Hé, comment tu t'appelles?
Pierre.
Pierre c'est joli, ça vient d'où ce prénom, un peu new-âge, non?
Non, c'est beaucoup plus ancien.
Oufff, alors je en vois pas, nan, nan, arrêtes, ne me dis pas que tu es?
Que je suis quoi?
Chrétien, enfin tu vois les gens qui croyaient qu'un gars est mort et a revécu??
Je suis chrétien, enfin, juste d'origine..
Ouhhhh, le truc de oufs, c'est génial, original et tout.
Je ne trouve pas, c'est la honte surtout, mes potes m'appellent Caillou, ou alors Père, grave quoi.
L'Express
Ci dessus les prénoms les plus donnés en 2012, à Bruxelles, c'est clair, pas un prénom chrétien, (Adam est polyvalent, musulman ou protestant, peu de cathos l'utilisent, si vous voulez ôtez le, cela ne change pas grand chose). A Charleroi, en revanche, chez les filles aucun prénom chrétien, même s'ils peuvent être donné par des chrétiens, sauf peut être Giulia, qui me semble est Juliette en italien, Chloé est la déesse ds moissons grecque, et Emma est un diminutif d'Emmanuelle comme Léa, peut être Isabelle, Elsa et Lilou, diminutifs d'Elisabeth...
Côté gars, Gabriel, Nathan et Louis, sauvent les origines, mais sinon? Du méli-mélo, Hugo étant le diminutif de Hugues etc...
Alors lorsqu'on nie le grand remplacement , rempalcement de la population européenne d'origine chrétienne par une population aculturelle voire musulmane, je crois que l'on a tort.
Le grand changement de la population a lieu, il est presque terminé, les gens ne connaissent plus rien de leurs pays, de leurs culture, de la religion de leurs ancêtres, les médias font un bougli-malgui de tout, tout se vaut, rien n'est plus souhaitable qu'autre chose, tout se vaut.
Nous perdons nos valeurs, notre culture, nos habitudes, notre religion, nous perdons tout, est ce dramatique? Je ne sais pas, je ne souhaite pas ce grand remplacement, mais je ne suis que moi, et la démocratie c'est nous. Mais le "nous" est il conscient de ce grand remplacement?
Ne vous inquietez pas, on manipule nos gosses, on les formate pile-poil, les enfants apprenent à tout accepter, tout, cela fait partie de notre vivre ensemble et tant pis si on perd nos repères.
Mali vit en France et cueille des marguerites avec Rose, Maurice vit au Mali et cueille des noix de coco avec Marguerite, France vit à l’île Maurice et cueille des roses avec Coco. Ils ont une maison pour s’abriter, une famille pour s’aimer, une école pour étudier et une balançoire pour rêver.
Fnac
18 commentaires:
Je suis française depuis bien des générations, je me suis mariée avec une personne naturalisée depuis 30 ans, nos enfants ont deux prénoms, le premier originaire du pays de mon mari, le second du mien. C'est moi qui ait fait le choix de leur donner en premier un prénom étranger, car c'était un lien de plus avec leurs origines paternelles, moins fort que les miennes, par la force des choses.
Je ne regrette pas ce choix, je ne considère pas que mes enfants contribuent à ce fantasme de l'extrême droite : le grand remplacement.
Je considère qu'ils sont une richesse pour la France de par leur différences (ma fille l'avait d'ailleurs souligné en entretien de prépa pour les préparations aux concours, et cela avait été apprécié par ses enseignants, heureusement non limités par de tels réflexes de repli).
Pour moi, le métissage est une chance et non un appauvrissement.
Penses tu, comme Eric Zeimour, que Carla aurait du donner un prénom français à sa fille ?
En mécanique on remplace ce qui ne marche pas. En démographie, je ne sais pas. M'est avis qu'un peuple femelle est plus facilement remplacé. C'est de Nietzche, je crois.
Je préfère les prénoms cités aux prénoms de célébrités (?) des feuilletons américains. Kévin, Kelly, Dylan. Quand un de ces enfants rentre dans mon cabinet, en général le ma première impression est souvent la bonne. Tous les enfants sont mignons, cependant. J'ai un contre-exemple, un Ethan parfait, gosse adorable et parents super-bien!
