Et le meilleur bachelier en France!

Et le meilleur bachelier en France cette année est.... Une bachelière.

Myriam Bourhail, 18 ans, vient d'être reçue au bac S, scientifique, avec 21.03 de moyenne. L'union l'ardennais

Une moyenne pareille est possible grâce au jeu des bonus, et sûrement car les maths ont été notées sur plus de 20, cette année.

Elle souhaite faire médecine et je lui souhaite une réussite aussi belle et éclatante que celle d'aujourd'hui.

Cette réussite est une véritable bonne nouvelle, Myriam, est d'origine marocaine, fille d'ouvrier, vivant en cité, elle est fille et a eu ce bac, si brillamment, alors que c'est un bac scientifique et qu'il parait que les filles n'aiment pas les maths....

Myriam porte un joli prénom, prénom musulman mais qui s'accorde à nos oreilles et à notre culture, les parents de Myriam ont tout fait pour que leurs enfants s'intègrent et réussissent.

Pour Myriam Bourhail, sa réussite s'explique surtout par le soutien de ses professeurs et de sa famille, qui ''a placé les études au centre de tout'' . Son père, un Français d'origine marocaine titulaire du bac D (mathématiques et Sciences de la nature), est ouvrier.
Métro News

Même si l'ascenceur social ne fonctionne pas correctement, on constate que le rôle des parents dans l'éducation des enfants  est essentiel. Il est évident que Mohammed Bourhail, n'est pas un ouvrier "type" il aurait pu faire autre chose s'il avait bénéficié de l'éducation soignée qu'il donne à ses enfants, tous les enfants, même bien accompagnés ne peuvent avoir leur bac avec plus de 20/20 de moyenne.

Mais aujourd'hui en France, une "beurette" des cités peut s'en sortir, et c'est cela que les médias doivent souligner, les jeunes qui naissent dans des HLM  n'ont pas obligatoirement leur avenir barré.

N'en déplaise à Najat Vallaud Belkacem, ce sont les filles qui squattent les meilleures places dans tous les concours, ou presque.  N'en déplaise à Najat Vallaud Blekacem, à l'école les ABCD de l'égalité devraient venir au secours des garçons.

De manière globale, il n’y a pas de différence importante dans les résultats par matière scolaire en fonction du sexe de l’élève, à l’exception de la langue d’enseignement (lecture et écriture) où l’avance des filles est significative. Cette différence se retrouve, pour la lecture, non seulement au Québec mais aussi, à des degrés divers, dans les pays qui ont été inclus dans l’échantillon des grandes enquêtes internationales. Quant à l’écriture, les résultats de 1995 à l’épreuve obligatoire de sixième année pour cette matière au primaire au Québec font ressortir que 57 % des filles avaient une compétence suffisante ou supérieure contre 38 % des garçons. Inversement, 21 % des filles et 33 % des garçons avaient une compétence insuffisante en écriture.
De même, on retrouve environ deux garçons pour une fille chez les élèves de 6 à 11 ans identifiés en difficulté d’apprentissage ou d’adaptation, au 30 septembre 1997. Lorsque l’on porte plus particulièrement attention aux troubles de comportement, on constate qu’il y a 5,5 garçons qui sont identifiés pour chaque fille.
Les facteurs de la réussite scolaire


Cette étude porte sur des enfants canadiens, québécois, mais les résultats seraient probablement similaires sur des enfants en France. Les quatre enfants de la fratrie réussissent mais un seul est au rattrapage de sa licence, le seul garçon.

La grande sœur de Myriam vient de valider sa licence SVT et sera en master l’an prochain, alors que la deuxième passera sa licence en biologie et le fils va tenter de l’obtenir au rattrapage.  l'Ul'A


L'attention de notre gouvernement devrait se porter sur le vrai sexe faible dans l'éducation: Les hommes.