lundi 14 mars 2016

L'après nucléaire.

Vous souvenez vous après Fukushima, l'Allemagne avait décidé de cesser de produire de l'énergie nuclaire, fermer ces vieilles centrales et se tourner vers des énergies renouvelables, c'était il y a 5 ans.


En 5 ans  de transition énergétique qu'ont ils fait? Ils ont  fermé des vieilles centrales, couvert l'Allemagne d'éoliennes et rouvert des vieilles centrales au charbon.

Selon la dernière édition de l'Index de la transition énergétique, compilé tous les six mois par le cabinet de conseil McKinsey pour faire le point sur l'état d'avancement de 15 composantes du projet, « pour la première fois depuis plus de quatre ans, la majorité des indicateurs sont négatifs », c'est-à-dire que la réalisation de plusieurs objectifs est « irréaliste ». Parmi eux, la maîtrise des coûts - les ménages allemands paient leur courant 41 % plus cher que les autres Européens, selon McKinsey - et les émissions de dioxyde de carbone (CO2) qui ne baissent pas.....C'est le constat amer de la transition énergétique : l'essor des renouvelables s'accompagne d'une augmentation des émissions de CO2 »,  Et dans l'énergie, « il faut maintenant nous tourner vers la question : comment se passer du charbon ? », plaide Régine Günther. Avec une part de 42 % de la production de courant, le lignite et la houille plombent le bilan climatique.


Le Point

Il faut dire la vérité aux citoyens, en l'état actuel de nos techniques, nous ne pouvons pas nous passer du nucléaire, ou alors il faudrait baisser sérieusement notre consommation d'électricité.







Baisser la consommation d'électricité est pas une perspective sur laquelle se penche sérieusement les gouvernements, sinon, ils ne favoriseraient pas l'augmentation du parc automobile de  voitures électriques, les voitures électrique, roulent à l'électricité, ce que semble oublier beaucoup d'écolos.

Un monde moderne devrait s'engager pourtant à baisser sa consommation d'électricité et plus largement d'énergies qu'elles soient renouvelables ou pas, cela passera par une modification de nos comportements, baisser le chauffage l'hiver et la climatisation l'été, cesser d'illuminer nos villes été comme hiver presque toute la nuit...

Une modération dans tous nos comportements qui ne sera pas sans effet sur notre façon de consommer. Avons nous besoin d'un quatrième maillot de bain? D'une huitième paire d'escarpins? La séance chez le coiffeur de cette semaine est-elle nécessaire?  Doit-on vraiment aller au ski, skier dsur des pistes qui n'existent que parcequ'elles ont été enneigées artificiellement, damées...  Quel bilan écologique dans notre faàon de vivre de tous les jours,  Ce journal? Cette baguette dont la moitié ira à la poubelle?


Nous sommes de plus en plus nombreux à devenir vigilant sur l'impact de notre façon de vivre, certains le font de manière radicale, d'autres se contentent juste de pousser le curseur vers un peu plus de modération.  Il est évident pourtant qu'aller à vélo faire son marché bio ne suffira pas à faire changer vraiment les choses, il est amusant de constater que les bobos à vélo sont souvent les mêmes qui partent au bout du monde en vacances et qui sous un couvert honorable de changement au quotidien ne changent en fait strictement rien, la bonne conscience étouffant toute analyse.

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