vendredi 11 juillet 2014

0.01 euros.

Soyons clair, sans Internet je ne vivrai pas à la campagne.
Soyons encore plus clair, Amazon est un luxe pour lequel je suis prête à payer.

Je n'oblige personne à acheter chez Amazon, je n'oblige personne à adopter mon mode de conso, mais j'aimerais que personne n'entrave ma liberté de consommer. Je consomme comme je veux.

Il n'y a pas une bonne façon de consommer et des mauvaises, lorsqu'on ne pouvait pas consommer via internet, je consommais moins. Moi, l'histoire de voir des vendeurs, et toussa, ça me gave. Bien ou mal peu importe, je suis ainsi.

Je déteste les privations de libertés, si vous avez envie d'aller dans des librairies, c'est très bien, allez y, si moi je n'en ai pas envie, pourquoi devrais-je y aller? En aucun cas je changerai de façon de vivre, enfin si ma vie n'est pas mise en danger, je préfère me priver plutôt que de m'obliger, et cela me regarde, moi, seule.




Amazon est ma façon de consommer, je peux commander tout et n'importe quoi et être livrée au plus vite, du coup, je consomme.

J'ai une liste de livres à commander, nous la peaufinons, nous passerons par Amazon, sans cette stupide loi, j'aurais peut être commandé à la Fnac, je ne serais, de toute façon pas allé en ville. Je ne serais pas allé en ville, car si je n'habite pas la ville c'est que je n'aime pas la ville, la ville nous le rend bien à nous bouseux, on ne peut pas se garer facilement, nos villes deviennent vertes et désertes.

Chacun assume ses choix, les citadins ne veulent pas trop de voitures et pas trop de circulation, je les comprends, mais moi, je hais arpenter des trottoirs chargée comme un baudet, je vais le moins souvent possible en ville.

Il pleut et de toute façon marcher dans une agglomération, faire du shopping, n'a jamais été un plaisir pour moi, mais toujours une contrainte.

Le gouvernement a interdit la gratuité de livraison, Amazon a fixé à 0.01 euro la livraison, j'adhère. Les Echos

 Je payerai plus cher, j'adhérerai encore. C'est ma liberté, au pire je consommerai moins mais je ne changerai pas de mode de vie, car  je ne veux pas, et ça, c'est ma liberté.

J'imagine la tête des gens qui adorent aller en ville, acheter en librairie si on leur interdisait de le faire, devenons-nous  "hors la loi" car notre mode de vie a changé? Qui décide ce qui est le mieux pour nous? Sur quel critère? Et la liberté des uns...

Hubert vient de toquer à ma porte il a  obtenu 19/20 aux TPE pour son bac, S, SI, on n'a pas encore ses notes de bac français, faute d'avoir gardé son numéro de candidat, côté papier on n'est pas si doué, mais nous, on a rangé sa chambre et trié^^

6 commentaires:

Sophie a dit…

Un documentaire intéressant, comme on peut en voir de plus en plus sur les chaînes de service public, qui traitait des paradis fiscaux, est passé à la télé dernièrement.
J'y ai appris qu'Amazon au contraire de la FNAC par exemple, ne payait AUCUN impôt en France : est ce juste, peut-on s'en fiche ?
J'ai décidé que je ne commanderai plus que sur le site de la FNAC.
Il faut être un peu cohérent : à moins de ne pas se soucier de la collectivité, de ne pas utiliser les routes, les hôpitaux,les transports en commun, les écoles, etc, il est difficile de dire qu'il est normal qu'une entreprise qui fasse autant de bénéfices en ayant les pires conditions de travail, ne paye aucun impôt !
Après, se fiche qu'il n'y ait plus de librairies, de marchés locaux, etc, c'est un choix de société qui heureusement n'est pas partagé par tout le monde !
Maintenant, je sais qu'à la campagne, il est difficile de trouver des produits culturels ailleurs que dans les grandes surfaces, c'est donc un cercle vicieux.
Mais favoriser des sociétés qui se débrouillent pour ne payer aucun impôt, non !

Ladywaterloo a dit…

Ou alors, on remet des frontières..

Je me moque complètement de qui paie ses impôts où et comment, du moment que la loi en France est respectée, c'est à la France de se protéger, et de protéger ses employés, pas aux citoyens de faire le tri, sauf s'ils en ont envie.


