Ce sentiment d'éternité.

Aujourd'hui nous étions allés chez  Camille, pour une mini réunion de famille, il y avait naturellement Camille et sa femme Amélie, leur petite Perrine, Alice et Théo, son mari, Victoria et le petit Paul et aussi Valentin.

Réunion toujours aussi agréable je fais attention Camille me lit! je plaisante, mon fils terrible est devenu un jeune homme adorable, et qui ne l'a pas connu avant, pourrait être surpris par sa vivacité de réaction et nos ping pong verbaux, où jamais il ne me concèdera le moindre avantage, je lui en suis grée, le jour où il le fera, je me saurai diminuée, et lui, à jamais vainqueur.

Nous sommes rentrés ce soir, et j'étais épuisée, allez savoir pourquoi je dors moins bien en ce moment sans raison aucune, sinon peut être par la faute de la pleine lune.

Victoria  est revenue avec nous, le sentiment de nid vide qui me frustre parfois va s'estomper rapidement, Pierre et Sacha vont la rejoindre bientôt.  Mon mari et moi serons secondés par Hubert qui sera au moins "maître de piscine", mais aussi liftier montant et descendant des affaires au nombre et encombrement inversement proportionnelles à leurs propriétaires.

Maxime venait d'arriver à la maison lorsque nous sommes arrivés, et un dîner pizzas pas top, mais locales, plus tard, Victoria est dans son lit de princesse avec ses Martine favoris et j'entends dans la cour des jeunes jouer au Badmington. Rien ne me fera jamais autant plaisir que d'entendre des jeunes jouer, un peu au loin, un peu comme un sentiment d'éternité, cela a été hier, cela est aujourd'hui et j'en suis certaine, avec ou sans moi, cela sera demain.

Ils ont changé de jeu, au son du ballon, je me demande foot ou rugby? Je suis nulle, foot sûrement, les jeunes font peu de bruit, un peu intimidés encore.