vendredi 13 juillet 2012

Quelques jours après...

Depuis quelques jours la maison reprend peu à peu son aspect coutumier, les bouquets ont été défaits d'autres recomposés, les nappes lavées et repassées, toutes les chambres refaites, linges de toilettes et draps remis en place.Les frigos et congélateurs supplémentaires ont été débranchés, les restes à peu près éclusés, certains hélas jetés.  Ce matin j'ai fait tourner ma dernière machine "d'après-fête"  et  en mettant à laver les tabliers de cuisine, j'ai repensé à tous ces préparatifs, tous ces rituels d'avant fêtes qui rendent une fête maison si prégnante bien que très fatigante.

Charlotte et moi avons préparé sans nous arrêter pendant trois jours les plats que nous allions servir, parallèlement je préparais aussi les repas d'avant et ceux d'après, à chaque fois je pense à Marthe et Marie, mais aussi aux livres que j'ai lu sur les fêtes juives et leurs préparatifs par les femmes, les religions sont différentes mais les préparatifs, finalement pas si différents.

Malgré les 22 personnes vivant à la maison, à l'heure H, juste avant de partir à la maison tout doit être prêt: les tables dressées ici ou là, quatre dans la salle à manger, dont une minuscule pour Victoria et Louis, une dans la véranda, le salon restant dégagé afin de préserver un espace pour l'apéritif, la maison se devait être pimpante, multiples bouquets apportant le soleil qui semblait devoir faire défaut, ménage impeccable afin que tous se sentent à l'aise partout. la piscine était cadenassée, la pelouse avait son herbe tondue de frais. Nous avions tous travaillé afin que Charlotte, Greg et nous soyons heureux et fiers  de fêter à la maison ce nouveau baptisé.


Le baptême a été célébré par un prêtre de "famille", prêtre qui a baptisé mon cinquième petit enfant, connaissant la famille, il n'hésite plus à nous rejoindre pour déjeuner à chaque fête qu'il célèbre avec nous. Cette cérémonie religieuse a été très joliment préparée par Charlotte et son mari, le prêtre adorant les enfants les a fait  participé au maximum, portant le seau d'eau qu'il a béni et bien sur les lumières qui symbolisent la Présence, la Vie,  Dieu qui est avec nous sur la terre.


Il y a eu, cette fois ci, encore, beau temps, le soleil,  finalement  fut presque de la partie, et cela nous permit de rester dehors, les sourires et rires, les confidences et les choses convenues, les mini-drames aussi et ces impressions de moissons parfois merveilleuses et aussi si je me retourne parfois un peu pourries, quoi que j'en aimerais.



Et peut à peu les choses rentrent dans l'ordre, le nouveau  né, braille, le geeker d'Hubert geeke, Victoria s'amuse et nous amuse...



                                                      Victoria,  hier, avec l'autorisation d'Alice.


3 commentaires:

Ladywaterloo a dit…

Je me commente moi, d'abord, ces moissons pourries sont celles de ma famille de naissance, donc de mes relations avec maman qui ne peuvent s’arranger, maman faisant mine que tout fut idéal, ou presque. Le reste, fut parfait, enfin autant que faire se peut!

Martine a dit…

Il faut bien qu'il y ait un petit grain de sable dans le parfait puisque le parfait n'existe pas, n'est-ce pas?

Mariannette a dit…

si le parfait existe,
enfin la parfaite,
c'est moi....
ça rime avec ....