J'étais pour une augmentation plus sensible de la TVA (impôt)pour protéger davantage les productions françaises, cela n'a pas été fait, pas par mon choix mais par celui de l'état.

L'état fait ce qu'il veut, je n'estime pas de ma responsabilité de pallier à ses défaillances.

Je subis la mauvaise gestion française, via les augmentations d'impôts, taxes et prélèvements en tous genres, j'ai la liberté de choix, je choisis donc ce qui me convient.

C'est à l'état d'assumer toutes ses responsabilités, on ne peut pas tenir ce type de langage

Vous avez le choix, mais sachez que ce choix là est mauvais

C'est hypocrite et inutilement culpabilisant, c'est tout simplement de la fausse démocratie.


Il est vrai que les choix peuvent être militants, je protège ainsi certains courants de pensées, mais cela relève de mon choix perso et ne demande rien à perosnne pour se faire. Les choix militants relèvent du strict choix privé et ne doivent pas empieter sur la liberté des gens.

francoise a dit…

j'achète à ma libraire... à la petite ville 4 kms
elle commande ce que je veux
j'achète sur Amazon les d'occasions pour la fac
bien comme ça

vive la liberté...

Ladywaterloo a dit…

La liberté doit être défendue. Liberté de consommer commme on le souhaite.
J'ai passé une commande tout à l'heure, liste en main, je serais livrée demain à la maison, gratuitement car je suis "cliente premium".
On a fait un mix de bouquins à lire par Hubert et que l'on ne possède pas (ou plus) et lecture détente.

J'ai regardé de plus près l'histoire d'impôts de Amazon, ils paient leurs impôts au Luxembourg, donc dans l'UE, il n'y a rien à dire, ibre circulaiton des biens et personnes. Si le Luxembourg se comporte en voyou, c'est à l'UE de faire la police.

Sophie a dit…



" Amazon pilote toutes ses activités européennes depuis sa filiale au Luxembourg, ce qui lui permet de déclarer un chiffre d'affaires de 110 millions d'euros en France, alors que selon une estimation d'Euromonitor, ses ventes 2011 dans l'Hexagone représenteraient 1,3 milliard d'euros. Ce pourquoi le fisc réclame 200 millions d’euros à Amazon au titre des exercices 2006 à 2010. Ce qu’Amazon conteste.
Et comme les transactions sont passées en ligne directement au Luxembourg, l’Etat français ne touche pas non plus de TVA. Selon une enquête de Reuters, le "bouclier fiscal" derrière lequel Amazon s’est protégé lui aurait permis de dissimuler plus de deux milliards de dollars de recettes.

Une entreprise américaine reçoit des millions pour s’implanter en France et délocaliser ses profits sans payer d’impôts, il y a de quoi faire grogner les contribuables comme la concurrence.
Le PDG de la FNAC dénonce un Dumping fiscal, le patron de Vente-privée.com, Jacques-Antoine Granjon, a déclaré le 27 novembre face à la ministre déléguée à l'économie numérique Fleur Pellerin, qu'il n'y avait "aucune raison pour qu'Amazon paie zéro impôts en France parce que son siège est au Luxembourg".

Je suis addict à Vente Privée, une invention bien française que les américains auraient bien voulu racheter à son créateur.
Vente Privée et la Fnac payent leurs impôts en France, c'est tout à leur honneur que de ne pas essayer de truander les états comme le font Amazon ou Apple.
Mais que les clients d'Amazon ne viennent pas se lamenter sur l'état des finances française s'ils trouvent que ce n'est pas un problème !
Je serais curieuse de connaître le taux d'imposition du Luxembourg, s'il est aussi faible qu'en Irlande, encore une bonne planque !

Ladywaterloo a dit…

C'est à l'état de résoudre ce problème pas aux citoyens.

Il y a bien des choses à dire et à redire sur cette mauvaise gestion de la France. L'augmentation du chômage est en grande partie due à une très mauvaise gouvernance.

On ne peut pas être pour l'UE et refuser les lois de l'UE. Je suis contre l'UE, contre ce machin qui tue l'emploi, les salaires minimum sont dix fois moindre dans certains pays de l'UE qu'ne France.

On ne peut pas voter pour des partis qui sont pour l'UE et après venir se plaindre de l'UE.

Et je comprends tous ces jeunes et moins jeunes qui s'exilent, la liberté c'est cela aussi, pourvoir choisir son lieu de vie en fonction de la politique qui y est menée.