mercredi 9 octobre 2013

Lampedusa si je t'oublie.

                                                 Gibraltar de Abd Al Malik

Lampedusa est terre de malheur, terre de détresse, terre ou tant de gens meurent d'avoir espéré une vie meilleure.


Lampedusa enterre ses morts avec des cercueils qui portent de simples numéros. Mois après mois,  la mer apporte des cadavres sur ses plages, provoquant un immense désarroi à cette population qui  doit supporter notre échec collectif.

Les mots n'avaient plus besoin d'images pour que nous imaginions l'horreur, et même ces mots ne seront jamais assez fort pour briser le silence qui entoure notre impuissance.

Ayrault a dit qu'il fallait une réunion européenne, c'est bien, mais pour faire quoi? Copé veut réformer Shengen, serait ce suffisant? Une mondialisation de l'indifférence car on ne sait pas quoi faire. Certes, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, peut être pourrait on rendre moins misérable ce monde.


Je ne crois plus en la croissance économique de l'Europe, mieux je ne l'espère pas, je préférerais assister au décollage économique de ces pays qui semblent maudits.

Les occidentaux interviennent beaucoup en Afrique, mais est ce vraiment pour sauvegarder la paix?


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