Texte, pas si léger.

Petit texte super léger pour Françoise et ceux qui ont mal quand je dénonce le Mal, car le Mal me fait certes peur mais on ne peut pas ne pas le dénoncer. Je pourrais  jouer à la petite maison dans la prairie et écrire tous les jours des textes où tout va bien, enfin pas si bien mais où j'arrive à surmonter les difficultés et finalement tout va bien, je n'en ai pas envie, tout simplement.

Sur le front du scoutisme, les scouts sont en explos,  les chefs  le surveillent de loin, les scouts croient être en parfaite liberté, mais en fait,  non. Leurs explos sont balisées et ce soir les lieux de bivouacs préalablement repérés avec accord des propriétaires, avec lieu de refuge pour parer à tout orage, seront visités par les chefs en voiture, afin de s'assurer que tout va bien.

Sur le front du jardin, on survit, je profite enfin de la piscine et me baigne et  signe de grande  canicule ai du mal à sortir de l'eau.

                   Sous le cèdre

On peut vivre en refusant de penser au reste du monde, enfin on peut essayer, je n'y arrive pas, je ne veux pas devenir sourde et aveugle à ceux qui n'ont pas notre chance. Dénoncer est ce utile? Je ne sais pas, mais je crois que si personne ne dit jamais rien, si personne n'est au courant de ce qui se passe, ici ou là, la liberté du Mal est entière et celà je ne peux simplement pas l'accepter.

La canicule ne doit durer que quelques jours, et même si je manque de temps, je n'oublierai jamais qu' août 1914 et août 1939 furent le début des deux grandes guerres pour la France. La guerre ne respecte pas l'été, et si je ne pense pas un instant que la France soit menacée d'un conflit, il n'en est pas de même pour d'autres pays.

                                                           Vue sur le coin du vieux bassin