Les parents de mon mari sont arrivés en France il y a plus de cinquante ans. Mon mari a un peu souffert de son prénom, très difficile à prononcer ici.
Nous avons choisi pour nos enfants des prénoms traditionnels, un brin rétro. En second ils ont un prénom qui a été choisi par leurs grands-parents paternels, avec des significations bien précises respectant leurs traditions et leur culture. En troisième position vient le prénom de leur grand-parent maternel, en hommage. Tout cela a été bien réfléchi, je pense que le choix d'un prénom pour son enfant n'est pas anodin, d'où l’intérêt de cet article et de celui de Fredi M..
Je ne crois pas que le métissage soit une richesse particulière. Je suis toujours un peu embarrassée quand on me dit que que mes enfants sont magnifiques, parce "les enfants métisses sont souvent les plus beaux, le mélange donne des enfants très réussis". Et les tout blancs, les tout noirs, les tout jaunes, ils sont moins bien? A terme le métissage c'est la neutralisation de toutes les différences, on peut donc le voir aussi finalement comme un appauvrissement.
Mon mari, à la question de ses origines, répond "landaises", je guette toujours la réaction en face, très amusante souvent. Ils ne le fait pas par provocation pourtant, c'est la réponse qui vient de son ressenti. Ce qui me fait penser au livre "Je suis noir, et je n'aime pas le manioc", c'est tout à fait cela dans l'idée.
Mes enfants ne seront pas une richesse pour la France de par leur métissage, mais simplement parce qu'ils seront de bons citoyens, profondément attachés à leur pays, enfin je l'espère.
On peut aller très loin quand on a des racines solides. J'espère qu'ils seront citoyens français avant d'être des citoyens du monde sans ancrage.
Magali
Mes grand-parents sont arrivés en France dans l'entre deux guerres. On m'a toujours dit que quand on arrive chez les autres, on fait comme eux. "A Rome, fais comme les romains". Mes ancêtres savaient ce qu'ils devaient à ce pays.
Je me sens français à 100%, malgré mon nom, et je le revendique.
Je ne ressens pas le besoin de me prévaloir d'origines étrangères pour me sentir plus que les autres bien que vivant dans cette France où on apprend aux enfants qu'ils doivent avoir honte d'être blancs et français de souche.
Le prénom qu'on donne à ses enfants, comme le lieu où on souhaite se faire enterrer, en dit long sur la volonté que l'on a de faire sienne une terre, de se fondre ou pas dans un peuple.
Mes enfants portent des prénoms "traditionnels", mais le vent tourne et forcit tous les ans . Appeler son fils Mathieu, par exemple, en en 2014 en France, c'est un peu comme si on le nommait Moïse en 1920 en Allemagne.
Je ne crois pas que le remplacement de population soit presque achevé, Lady. Il ne fait que commencer, au contraire.
Alfred parle d'une France où "on apprend aux enfants qu'ils doivent avoir honte d'être blancs et français de souche. "
Je ne connais pas cette France, je me demande où il vit !
Mon fils a été victime de racisme au collège, une gamine bien française et bien précoce (c'était en 6ème !) voulait sortir avec lui, et comme il l'avait dédaigné, il s'est ramassé une insulte sur ses origines, qui a été rapportée à son professeur principal qui en a profité pour donner une leçon de civisme à la classe.
Il n'a pas pu entrer dans une boite de nuit (la seule et unique fois où il s'y est essayé) et son copain, normand de souche, tellement choqué, ne l'a évidemment pas laissé tomber.
Ma fille s'est vu insulter en maternelle (!) par une gamine jalouse qui ne voulait pas qu'elle copine avec une autre petite fille. Les parents, de cette dernière (chercheur et professeur), ont été prévenus par sa nounou de cette histoire, et nous ont invité pour en parler : est née une amitié entre nos deux filles pour plusieurs années.
