J’ai la tête dans mes casseroles, cette année, c’est « Noël chez Pacha et Mamina » Chance je suis envahie par les huns, mes amours d’enfants, et ajouts collatéraux trop nombreux. De raison sachez garder, je ne l’ai fait. Mais après, une fois, tout « fait » éducations, études, mariages… Vous êtes toujours la madre, un squatteur, jeune ami de Guillaume, me surnomme « Ma », vous savez la génitrice des frères Dalton, vous voyez... .
Cela n’altère pas vraiment ma bonne humeur, ni celle de mes colts. Mais un an sur deux, je dois être présente à Noël, enfin je veux dire responsable des nombreuses attentes, formulées ou non, de ce délicieux souvenir de papillotes que l’on ne trouve plus, des horaires de messe merdique (les horaires, aussi !) et voilà !
En toute vérité l’autre année, les enfants viennent aussi, rapport que l’étape de ma maison est hyper pratique pour Grande Chérie, son mari et ses deux amours, (non Pierre, je n’oublie pas tu as 4ans dans 4 jours ! Cet enfant me l’a rappelé, ce matin au téléphone, il n’attend pas de cadeau, juste un coucou de sa Mamina, et il me connait, déjà pas si mal) Si grande chérie rapplique, ils allument tous des feux en haut des collines et les signaux sont : rassemblement clairière familiale. On est aussi nombreux, ou presque mais l’improvisation de mon organisation mieux ressentie.
Cette année mon congélo est blindé, enfin, mes congélos sont blindés. Lhom jardine beaucoup, loin de la maison, à l’abri, c’est comme cela qu’il résiste. Foie gras et autres trucs immondes de notre civilisation sans cœur sont rangés dans un buffet, loin, derrière les conserves de raviolis. Je suis presque fin prête pour l’invasion.
Et aussi heureuse, heureuse de cet été indien qui nous permet de déjeuner dehors, heureuse d’avoir cuisiné et épluché et rissolé dès 10h du mat’, haut le cœur assuré, heureuse d’avoir même nettoyé la poubelle, la maison est prête, elle se réveillera très bientôt pour de nouvelles réunions de famille, et ainsi les murs retentiront de rires d’enfants, les salle de bain de « j’attends cela fait des plombes, j’ai juste besoin de dissolvant, maman pense qu’il en reste là… » Ma salle à manger entendra la voix fluette d’une aïeule disant « Mais ma chérie, comment tu n’épluches pas six kilos de tomates, ce serait tellement meilleur… » Puis deux minutes plus tard « Finalement, je ne sais comment tu fais ! »
Moi, non plus. Finalement, j’ai de la chance, je suis presque une vraie Ma.
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