Comment accorder crédit à une nation qui a envahi un pays, l’Irak, sous un faux prétexte, la présence d’armes de destruction massive, qui faussement en accuse un autre, la Syrie, d’utiliser des armes chimiques, qui en détruit un troisième, la Libye, après s’être accommodé de son dirigeant pendant des décennies, et qui organise un coup d’état dans un quatrième, l’Ukraine. (1) Tout cela au nom de la liberté et de la démocratie ! Comment croire pareilles énormités au regard de l’état de ces pays aujourd’hui ? Dans sa conférence de presse, Obama a été très clair. Poutine doit se soumettre aux conditions américaines ou subir de nouvelles sanctions. Les sanctions sont un acte de guerre. Etrange attitude d’un président qui invoque la diplomatie dans sa déclaration préliminaire mais confronte son adversaire avec un ultimatum ? Poutine est un homme peu recommandable, certes. Pour autant, doit-il être condamné sans jugement ?
Ne devons-nous pas aussi nous poser la question des motivations ? Pourquoi détruire un vol commercial ? Que peut y gagner Poutine qui n’ignore pas qu’un tel acte de barbarie engendre une violente réaction d’antipathie à l’égard de son auteur ? Pourquoi la presse occidentale ne mentionne-t-elle pas le vol de Board One, l’avion présidentiel qui ramenait Poutine à Moscou après son séjour au Brésil. Les deux appareils suivaient le même plan de vol le même jour à une demi-heure d’intervalle (15 H 44 pour MH17, 16 H 21 pour Board One).
Jean Luc Baslé Les Echos
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4 commentaires:
Les questions posées sont les bonnes. Pour les BONNES réponses, il faudra attendre encore un peu...
Le Page.
Tous derrière les USA...
Ainsi depuis des années...
Bonnes questions...
j'ai mes réponses...
A qui profite cet horrible crime ????
@ Page, quand aurons nous des réponses, et quelles seront elles? En avez vous idée?
@ françoise, ta théorie?
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