samedi 19 juillet 2014

Mes petites auvergnates.

Les deux plus jeunes habitantes du hameau sont des nanas, fabuleuses. Je tairai leur nom et surtout leur hameau.


Ces enfants sont vives, joyeuses, auvergnates et heureuses de vivre.

Je tais avec obstination le nom de ce hameau, mon nom, car sinon, jamais je n'aurais mis ces deux petites ici,  le bonheur de vivre est caché.

En octobre la plus jeune sera opérée de son strabisme, et entre ses yeux qui pétillent de vie et nous, il n'y aura plus de flou, je suis sure que tout changera pour elle, souvent moquée pour ses yeux qui   ne racontent pas toujours les mêmes histoires.


L'aînée est ravissante, plus timide que sa cadette, elle vient d'avoir douze ans âge des rêves, entre incertitude et  espoirs, elle ressemble énormément  à sa grand mère paternelle, j'espère que comme elle, elle saura mener sa barque, évitant de  les écueils, leurs parents se débrouillent pas mal, pas mal du tout, avec le bon sens terrien auvergnat.


On parle beaucoup des jeunes des banlieues, on leur consacre beaucoup de temps et d'argent, mais moi, je sais, que dans nos campagnes, il y a encore des familles, des familles qui élèvent leurs enfants, un peu comme avant, pas trop dans l'air du temps.

Tous les jours, au matin ou au soir je vois ces deux enfants, partir à l'école, revenir, charger des sacs dans un coffre et partir s'entraîner à je ne sais quelle activité et je vois leurs sourires, leurs yeux rieurs et alors je trouve l'Auvergne jolie, qu'il pleuve, qu'il vente ou  fasse terriblement froid que les patates en gèlent, l'Auvergne est une région oubliée, et peut être c'est mieux.

2 commentaires:

francoise a dit…

oui, c'est mieux l'Auvergne, d'abord on a eu deux présidents...

Martine a dit…

J'ai épousé un auvergnat, petit cousin de F, sûrement! J'aime l'Auvergne, moi, la normande.