Le dimanche 3 août 1941, quelques semaines après l'entrée en guerre de l'Allemagne contre l'URSS, l'évêque de Münster, en Rhénanie, dénonce en chaire le meurtre des handicapés par les nazis.
Mgr Clemens-August von Galen (68 ans) lance : «C'est une doctrine effrayante que celle qui cherche à justifier le meurtre d'innocents, qui autorise l'extermination de ceux qui ne sont plus capables de travailler, les infirmes, de ceux qui ont sombré dans la sénilité... N'a-t-on le droit de vivre qu'aussi longtemps que nous sommes productifs ?».
Une idéologie «progressiste»
Au début du XXe siècle, il paraît légitime que les êtres les plus faibles disparaissent et laissent la place aux êtres les mieux armés pour survivre, au nom de la sélection naturelle.
C'est ainsi qu'au début du XXe siècle sont édictées dans certains États des lois qui permettent de stériliser d'office, dans l'intérêt de la société, les personnes simples d'esprit ou handicapées, sans recours possible pour les familles et les tuteurs.
Le 14 juillet 1933 Hitler publie à son tour une loi sur la stérilisation des handicapés mentaux... Il n'y a de protestations que dans le clergé.
De l'exclusion à l'extermination
Un décret daté du 1er septembre 1939, début de la Seconde Guerre mondiale, prescrit non plus de stériliser mais de mettre à mort les handicapés ainsi que les marginaux et les dépressifs ! Le prétexte est de libérer des lits d'hôpitaux pour les futurs blessés de guerre.
Hitler confie l'opération à Karl Brandt, son médecin personnel, et à Philip Bouhler, chef de la chancellerie. Ceux-ci installent leur activité sous des noms anodins au n°4 de la Tiergartenstrasse, à Berlin, d'où son nom de code «Aktion T4».
Les fonctionnaires du T4 expérimentent différents moyens de tuerie dont le poison avant de découvrir le gaz. Dans un premier temps, ils enferment leurs victimes dans un local et y injectent les gaz d'échappement d'un camion. Très vite, le procédé se perfectionne. En janvier 1940, une quinzaine de malheureux sont conduits dans une fausse douche et asphyxiés au monoxyde de carbone. Les cadavres sont ensuite incinérés. Leurs familles sont avisées par lettre de la mort accidentelle de leur parent et invitées à récupérer les cendres. C'est une anticipation des chambres à gaz d'Auschwitz et d'ailleurs.
Environ 70.000 à 100.000 handicapés vont être ainsi assassinés en moins de deux ans. Mais malgré tous les efforts de l'administration, le secret est vite éventé
Hérodote
Hérodote
Hitler tuait les personnes handicapées, les personnes séniles, ils n'apportaient rien à la société et la déparaient tout en coûtant cher.
Aujourd'hui, les lois sur l'euthanasie, permettent dans certains pays dits avancés de tuer des personnes handicapées, même si elles ne peuvent donner leur consentement .
Le Sénat Belge vient de voter par deux tiers des voix l’euthanasie des enfants gravement malades. On croit frémir. Le programme d’élimination élaboré par Hitler a commencé de cette manière. En 1939 une femme du nom de Kressler écrivit au dictateur en demandant une aide. Himmler arriva quelques jours plus tard dans son foyer où se trouvait un enfant aveugle atrophié d’un bras et d’une jambe. Il était accompagné du Dr Brandt, médecin du Führer. Ce bienfaiteur est convaincant. Il propose aux parents d’emmener le petit. Deux jours plus tard, le Dr Catel arrive avec des SS et le prennent « pour l’endormir » pour l’éternité. Les parents consentent. Ainsi a commencé l’élimination systématique des handicapés, des aliénés mentaux, des débiles. Ceci étant un acte « d’amour et de miséricorde », est-il expliqué, « pour l’honneur du Grand Reich ». Supprimons l’expression de Grand Reich et remplaçons par celle de « la société mondialiste de consommation »… Avec les lois d’euthanasie votée par la Belgique, nous y sommes. Chaque année les euthanasies dans ce pays augmentent de 25 %. La Belgique, « ce brave petit peuple » comme on l’appelait après-guerre est entré dans le jeu du tyran soixante ans plus tard.
Média presse infos
Aujourd'hui, lorsque des mères découvrent lors d'un dépistage prénatal que leur bébé est porteur de maladie génétique ou qu'il sera handicapé, la pression sociale les pousse à mettre fin à la vie de leur bébé, il ne sera pas heureux, leur dit-on, il ne vous rendra pas heureux, vous ferez son malheur et le votre. Il est bien rare d'entendre des voix amies qui laissent vraiment le choix aux parents en les accompagnant.
Aujourd'hui en France, il ne se passe pas une semaine sans que les médias, socialistes comme Hitler, ne montent en épingle tel ou tel fait divers afin de convaincre la France entière que la loi Léonetti ne suffit pas et qu'il faut, comme en Belgique, pouvoir tuer les séniles, les handicapés, les gens en fin de vie, même les enfants, c'est plus rapide et moins cher que des soins palliatifs qui ne laissent jamais souffrir la personne et que l'on applique peu en France car il faut du personnel formé et du temps.
Aujourd'hui, en France, les gens ont peur de la mort, mais ils ont aussi peur du handicap et de la maladie, qui peut leur en vouloir? Alors l'état tout puissant, veut sortir une loi afin de rayer cette peur de nos vies, plus de handicap, plus de maladie, l'euthanasie, ou alors le suicide assisté, pour les gens souffrant trop, moralement, psychologiquement, physiquement, à croire que nous n'avons pas assez d'arsenal médicamenteux pour soulager ces souffrances, ou bien, je le crains, que l'on ne veuille pas accorder ces quelques jours, ces quelques semaines à des gens en fin de vie,même si cela demande du temps, même si cela coûte cher.
De même par souci d'économie on tuera toutes les personnes dépendantes, dès qu'elles en exprimeront le souhait plutôt que de chercher à les aider, à les accompagner, que ce soit de grands dépressifs, des personnes handicapées ou des vieillards. La vie ne vaut rien si on ne peut ni travailler ni consommer.
J'aimerais parfois être Charlotte Corday et aller tuer, ces gens qui détruisent toute l'humanité de notre société, mais je deviendrais alors criminelle pour empêcher des crimes, je ne sais ce que l'on peut faire, ce soir je trouve, tout simplement, lourd de vivre dans ce pays si hypocrite qu'il veut faire passer pour lois humanistes des lois eugénistes.
PS, la loi Léonetti, permet de donner des antalgiques afin de faire cesser toute souffrance, y compris si la dose nécessaire de ces antalgiques peuvent abréger la vie du malade.
4 commentaires:
Pour moi la chose essentielle est de ne pas laisser souffrir!
pour moi aussi, ne pas souffrir...
Je conseille vivement l'émission complément d'enquête datant de jeudi dernier à revoir sur pluzz france 2..
il y a un reportage sur les "dérives" de l'euthanasie en Belgique... une insuffisante cardiaque et qui manifestement dépressive demande une euthanasie (j'appelle cela un suicide médicalement assisté) . Une famille meurtrie par l'euthanasie de leur maman quasiment sans explication....et même une infirmière qui raconte son inquiétude sur les dérives...alors oui mourir dans la dignité est un droit, je veux simplement dire que je n'ai jamais vue de mort digne , je ne sais pas ce que sais, je ne suis peut être pas assez moderne mais que ce soit des enfants, des jeunes ou des vieux je vois la peur, l'angoisse ...je ne suis pas assez intelligent pour dire ce qui est le mieux mais "ma sensibilité " c'est : " ne soyez pas séduits par le mirage de la mort rapide", je pense que mon humble devoir d'humain c'est de ne pas m'acharner quand la cause est perdue, c'est de calmer la douleur et entourer le mourant..mais je déteste les gens qui vous disent une piqûre et on supprime la mort indigne, encore une fois ...je ne sais pas ou est la dignité , mais je ne veux pas voir arriver les dérives, pression sociale sur une personne âgée comme j'ai pu le constater dans le reportage " n'oublies pas de demander ton euthanasie! Mirage d'une société de gens "parfaits" mourant rapidement "à la demande...Je n'aime pas ce genre de société trop "parfaite" et disons le tendance "eugénique"
Je suis très partagée. En fait il n'a jamais existe de societe sans euthanasie passive. Il y a a peine 100 ans, les medecins mettaient les bebes "particuliers" dans l'auge aux cochons, en ville on laissait crever 100 000 bebes rien qu'a paris dans des orphelinats mouroirs, (selection organisee par le clerge en grande partie), il n'y a pas longtemps on ne s'acharnait plus au dela de 75 ans, il y a encore moins de 20 ans (!!!!!) la sterilisation forcee des handicapes mentaux etait de rigueur au canada en suede norvege. Ce qui s'est passe en allemagne est presque un hasard de l'histoire, a cette epoque cela aurait pu arriver dans n'importe Quel pays europeen ils etaient tous en plein delire scientisme qui n'etaient que l'evolution scientifique d'une culture deja en place.
Donc on est bien dans un changement de paradigme dans le debat sur l'euthanasie et l'avortement ce n'est pas une regression c'etait bien "pire" avant. l'euthanasie qui actuellement debattue vient dans un contexte où la passive etait massivement decidee par le corps medical sans avis des patients et de la famille. La demande de l'active est donc "coherente" dans l'evolution actuelle de la reappropriation des traitements par la famille et les patients contre la toute-puissance du corps medical qui avait court jusqu'ici.
C'est beau les principes (on en retrouvera dans toutes les epoques), mais le debat actuel est tres terre a terre, qui va payer? Parce que c'est la premiere fois où on peut choisir sciemment d'accepter l'handicap. On peut parler principe mais il y aura toujours un cas dans chaque famille où les medecins ont laisse mourir quelqu'un que la famille ne voulait pas, a contrario toujours un acharnement qui a fait souffrir la famille, un vieux qui dira qu'avant on les balancait aux cochons parce qu'on n'avaient deja pas de quoi nourir les bien-portants, une histoire d'une tante sans heritier qui est morte bizarrement en laissant le medecin legataire...pour moi l'eurhanasie est deja une realite a toujours ete une realite, et du coup là il y a juste la famille qui veut etre plus impliquee officiellement...
Enregistrer un commentaire