mercredi 26 novembre 2014

Asi se aborta en Espana.

Je demande pardon à toutes les femmes qui seront blessées par ce billet, je ne souhaite pas blesser, les femmes qui ont recours à l'avortement ont déjà pour l'immense majorité tellement souffert beaucoup d'entre elles ne referaient pas cet IVG si elles avaient su.

Qu'elles sachent que leur bébé vit  quelque part, protégé par Dieu, qu'elles leur donne un prénom si ce n'est pas encore  fait et qu'elle leur parle, que ces mères et se fasse aider si elles culpabilisent, car en vrai le plus souvent elles sont les premières victimes de la société de mort où l'on vit.

Aujourd'hui on fête les 40 ans de l'IVG en France.

40 ans soit plus de 10 millions de vies humaines supprimées, cela ne parle pas vraiment, mais cela parle surement à madame Veil qui ne voulait pas celà mais qui voulait sauver les milliers de femmes qui mouraient tous les ans en France d'avortements sauvages.

 La contraception et le meilleur accueil des femmes enceintes auraient dû diminuer obligatoirement le nombre des avortements il n'en est rien.

L'avortement  en Espagne selon la pub c'est ça.


En vrai, dans la même clinique, El Bosque de Madrid, c'est cela

Attention la vidéo est choquante dans les deux dernières minutes, car elle ne cache pas la vérité, simplement, ne la regardez pas si vous êtes sensible, il s'agit vraiment de touts petits bébés que l'on y tue.





Les 40 ans de l'IVG en France  ne sont pas une fête, mais un deuil, l'IVG devait être permis mais on aurait du tout mettre en oeuvre pour aider les femmes, leur faire prendre conscience de la réalité, les aider à accueillir leur enfant, même non voulu. On en a rien fait, tuer est si simple, un peu comme pour l'euthanasie, plus facile de tuer que d'aider les gens en souffrance, plus facile, moins cher. Société de mort.


11 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est un bien triste anniversaire. Je participerai pour la deuxième fois à la Marche pour la vie, en janvier prochain.

Magali

Emma a dit…

Je trouve assez étonnant de voir qu'il y a encore des femmes pour penser que leur utérus appartient à l'état, l'église,la société, leur mari et non avant tout, à elle-même, comme c'est à elle-même de savoir si il est temps de devenir mère ou pas. Cette loi a été un vrai progrés, il n'y a qu'à écouter celles qui avant elle, avortaient dans la clandestinité, la peur, l'insalubrité, la douleur.

Emma a dit…

elleS-même c'est mieux.

Ladywaterloo a dit…

Emma, moi, je trovue redoutable que des femmes avortent sanns se rendre compte qu'elles tuent un bébé.

Je l'ai assez souvent dit, je suis pour la loi de Simone Veil mais en l'appliquant et en faisant une immense campagne pour diminuer le nmbre d'avortement jusqu'à ce qu'il devienne vraiment exceptionnel.

Dans un IVG, on l'oublie souvent, il y a TROIS personnes

1)La mère qui a tous les droits, aujourd'hui, puisqu'elle seule possède l'utéruss qui porte l'enfant
2) Le père parfois absent, parfois pas au courant, même mari légitime. Il s'agit pourtant aussi de la vie de son enfant
3) le bébé que l'on supprime, il n'a rien demandé à personne.

Anonyme a dit…

Mon utérus m'appartient, pas la vie qui grandit en lui, en moi, mais qui n'est pas moi pourtant, ni un morceau de moi. Je le ressens ainsi, en dehors de toute considération religieuse puisque je ne suis pas croyante.

Sur les forums dédiés à l'avortement, on lit souvent, à titre d'encouragement "c'est la meilleure solution, tu auras un autre enfant, plus tard, quand les conditions seront plus favorables" Tout est dans cet "autre".

Le traitement médiatique qui a été fait hier de ce sujet est bien loin de représenter toute sa complexité, notamment pour les femmes qui le vivent. Elles se retrouvent souvent très seules à vivre avec leur décision, avant mais surtout après.

Une majorité de Français pensent qu'il y a trop d'avortements. Hier je n'ai pas une seule fois entendu parler de prévention, de solutions alternatives, de soutien aux mères célibataires ou étudiantes, des conséquences sur les femmes, leurs enfants à venir... Encore moins du cheminement vers le sentiment maternel, qui peut prendre plus de quelques mois, surtout quand la grossesse n'était pas planifiée.

Et puis il y a un éventail d'opinions sur l'avortement, ce n'est pas binaire. On peut être pour, mais avec une meilleure information au préalable sur les possibles conséquences, les aides, avec des délais plus courts, on peut être contre sans être croyant, et tout en étant dans l'empathie pour les femmes qui y ont recours. Et il y a la question des pères aussi, comme le disait Lady, qui est complètement occultée.

Bref, j'ai été très attristée du discours simpliste et partial que j'ai pu entendre hier sur ce sujet difficile.

Magali

Emma a dit…

Les aider à accueillir cet enfant, même non voulu.... Que de belles paroles! Mais lorsque cette maman célibataire par exemple se retrouvera seule à élever cet enfant, avec des horaires merdiques l'obligeant à le laisser seul, ou bien seule face à une ado en crise, elles seront où hein les bonnes âmes qui se seront offusquées de la voir souhaiter avorter? Ce n'est pas un bébé qu'on tue, ne jouez pas sur les mots.