Mon plus jeune fils lui aussi a subi le racisme dans la France profonde (dans l'Allier, dans une sorte de petite colonie de vacances chez sa grand-mère), il s'est battu avec ce français pur souche et ne nous en pas parlé : ce sont les bénévoles ( des gens formidables) qui s'occupaient des enfants, qui en ont parlé ensuite à ma mère, pour lui expliquer que là aussi, ils avaient essayé de raisonner ces gamins stupides et bornés.
Dans ces trois cas de figure (il y a en eu sûrement d'autres, ils ne me racontent pas tout...), ils ont eu la chance de rencontrer, en face de la bêtise et de la méchanceté la plus crasse, des adultes intelligents qui ont su corriger le tir... Je leur en suis reconnaissante à jamais !
Maintenant, si vous connaissez des anecdotes ou de vilains gamins métissés font souffrir le martyre à de petits français (en les empêchant de manger leur pain au chocolat par ex), cela ne m'étonnera pas, car rien ne devrait m'étonner ici !
@Sophie :
Vous confondez le racisme ordinaire, ou la xénophobie, qui se retrouvent malheureusement pratiquement partout ou il y a cohabitation de divers ethnies dans un contexte de concurrence et de ressentiment réel ou fantasmé, et que je déplore autant que vous, et l'idéologie culpabilisante envers le français de souche, que je vois se répandre depuis les années Mitterrand et de plus en plus vite à mesure que le temps passe.
On instille la culpabilité blanche dans la tête de nos enfants, par exemple en insistant sur l'enseignement de la traite négrière transatlantique et en occultant sciemment et de l'aveu même de la ministre qui a été à l'origine de ce qui est à l'évidence une loi raciste, d'autres crimes du même ordre comme la traite trans-saharienne, au prétexte qu'il ne faut pas stigmatiser les petits arabes de nos banlieues. Ce n'est qu'un exemple, on leur dit aussi que les croisades consistaient pour des chrétiens à imposer leur religion aux musulmans du proche orient, que la France n'a gagné la guerre de 14 que grâce aux tirailleurs sénégalais qui auraient été sacrifiés sans état d'âme, etc. Mais cela ne s'arrète bien sûr pas à l'enseignement, loin s'en faut. La sphère "intellectuelle" et artistique martèle depuis des décennies que le français est un gros beauf con et raciste, qu'en gros n'importe quel individu est plus sympathique, pourvu qu'il ne soit pas français de souche, et que ce dernier peut à la rigueur se racheter si il fait la preuve permanente qu'il est adepte des idées de gauche.
Bref, vous confondez les réflexes excessifs dictés par des sentiment d'appartenance à un groupe et de rejet de ceux qui appartiennent à d'autres groupes vécus comme concurrents ou carrément conquérants,avec un auto-racisme de plus en plus constitutif de notre sphère culturelle.
Et vous aves raison, les exemples de xénophobie en sens inverse de ceux que vous avez mentionnés, ne manquent pas. Simplement, on n'appelle pas ça du racisme, puisque c'est bien connu, seuls les blancs sont racistes.
@ Sophie: Je suis profondément choquée que vous parliez en ces termes: "gamins stupides et bornés","bêtise et de la méchanceté la plus crasse", de querelles d'enfants de moins de 12 ans!!! si on laisse de côté l'entrée en boîte de nuit dont le videur ne saurait être un gamin stupide et borné a priori (quoi que...)!
Dans leurs différends les enfants se lancent toutes sortes de piques, particulièrement à un âge où leur but est de se fondre dans une sorte de normalité sociale et développer leur sentiment d'appartenance au groupe après la famille.
Certes ils utilisent la couleur de peau (si elle leur semble différente, donc si les rues sont peuplées de toutes les couleurs les gosses n'y pensent même pas) l'origine, mais aussi tout ce qui leur semble différent du modèle de référence, à savoir leur famille. Un divorce, une personne en surpoids, le bégaiement, les vêtements, la présence ou l'absence de frères et soeurs, le fait d'avoir vu ou non le dernier walt disney... Pitié, ne prêtez pas aux querelles de maternelle d'autres intentions!
Et si la gamine de 12 ans dédaignée par votre fils vous a semblé raciste, rappelez-vous qu'elle voulait en 1° intention sortir avec lui (si jeune!)!
