mardi 18 mars 2014

Les trésors de notre maison.


Lorsque Maxime est venu à la maison des vieux souvenirs ont repris vie, les disques, pardon les vinyles, sont ressortis de la caisse poussièreuse et du sac plein d'humidité de sous le vieil escalier et  remis en lumière par l'enthousiasme de Maxime pour ce qu'il appelle des fortunes.

Son emballement pour ces vieux "trucs" nous a amusé et lorsqu'il a  regretté qu'ils fussent tous marqués  du nom  de  nos prédécesseurs qui les avaient abandonné en partant de la maison, avec mille et un trésors, nous avons mon mari et moi pensé au dédain de que l'on accordait aux singles dès que l'on possédait le 33 tours correspondant.

Le rôle des singles ne durait que le temps des boums où on les passait, on emportait rarement des 33 tours à ces soirées de peur de les abimer, les singles étaient du consommable, ici, comme partout, nous avons des vinyles qui ne correspondent pas à la pochette, les fins de boums étaient parfois, comment dire? confuses?


 Ce soir là, Maxime prenait des photos et les envoyait à son jeune frère afin qu'il regarde la côte de l'un ou de l'autre.

On ne sait jamais ce qui va être aimé ou détesté par nos enfants, plus tard. On ne sait pas non plus si on doit garder des vieux trucs collectors au risque de s'embarrasser pour longtemps d 'un fatras incroyable.

Certains objets précieux de nos grands parents ne suscitent pas un battement de cils, nous voyons beaucoup de ces abandonnés aux ventes aux enchères, qui veut aujourd'hui porter un camée? Et pourtant si l'immense majorité est quelconque quelques uns sont de véritables oeuvres d'art.

Ne voulant pas vendre ces vinyles dont nous avons hérité et ne voyant pas l'intérêt de les garder en les dédaignant autant, j'ai proposé alors qu'il en emporte quelqu'uns, il a refusé, il reviendra d'ici l'été, j'arriverai peut être à le convaincre que notre complète indifférence partagée par mes enfants pour ces vinyles, objets devenus précieux au regard de quelques uns et cela demanderait que quelqu'un en prenne soin pour nous.

Nous avons bien dans la véranda,  avec le reste de la collection, accroché à un clou le vieux borsalino de son grand-père.

J'avais oublié qu'il l'avait apporté afin de l'y laisser, mais ne l'ai je jamais su?





2 commentaires:

margo a dit…

Quand je vois l'engouement pour le mobilier dit "vintage" des années 40/50/60 y compris les horribles (enfin pour moi)tables en formica jaune ou rouge que les cinquentenaires ont toutes connues, je me dis que j'aurai dû en stocker!
Pareil pour les véhicules. Mon mari à l'époque a eu toutes sortes de voiture qui ont une cote incroyable aujourd'hui. Fiat 500, mini austin, combi volkswagen bleu-ciel a double pare-brise, DS intérieur cuir, break bois américain... j'en passe et des meilleures. On aurait du garder tout ça! je plaisante nous n'avions pas la place et c'est nouveau finalement cette attraction pour les trucs du passé. Pour en revenir au mobilier "vintage" quand je vois les reportages dans les magazines sur les intérieurs des bobos qui ont tous ce genre de trucs chez eux, je me dis que ma grand-mère finalement n'était pas si "larguée".

Ladywaterloo a dit…

Mon homme avait un aspirateur à minettes, une petite Alfa rouge... On s'en est séparé à la naissance de Camille!