mardi 30 avril 2013

La droite en rêvait, la gauche le ferait????

Certaines nouvelles sont incroyables, la "gauche" pourrait faire ce que la "droite "ne pouvait pas,  j'en rêvais depuis si longtemps: 


LA FIN DU COLLÈGE UNIQUE  (cf Europe 1, BFM tv)

Enfin pas ça, exactement,  mais la fin de classes "no man's land" où de très bons élèves se retrouvent avec des élèves moyens, voire très mauvais...

 Je crois que tous les élèves y gagneraient.

J'ai eu beaucoup d'enfants  scolarisés dans des collèges avec des classes de niveau, de Nouméa à Paris.


Des élèves en difficulté mettent la clef sous la porte de leur premier jour de sixième, devant les "petits génies" qui ont tout lu des Malheurs de Sophie au Petit Prince en passant par Les Contes du Chat perché, certains de ces enfants savent lire, écrire et compter, et non seulement,  s'ennuient, parfois, bruyamment en classe empêchant le enfants plus en retard (?) d'écouter et les profs de s'attarder sur des points essentiels pour les élèves les plus faibles.



De l'idéologie "bien pensante" héritée directement de l'idéologie chrétienne, les bons élèves doivent aider les plus en retard,  au réalisme, les enfants, même tous aussi talentueux les uns que les autres, ne sont pas du tout au même niveau scolaire à 11 ans, certains n'arrivant qu'à peine à lire d'autres ayant lu tout ce qui se pouvait à leur âge,. Certains n'arrivant pas résoudre une règle de trois, d'autres rêvant déjà d'inconnu, x, y ou z..... Mais tous  les autres plus doués pour tant d'autres choses méprisées aujourd'hui,  dans la vie de tous les jours, des artisans aux multiples dons:  restauration, bâtiment, mécanique, informatique...

L'école sert à apprendre certes, mais pourquoi laisser tant d'enfants souffrir dans des apprentissages  qui ne sont pas fait pur eux; j'aurais aimé que certains de mes enfants puissent être délocalisés, telle Charlotte OVNI connaissant tout sur tout, qui,  enfant déployait une énergie énorme pour s'intégrer, carnet de blagues tenu à jour au CM1, elle a intégré  à, tout juste 18 ans, une très bonne école de commerce, il lui aurait été plus facile d'être toujours  dans des  classes de niveaux. Elle se serait sentie, normale, intégrée.

Hubert, très dyslexique aurait pu bénéficier d'effectif réduit  en classe primaire, très intelligent mais handicapé, il aurait pu se sentir plus à l'aise dans un  groupe à effectif réduit. Hubert à 16 ans, passera en 1ère S, normalement, grâce à son courage et à notre entrainement, nous avons pallié à toutes les insuffisances de l'école publique  qui exigeait de lui une maîtrise de la lecture d'abord puis de l'écrit qu'il ne pouvait assurer.

De cette expérience familiale, enfants élevés dans le même niveau socio-culturel,  j'aurais aimé plus de souplesse, mes enfants n'ont jamais étés "moyens", ils étaient tantôt excellents dans certaines matières tantôt franchement pas percutants.

Nous, parents, le savions et l'acceptions nous aurions aimé, en face de nous  trouver des enseignants responsables pouvant nous proposer différentes solutions, mais le collège unique qui casse tout, devait être le chemin obligatoire pour nos enfants.






5 commentaires:

Martine a dit…

Multiplier les portes de sortie coûte cher, faire redoubler coûte cher, faire des classes moins nombreuses coûte cher. Le maître mot de tout dela c'est POGNON.

Cathy s a dit…

La gauche vient de(ou va ?)supprimer l'apprentissage (en alternance) à partir de 14 ans sous prétexte que cela n'était pas égalitaire, et que ces élèves n'avait pas accès à toutes les compétences du socle commun de fin de 3 ème....alors supprimer le collège unique...j'ai de grands doutes !
Puissiez-vous avoir raison !

Cathy S a dit…

ces élèves n'avaiENT.... beaucoup mieux en français d'accorder verbe et sujet !

francoise a dit…

sans voix,
depuis le temps et les réformes toutes plus bizarres les unes que les autres
prises avec de bonnes intentions, c'est ça le pire...
je délire

Sophie a dit…

Ce collège unique est une hérésie et cela fait un bail que ça dure (depuis 1975 je crois ?)
C'est vraiment le maillon faible de l'enseignement en France, et aucun gouvernement n'a réussi à le réformer ...