jeudi 26 juillet 2012

Un château de passion, Boussac.

J'avais écarté autrefois le Château de Boussac de ma liste de vieilles pierres à voir, car il est réputé pour sa collection de tapisseries, et je l'avoue j'ai horreur de ça, tout au moins je  trouve généralement les tapisseries anciennes sombres et ennuyeuses. Il y a deux jours amollie par la chaleur, j'ai proposé à mon mari cette visite sur le chemin du retour en ayant oublié ce "détail".

Château d'une vie, château de passion, je vous recommande la lecture de cet article de "L"écho du Berry", qui raconte la fantastique aventure d'un jeune ménage achetant un château en ruines.



Amour, passion, renoncement, et joie de voir aboutir tous ses efforts dans milles résultats extraordinaires,  de si nombreuses collections présentées avec goût, bouquet de bouchons de carafe en cristal,  vieux séchoir de bouteilles présentant une collection de panière à pain en tôles peintes, coffre d'une chambre débordant de vieilles boîtes à épingles de couturières fortunées, meubles curieux et amusants et tapisseries naturellement ...

Le château est partout orné de fleurs fraîches, délicat bouquet de pois de senteur dans la chambre de George Sand aux  bouquets majestueux dans la salle des gardes jusqu'au bouquet de légumes et fruits de saison dans la cuisine.




Je ne fut pas très surprise de découvrir la maîtresse des lieux, Bernadette Blondeau en simple tenue de travail en train de recomposer un bouquet qui l'avait lâché traîtreusement de nuit. Au détour d'une question posée à notre jeune guide, elle ne put s'empêcher d'ôter ses gants de ménage et de reprendre la visite, commentant les objets et tapisseries, faisant pour une fois de ce vieux truc mort, quelque chose de vivant voire d’intéressant, la passion qui l'habite lui fait animer les choses qu'elle aime.


Elle nous avoua toujours se lever dès six heures pour travailler et avoir encore tant de projets! Un hectare de toitures attendent de finir d'être rénovées.






Ce château réserve bien des surprises de pièce en pièce on traverse les siècles,  et un jour, dans les combles, Les Blondeau, laisseront un salon XX en témoignage pour le futur.

1 commentaire:

jacqueline a dit…

Joie de voir ces maisons vivre ou revivre.