Abdel Ilat al-Dandachi
Deux exemples, concrets? Voici le premier.
Celui qu'on surnomme l'émir blanc, qui se fait appeler Olivier Corel, islamiste syrien, à l'origine de la filière d'Artagat, proche de Mohamed Merah et Fabien Clain ainsi que de Sabri Essid que l'on a pu remarquer dans une vidéo où un enfant exécute un otage en Syrie, vient d'être condamné à la très lourde peine de six mois de prison, avec sursis.
Pas de prison donc pour cette ordure, impliquée dans la radicalisation de tant de jeunes.
"Je ne suis ni imam ni chef ni rien de tout ça", a déclaré à l'audience Olivier Corel, imam salafiste âgé de 69 ans qui fut le mentor présumé de plusieurs djihadistes toulousains, de Mohamed Merah à Fabien Clain, dont la voix a été identifiée dans la revendication des attentats de Paris et Saint-Denis.
Les magistrats ont assorti cette condamnation d'une mise à l'épreuve de deux ans avec obligation de prévenir de tout changement dans sa situation personnelle et d'informer le juge d'application des peines de tout déplacement à l'étranger avec nécessité d'obtenir une autorisation, ainsi que d'une interdiction totale de détention d'une arme pendant cinq ans.
Olivier Corel, Abdel Ilat al-Dandachi a donc été condamné par La Justice impitoyable, et sans faiblesse.
L'imam plus que contreversé de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, fort de ses inquietants 188 118 "like" de Facebook , façade lisse et sans reproche n'est quand à lui nullement inquiété, une perquisition a eu lieu dans sa moquée, sans suite, il s'apprête à agrandir sa mosquée, financée par qui? Ouest France
Les français pensent que le problème est réglé, il est au mieux, déplacé.
Pendant ce temps là, la France soulagée, apprend que l'infâme terroriste Dieudonné a été condamné en Belgique à deux mois de prison ferme pour propos racistes, homophobes et xénophobes. Le Figaro
Valls s'agite et fulmine , Hollande nage dans le bonheur des heures graves et hommages solennels et Macron accuse la société française d'être responsable de la dérive de ces jeunes terroristes.
Emmanuel Macron a d’abord pointé "les injustices, les discriminations et, surtout, l’échec de la mobilité sociale". "Car nous sommes, a-t-il dénoncé, dans une société toujours plus endogame, où les élites se ressemblent de plus en plus et ferment la porte. Lorsqu’on étouffe la société, on nourrit l’amertume, l’exclusion et, au bout du compte, la folie totalitaire. Notre premier devoir, ce n’est donc pas seulement de prendre des mesures sécuritaires, mais d’ouvrir la société, sinon elle ne tiendra pas". Challenges
Rien n'a changé, comment ça va mal?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire