La démarche du survivaliste n'est pas pour moi de se prémunir d'une possible catastrophe biblique, d'anticiper un effondrement global, ou de se préparer a un événement spécifique et calculé comme une guerre nucléaire ou une pandémie, mais bien de privilégier, au travers d'une certaine prise de conscience et de philosophie de vie, une intention d'indépendance et d'autonomie à l'échelle individuelle, familiale et clanique. Cette indépendance, plus ou moins développée et entretenue selon les situations familiales, budgétaires et environnementales, permet certes de faire face à des événements plus ou moins dramatiques comme par exemple la perte de l'emploi, un accident de la route, un incendie au domicile, une catastrophe naturelle et ses séquelles sur l'infrastructure comme l'ouragan Sandy, mais aussi et surtout de pouvoir influencer, d'une manière durable et cohérente, notre environnement immédiat ;;. Simplement, c'est prendre en main notre propre bien-être et augmenter notre qualité de vie. En ce sens, je suis sans aucun doute un survivaliste atypique !
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Nous avons des détecteurs de fumée à la maison pour nous alerter en cas d'incendie. Nous avons une roue de secours dans la voiture pour gérer une crevaison. Nous avons une assurance médicale, une assurance vie, pour nous aider en cas de problème de santé. Est-ce que ces démarches reflètent une certaine paranoïa ? Même si le survivalisme pourrait faire valoir une attitude anxiogène, voir paranoïaque, la plupart de nos gouvernements nous demandent aujourd'hui, à nous citoyens, d'avoir un minimum d'autonomie familiale en cas de coup dur. Ready.gov
par exemple, est un excellent site gouvernemental américain qui propose une autonomie familiale sur le court terme pouvant être salutaire en cas d'effondrement de la normalité à l'échelle locale ou régionale. Le survivalisme devrait selon moi s'appuyer sur la raison et non la peur, sur la prévoyance et non la paranoïa.
Vol West, France Amérique
Plus grande est notre dépendance plus grande est notre vulnérabilité, être dans une démarche de survivalisme est aussi un acte politique. Lorsque j'équipe ma maison de poêles à bois, j'affirme vouloir me débrouiller éventuellement même si le fuel est rare, cher, taxé... Lorsque je refuse de cotiser pour telles ou telles assurances, je refuse le système établi.
Le survivalisme commence quand on a deux paquets de pâtes et un litre d'huile d'avance, il grandit quand on y rajoute quelques bougies, et une bouteille de gaz en réserve, et s'affirme lorsque même l'acquisition et les travaux dans une maison sont réfléchis en intégrant les "au cas où". Les "au cas où" peuvent englober bien des choses, certaines naturelles, la vieillesse et le handicap, d'autres voulant se prémunir contre un avenir pas obligatoirement stable économiquement et socialement.
L'illustration ci dessous est extraite d'un article qui intitulé, Le projet 10, 10 jours d'autonomie, pour pouvoir assurer le quotidien, sans électricité, sans eau, et aussi, cela m'a bien servi lorsque nous sommes sans voiture, grippés ou en cas de grèves...
Cet article peut paraitre étrange, en novembre dernier, nous avons eu,, ici, énormément de neige, et une très longue coupure d'électricité, j'ai appris avec effarement que la plupart des nouvelles maisons étaient "tout électrique", plaques à induction et chauffage. Certaines familles ont du trouver refuge dans de leurs familles où se trouvait la bonne vieille cuisinière à bois. Choisir de dépendre, à la montagne que de la seule électricité, est un non sens, un non -sens économique car on retrouve pieds et mains liés à EDF et à ses tarifs et un non-sens pratique, les coupures arrivent souvent et ne sont pas toujours vite réparées.
1 commentaire:
j'ai 2 volets qui fonctionnent avec la lumière...
5 électriques
et d'autres à mains
ouf
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