Bref, on est toujours blessé lorsqu'on s'en prend à nos enfants. Mais pitié, ne jugez pas si sévèrement les gosses, et ne traitez pas cela sur le même pied que le racisme conscient de certains adultes.
Vous avez raison, Alice, j'y ai été un peu fort avec ces gamins qui ne reproduisaient probablement que ce qu'ils entendaient chez eux (comme la gamine qui agitait une banane au passage de Taubira, que François Morel avait traité de petite conne sur France Inter, en le regrettant ensuite, car seuls les parents étaient à blâmer...)
Mais ce n'est pas ce qu'explique Alice! Elle dit que les enfants réagissent de manière épidermique et spontanée à la première différence visible chez un individu. La couleur de peau de vos enfants, le handicap de mon petit dernier, etc. Cela ne fait pas d'eux d'ignobles racistes, et ils ne l'ont pas forcément appris de leurs parents. Pourquoi voulez-vous qu'il y ait nécessairement un coupable mal intentionné derrière ça? .Croyez-vous que les enfants apprennent à se curer le nez avec le doigt en observant leurs parents? Il y a de mauvais penchant qu'on prend tout seul et sans en avoir conscience.
Ben voyons ! la gamine qui agite une banane au passage de Taubira a trouvé ça toute seule !
Je suis d'accord avec anonyme quand il ou elle dit qu'il ne voit pas en quoi le métissage est une chance.
Une personne est une personne. Point.
Lui donner plus d'importance, de qualités, de charme ou de beauté supposée parce qu'issue d'un mélange est profondément stupide.
Par contre c'est très à la mode en ce moment de "sortir" avec un ou une métisse (dans les banlieues) je ne sais pas pourquoi, et bien vu aussi de venir de loin.
A tel point que les pauvres blancs d'une classe de lycée s'inventent parfois des origines peu vérifiables pour faire bien. Ma dernière fille qui vient de passer son bac me racontait cela l'an dernier. Et ça la faisait bien rigoler.
Mes enfants adoptifs, originaires d'Afrique de l'est, portent pour certains leur prénom d'origine et pour l'une d'elle un prénom plus facilement prononçable, même si nous le regrettons un peu maintenant.
Mais quand ils sont petits ils n'aiment pas trop porter un prénom trop singulier surtout dans la petite école dans laquelle ils allaient.
@Sophie :
Je réagissais à votre message dans lequel vous relatiez les mésaventures vécues par vos enfants . vous n'avez mentionné l'histoire de Taubira qu'ensuite.
Je me suis mal exprimée et je m'en excuse : en parlant de richesse à propos du métissage, j'entends plus grande ouverture d'esprit, moins de préjugés, entre autres, ce qui, je pense, ne peut être que bénéfique pour notre vivre en société.
Je suis d'accord que les enfants sont souvent cruels entre eux et cherchent la différence. Je citais ces exemples pour montrer que le racisme a été vécu par mes enfants (et pas que ces fois là) mais que je n'ai JAMAIS entendu parler de cas de racisme anti-blanc dans mon entourage ! J'en ai entendu parler sur des sites comme celui-ci, mais je pense qu'il s'agit plus d'une psychose servant à alimenter cette crainte du "grand remplacement " !
Je vois à l'oeuvre le racisme bien souvent, par ex, dans un train de banlieue parisien, des contrôleurs se sont livrés uniquement à leur contrôle auprès d'une mère de famille noire, délaissant les autres passagers blancs, j'ai proposé de montrer mon billet spontanément au contrôleur, ce qui l'a un peu étonné... Quand je vais à Paris, cela, je le constate quotidiennement.
Est-on ouvert d'esprit quand on ne sait voir le racisme que chez les blancs? N'est-ce pas aussi une forme de préjugé?
Je devais avoir treize ans, j'étais avec ma meilleure amie, d'origine algérienne par son papa. Nous étions dans la cuisine avec un ami de la famille, étudiant marocain, qui préparait du thé à la menthe. Il nous dit "vous êtes mignonnes toutes les deux, dans votre genre, pourtant pour moi, il n'y a pas photo, tenez, regardez ces deux verres" Et là il pose devant nous, côte à côte un petit verre à thé coloré avec des décorations dorées, et un verre tout blanc, comme ceux de la cantine, avec un chiffre dessous. Et de conclure, très content de lui :"Alors, lequel est le plus beau?"
