mardi 17 juillet 2012

Le chat "Ribery"

Je viens d'avoir Valentin au téléphone, il m'a dit me téléphoner souvent, il y avait huit jours où certes j'avais des nouvelles par la bande, mais pas directement par lui, pas si souvent que ça, donc pour moi.

Il m'a dit, tant de choses. De ses découvertes de la boite de sa belle soeur, de sa joie de faire ce stage dans de si bonnes conditions et tant d'autres choses.J'ai retrouvé mon fils avec ses enthousiasmes et parfois, aussi ses incompréhensions, quand ses potes ne peuvent être aussi libres que lui, dans leurs têtes ou leurs familles, j'ai essayé d'expliquer mais toutes ces difficultés sont si étrangères à Valentin.

Nous avons bavardé de choses et d'autres et aussi du chat de Camille et Amélie, MAM, de son premier nom. Amélie l'a écrasé, enfin a écrasé sa tête, il y a deux mois, en démarrant sans que le chat n'y prennant garde, s'échappe de sa sieste sous sa roue. De nombreuses opérations et soins plus tard, le chat est là, est il plus prudent, je ne sais pas, mes enfants,  meurtris, l'ont fait opérer et soigner  là, où moi, je l'aurais fait piquer. Ce chat a perdu un oeil, et , je crois une partie de la mâchoire, mais pas sa joie de vivre.

Valentin, sensible m'a dit Ce chat, c'est Franck Ribery, en chat! J'ai imaginé, et trouvé que c'était surement bien vu, sauf que ce chat est bien élevé et castré! pardon si vous je vous choque Je ne l'ai pas dit à Valentin, naturellement, il en eut été  surpris pour le moins.


Je me suis souvenue en raccrochant de tous les départs de mes enfants et quoi que j'en ai dit et surtout quoi que je me sois autorisée de penser, j'en ai toujours été malheureuse.


Charlotte a été accompagnée à Lyon, alors que je pleurais , le plus silencieusement possible, à l'avant de la voiture, je crois qu'elle n'a pas trop remarqué. Le départ de  Yann  que je ne pouvais accompagner fut une horreur pour moi et surement un de mes plus grand remord, et ainsi de suite, ne réussit on jamais le départ de ses enfants?


Je crois que je me suis fait à l'idée du départ de mes enfants pour Guillaume, j'ai pleuré tant et plus et compris que c'était normal, je suis heureuse de les voir prendre leurs vies en main et triste car je suis orpheline d'eux. 


Je suis une mère normale, désespérément normale. j'aimerais tout et son contraire. Des enfants foudre de guerre conquérant le monde à 16ans et mes petits lapins, revenant au bercail jusqu'à pas d'âge, ayant du mal à nous quitter, enfin, pas vraiment cela, je suis normale, juste, normale, enfin, je crois.







7 commentaires:

Sophie a dit…

Je compatis et je te comprends, car je vais voir ma fille quitter le nid en septembre ...
Elle n'habite plus chez nous depuis qu'elle fait son école de commerce à Lyon en fait, mais Grenoble est si près qu'elle venait à la maison au moins deux fois par moi et elle est chez nous depuis le mois de mai jusqu'à son stage de fin d'études.
Je sais qu'à la rentrée, quand elle ira vivre à Paris, ce ne sera plus du tout la même chose et que je perdrai cette complicité qui n'existe qu'entre une fille et sa mère ...
Mon plus jeune fils sera encore à la maison pour sa deuxième année de prépa mais compte bien prendre le large lorsqu'il intègrera une école d'ingénieurs ...
Bref ça sent le roussi !

mariannette a dit…

et ici, il est revenu en février et c'est pas facile non plus
en échec
la situation n'est pas encore résolu

Anne** a dit…

Tu as bien de la chance d'être "normale", c'est sûrement très rassurant.

Francine a dit…

Quand ils sont partis on retrouve aussi beaucoup de légèreté !
mon fils vient de revenir du Bénin où il avait passé un an (avec un cuisinier/employé de maison/nounou), c'est un peu difficile de trouver 3 paires de chaussures taille 47 dans le séjour... même si on aime leur propriétaire.

Martine a dit…

J'ai le souvenir d'un vide mais aussi d'une grande tranquillité d'esprit: ils vivaient leur vie et je ne tremblais plus quand ils rentraient 1/4 d'heure en retard. Je devenais plus zen!
Là je vais déménager et je suis triste, non pas de déménager mais parce que c'est moi qui quitte ma fille aînée et ses deux enfants qui m'ont aussi confiée leur désarroi de nois voir partir. Et pourtant je n'avais nullement envie de rester dans le midi. mais à 1 mois et demi du déménagement, je me demande si j'ai eu raison. Ambivalence des sentiments, quand tu nous tiens. C'est vrai que je serai plus près de mes deux autres petits enfants mais quand même, ils ont sûrement moins bersoin de moi car ils ont leurs deux parents. Je trouverai d'autres choses et une vie plus nature!!!

mariannette a dit…

OUF, la situation a évolué, et je te le dis, Lady, car tu dois connaître, FL, est accepté à G de B...
les parents respirent et je crois que FL stresse déjà,
bref la vie reprend...

Ladywaterloo a dit…

Je suis parfois "normale" et cela me rassure^^^^

@ Mariannette, bravo! je suis heureuse avec vous.

Il faut faire confiance, mais peut être aussi faire des provisions d'Euphytose, stresser est normal que cela vous empêche de réussir scandaleux, peut être en parler à un médecin que l'on connait bien...