lundi 16 juin 2014

Une France d'artistes.

 9 060 allocataires en 1984, 41 038 en 1991, et 106 000 en 2013   Wikipédia

En 1984 la France était plongée dans l'obscurité de la non-culture, aujourd'hui elle crève sous la lumière des projecteurs et surtout  ploie sous le poids des allocations chômage versées aux intermittents du spectacle dix fois plus nombreux qu'il y a vingt ans.

Je ne sais pas si vous avez remarqué, et cela n'a rien à voir avec mon propos, mais quoi que..  Lorsqu'on se promène dans un village so typical français , en secouant la France il en tombe des milliers, maints villages sont des villages d'artistes, potiers, sculpteurs, peintres..  En général leurs boutiques sont désertes, mais de quoi vivent donc ces gens là? Intriguée je me suis posée la question à voix haute lors de notre dernière virée, mon mari m'a répondu

Oh d'allocs diverses, le RSA, allocations logements, un peu de travail au black ici ou là.. Enfin tu vois.

J'ai vu. j'ai vu surtout que la France entretient beaucoup trop de gens qui ne bossent pas vraiment, la barque trop chargée coule, mais personne ne veut lâcher ne serait ce qu'un peu de ses acquis sociaux. La SNCF, les intermittents, tous s'accrochent à ce navire qui prend flot.

La France fait vivre 10 fois plus d'intermittents qu'il y a vingt ans, c'est stupide, ces gens là n'ont aucun avenir; c'est nul, ces gens là, n'auront pas de retraite... Quelque chose de pitoyable et  profondèment navrant,  car, à moins d'avoir un grand talent, l'art doit rester un loisir, une passion, mais ne peut pas faire vivre tous ces gens sans engendrer une frustration abominable et laisser le goût amer de la défaite à ceux qui un jour se retourneront pour constater qu'ils ont vécu comme des saltimbanques, de pas grand chose et un peu de mendicité d'état, sans rien faire vraiment, un peu comme des parasites.



                                                    Picasso

1 commentaire:

Ladywaterloo a dit…

«Il est plus que temps d'en finir avec ce régime devenu inacceptable. Il est beaucoup plus avantageux que celui des autres salariés du privé avec, à nombre d'heures égal et salaire équivalent, une indemnisation plus longue et plus élevée. Il perd 1 milliard d'euros par an, représente 25% du total du déficit de l'assurance-chômage pour à peine 5% des indemnisés!» déclare Wauquiez dans un entretien au Figaro.


Le régime des intermittents «est enfin complètement pervers. La moitié de la rémunération d'un intermittent vient de l'indemnisation chômage, les entreprises s'en servant comme d'un complément de salaire. Cela revient à dire à la caissière de supermarché que non seulement, elle n'a pas droit au même statut mais qu'elle finance par ses cotisations le secteur de la culture, tout ça parce qu'elle n'a pas la possibilité de faire autant de bruit que les intermittents dans les médias», développe le député-maire du Puy-en-Velay