre littéraire.

L'omerta est totale, parfois la police arrive à condamner un touriste allant trop souvent en Thaïlande, à ma connaissance aucune vieille femme n'a été condamnée pour avoir mangé de la chair trop  fraîche au Sénégal, les occidentaux, travaillent durs et ont le droit de s'amuser, trop de gens ayant du fric et un carnet d'adresses sont impliqués, les pays victimes ne disent  rien, même s'ils arrêtent des délinquants sexuels, la police se fait taper sur les doigts et les libère. M'enfin quoi c'est qui qui a des sous? C'est nous!


Ce soir, l’hôtelier dit que ce petit garçon est allé dans la chambre de ce pauvre touriste français, il ne sait pas pourquoi. Moi, je sais, je serais mère ou grand mère, là bas, j'aurais tué ces monstres pédophiles. La justice ne le faisant pas, je ferai justice moi même, les justices défaillantes entraînent parfois ce genre de réactions. Des journaux locaux s'indignent en vain: La Gazette, La tribune, et le site Pédopolis quand on arrive à le lire, c'est rare, comme la liberté de savoir, d'être informé, en démocratie.

Lorsque j'ai affirmé trouver les actes de cette population assez sains,  vouloir protéger leurs enfants, mon homme m'a dit

Certes, un peu radical, non?

Peut être, j'espère surtout extrêmement dissuasif, que les pédophiles sachent qu'ils risquent une mort affreuse, me parait normal. Cette version des faits ne sera probablement jamais publiée, les pays si pauvres ont besoin de l'argent des touristes. Triste monde.

Je me modère, j'estime peu probable l'hypothèse que ces touristes seuls sur cette île, ne soient pas  pédophiles, mais journalistes cherchant à écrire sur ce poison, ou romancier? Ou quoi encore? Je ne sais pas, il n'est pas impossible que je me trompe, mais hélas c'est l'hypothèse la plus improbable. Ce qui reste certain, est que cette île souffre des prédateurs sexuels et que cette histoire refroidira leurs ardeurs.