Ladywaterloo a dit…

@ Emma, c'est un bébé que l'on tue, vous parlez d'ado, vous voyez bien le bb devient ado.

Je ne jette pas de pierres aux femmes qui ont avorté, mais il faut aider les femmes à avoir une contraception solide et à garder leur bb lorsqu'elles attendent un enfant sans l'avoir voulu.

J'accuse la société de se faciliter la vie en proposant la mort aux femmes célibataires attendant un bb, mais pas de logement, pas de crèches..

Ne leur parlant même pas de solutions alternatives, donner leur bb à l'adoption, c'est compliqué, mais on doit travailler pour laisser des témoignages de leurs mères aux enfants, expliquant pourquoi elles n'ont pas pu l'élever elles mêmes, mais l'amour qu'elles ont pour lui et l'espérance d'une vie heureuse pour eux, avec éventuellement une possibilité de rencontre une fois l'enfance passée...

L'IVG est la pire des solutions, on tue un bb et tout le monde le sait, on piège ainsi des femmes désespérées.

Elles sont, je le dis en début d'article, bien plus victimes que coupables, un peu comme les femmes victimes de violences sexuelles, elles se sentent coupables, alors qu'elles n'ont reçu aucune aide/

Lyly a dit…

Pourquoi vous ne parlez que des femmes? Un enfant se fait à deux, pourquoi le debat porte uniquement sur ce qu'elles auraient du faire ce qu'elles devraient faire elles qui devraient mieux se controler plus faire attention, ne pas boire pendant le jour de l'an, ne pas avoir de gastro, ne pas avoir de pb de sante ne pas avoir de desir, pas d'accident, controle toujours controle. On exige des femmes ce que l'on n'exige pas des malades de mst, d'alcool, d'accident de voiture, des fumeurs, des diabetiques des sedentaires. Pourtant on communique sur eux aussi on depense des milliards en prevention, on ne leur dit pas autant quand meme tu l'as bien merite il fallait mieux te controler, on va pas te rembourser tes soins tu n'avais qu'a faire attention.
Quand est-ce qu'on dit aux hommes attention ta femme qui vient de vomir sa pillule peut tomber enceinte controle toi, attention une relation sexuelle peut avoir des consequences meme si aucun des deux ne l'a voulu. On polemique sur les pauvres hommes a qui les femmes imposent un avortement ou une naissance sous x, mais c'est l'arbre qui cache la foret, quid des avortements parce que le geniteur n'assume pas? D'ailleurs ce ne sont pas des salauds, ils peuvent etre tout autant perturbes, perdus devant cette surprise que les femmes, mais ils ont eu une relation sexuelle et doivent aussi l'assumer.
Un enfant se concoit à deux, se demander pourquoi il y a encore autant d'avortement et debattre uniquement sur la situation des femmes et ce qu'elles auraient du faire, pu faire c'est presque parler pour ne rien dire vu qu'on occulte completement la responsabilite de la moitie des geniteurs. Donc on ne reglera jamais le probleme. Dans la lutte contre le cancer on aide les malades en prevention mais si on ameliore pas la pratique medicale en face, les avancees ne risquent pas d'aller tres vite. Les femmes sont des humains comme les autres. Elles ne peuvent pas etre meilleures, on n'a pas a leur demander d'etre meilleures.

Ladywaterloo a dit…

Vous avez raison Lily, la contraception c'est tout le monde les hommes autant que les femmes, la conception aussi d'ailleurs.

Donc si on veut diminuer le nombre d'IVG, on doit s'adresser aux hommes autant qu'aux femmes.

La vesectomie comme la ligature des trompes est une solution lorsqu'on est sûr de ne plus vouloir d'enfant, hommes et femmes peuvent conserver sperme et ovocyte s'ils changent d'avis.

margo a dit…

Mon fils aîné, abandonné à la naissance, est très heureux d'avoir eu pour mère une femme qui ne s'est pas faite avorter. IL EST EN VIE.
Et il est notre fils par adoption.
Elle a été courageuse et a été jusqu'au bout de sa grossesse, vaillamment.
Et l'a confié à des parents pour continuer son chemin. Merci à elle.

Lyly a dit…

C'est un des paradoxes de notre securite sociale, comme la contraception feminine est en theorie remboursee, la societe francaise est encore tres mal a l'aise avec la vasectomie (et en plus s'etonne du meme probleme de perception de devirilisation dans d'autres pays comme l'inde).
Alors qu'aux usa, entre payer une contraception mensuelle ou une assurance plus chere pour une contraception feminine contre une unique petite operation pour les hommes a payer, une majorite ecrasante d'homme marie a subi une vasectomie quand le couple ne veut plus d'enfants.
C'est aussi pour ca que le debat sur la contraception hors mariage porte beaucoup sur l'abstinence aux usa, dans une societe sans securite sociale obligatoire, proposer une contraception payante comme principale solution est stupide. La on nous percevons uniquement du puritanisme, c'est aussi plutot du realisme economique.