Nous ne nous voyons qu'en vacances, autrefois nous habitions la même ville, depuis nous avons l'une et l'autre déménagé mais avons toujours nos maisons de campagne voisines de quelques kilomètres seulement.
Je l'avais rencontré il y a trois jours sur un vide grenier, ne la sachant pas déjà là, elle est venue se baigner à la maison cette après midi avec sa flopée de jolies filles et nous avons tatassé comme d'habitude, après demain elle tiendra de nouveau un stand dans un vide grenier d'un village voisin, j'ai décidé d'installer un stand à côté du sien, nous passerons ainsi la journée à bavarder tranquillement et viderons un peu nos granges et greniers.
La maison bien que vidée régulièrement a encore quelques strates de brancantaillerie dont j'aimerais me débarrasser. parfois les choses me déplaisent, je les avais trouvé dans la maison, d'autres fois certains objets ont perdu à mes yeux tout leur attrait, et puis souvent, il n'y a, à mon sens pas d'endroit pour ces objets, même s'ils ne me déplaisent pas.
Mon mari et moi, avons commencé à faire le tour de la maison, les strates d'affaires qui s'accumulent souvent insidieusement sont considérables. Dès le salon, j'ai compris cependant que nos points de vue diffèrent, telles choses que j'aime lui paraissent haïssables au point d'être invendables, et il parait tenir à d'autres qui me déplaisent profondément.
Il est très intéressant pour moi, et sûrement aussi pour lui de regarder avec les yeux de l'autre des objets que l'on ne voit plus.
L'année prochaine, nous devons déménager et quitter notre appartement, il nous faudra tout vider et trouver soit des enfants volontaires et amateurs de nos meubles et objets ou alors faire des choix. Choix qui préfigurent aussi, ceux qui nous attendent plus tard, lorsque nous aurons à accueillir et partager les meubles de nos mères...
Le côté ludique de vendre quelques sous, des choses qui sont, à priori de l'ordre du futile, me plait, puisque j'achète, je vends!
1 commentaire:
heureusement pour vos derniers, vos greniers pourront accueillir quelques "vielleries" qu'ils seront probablement contents d'installer dans leurs chez-eux quand ils auront cesser leurs nomadismes ;-)
Mon mari, un huitième ravisé a réalisé un peu tard et un peu douloureusement que ses "souvenirs" de jeunesses avaient été dispersés bien avant qu'il ne soit lui-même installé et dans l'état d'esprit qui va bien aux commodes et bibelots qui transpirent des histoires familiales...
Moi, ainée de deux, doit plutôt faire la démarche inverse pour ne pas nous laisser envahir ;-D
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