Mes beaux-parents ont eu beaucoup de mal à m'accepter, parce que je ne suis pas de leur origine. Si cela avait été l'inverse, des blancs rejetant le compagnon d'origine immigrée de leur fille, on y aurait vu du racisme. Je ne l'ai pas vu ainsi, j'ai compris leurs doutes et leurs craintes face à notre couple mixte.
Combien de fois m'a t-on traitée de raciste, parce que blanche. J'avais
eu le tort de rappeler des règles de vivre-ensemble, ne pas couper la file d'attente, mettre le son à fond de sa musique dans un transport en commun etc. J'ai même été "raciste" pour avoir refusé une cigarette... Mais ça c'était avant, aujourd'hui, je suis mère de trois enfants, je me tais, j'ai peur. J'ai vu tellement de choses dans le métro parisien... Ce ne sont pas des fantasmes Sophie.
Toujours dans les transports, combien de fois ai-je observé des contrôleurs arrêter une vieille dame, mais fermer les yeux sur une bande sautant par dessus les tourniquets avec le plus grand naturel?
Le racisme et les préjugés n'ont pas de couleur. On peut être raciste entre gens de couleur, entre ethnies. En Asie, j'ai entendu des propos teintés de dégouts et de mépris de jeunes femmes philippines parlant des Indiens.
Pour le racisme anti-blanc, souvent doublé d'un "racisme" anti-bon élève dans certaines banlieues, on peut lire des témoignages dans le livre "le racisme anti-blanc" de Tarik Yildiz.
Récemment nous avons eu confirmation qu'on peut dire que les Français sont râleurs, les néerlandais radins, les blancs racistes, mais "les joueurs Africains sont comme ci ou comme ça..." là c'est forcément du racisme caractérisé...
A force de voir le mal partout, on banalise le racisme, et on enferme les gens dans des stéréotypes, le méchant blanc et la personne de couleur dans un statut de victime.
Magali
La principale caractéristique du racisme anti blanc, c'est qu'il est nié. C'est l'effet de la pensée unique : ce qui est nié ou simplement dont on ne parle pas, n'existe pas. Mieux, celui qui le dénonce est suspectable de racisme, l'autre, le "vrai".
Les antiracistes fonctionnent comme le contraire de de Saint Thomas : ils ne voient que ce qu'ils croient.
Quant au fantasme du grand remplacement, il est du même ordre que le "sentiment" d'insécurité.
La principale caractéristique du racisme anti blanc, c'est qu'il est nié. C'est l'effet de la pensée unique : ce qui est nié ou simplement dont on ne parle pas, n'existe pas. Mieux, celui qui le dénonce est suspectable de racisme, l'autre, le "vrai".
Les antiracistes fonctionnent comme le contraire de de Saint Thomas : ils ne voient que ce qu'ils croient.
Quant au fantasme du grand remplacement, il est du même ordre que le "sentiment" d'insécurité.
Je trouve débile de croire qu'il y a plus grande richesse d'esprit dans le métissage, en faire la remarque me semble marquer un manque de richesse d'esprit.
En quoi un gamin, tout blanc ou tout noir serait-il issu d'une famille moinr riche culturellement qu'un métis? L'inverse est naturellement vrai, aussi.
Je crois qu'il y a deux choses différentes, la couleur de la peau (dont je me contrefiche) on peut comme dit Alice être grand et maigre ou petit et gros, blond ou roux, la peau trop blanche ou trop noire s'en faire moquer par bêtise mais là n'est pas l'important, l'important est dans la culture de la famille dont on est issu et l'acceptation de la culture du pays où l'on vit.
Si je m'étais installée à l'étranger j'aurais donné des prénoms mixtes à mes enfants, simplement pour éviter toute stigmatisation et par politesse aussi. Le prénom est non pas seulement le reflet du passé mais ce que vous voulez pour l'avenir de votre enfant.
Les listes de prénoms donnés ne sont pas le fruit de mon imagination mais une réalité consternante, un changement de culture, pire une aculturation.
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