Tous les journaux font leurs gros titres sur l'histoire de ce malheureux bébé mort dans les bras de sa mère, bébé Rom dont l'inhumation fut compliquée. Les parents avaient ils de quoi payer les frais? Y avait il de la place dans le cimetière? Ont ils refusé de payer et refusé également que leur enfant soit enterré dans le carré des indigents? Des questions qui resteront sans réponse.
Le droit de l'hommiste Toubon-toucon, se saisit de cette affaire, la vie de la France est saisie de compassion au lendemain de Noël, on peut comprendre la compassion mais s'interroger sur l'ampleur de l'affaire, une exploitation obscène d'un malheureux fait divers, une politique nauséabonde n'hésitant à fouiller dans la douleur d'une famille pour mettre au piloris toute une classe politique honnie.
Toubon devrait peut être s'occuper de la famille de Maria Francesca qui a déjà perdu deux enfants en bas âge, il est possible que ces enfants vivent décemment, il est probable qu'il vaudrait mieux consacrer l'argent destiné à emmerder les élus à aider cette famille. L'Express
Les seconds gros titres sont tout aussi palpitants, Le livre "Merci pour le moment" de Valérie Trierweiler va être adapté au cinéma, François Hollande propose Julie Gayet pour tenir le rôle de Valérie, affaire à suivre Pour François Hollande et Julie Gayet, il s'agit, naturellement d'une plaisanterie de vaudeville.
Nous sautons les articles consacrés aux problèmes de bancs publics et tomberons sur les pages consacrées aux chiens écrasés , Hollande a parlé deux heures ce matin sur France Inter, pour dire quoi? Rien, Hollande parle de plus en plus souvent et devient de plus en plus inaudible. Monsieur 500 000 chômeurs de plus en deux ans, n'est plus écouté, il croit en son étoile, reste ferme et positif, le dit et le redit, mais parait de plus en plus isolé.
Finalement je n'ai guère manqué de choses capitales, la Grèce chute dans l'indifférence médiatique la plus absolue, la fragilité de l'UE se traduit par une chute de l'euro, le rôle du nouvel homme faible de l'UE est joué par la France, la France n'aime guère regarder son avenir en se penchant sur les soubresauts qui secouent la Grèce actuellement.
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