lundi 28 avril 2014

C'est l'histoire d'un taxi.

C'est l'histoire d'un taxi que l'on appelle et qui arrive, il s'arrête et ne vous demande  pas

Où allez vous?

Mais

 D'où vous venez?

C'est bizarre ça, moi je n'ai jamais eu de taxi à Paris, ni ailleurs, qui me demandait d'où je venais, ils me demandaient où j'allais, râlaient  si j'avais des gosses, voire me refusaient si j'avais des mioches et une poussette, mais jamais, au grand jamais ne sont renseignés pour savoir d'où je venais.

Parfois ils me disaient

Par les quais?

J'acceptais, c'étais joli et je n'habitais pas trop loin des quais.

Et souvent moi, sur les quais je disais

Hé Taxi?

L'histoire des deux homosexuels qui se sont fait refuser car le chauffeur de taxi leur ayant demandé d'où ils venaient me parait peu crédible, allez je suis cynique, gageons que les choses ne sont pas passées ainsi, cependant.

"Le chauffeur est arrivé puis il a vérifié notre identité. Il nous a ensuite demandé de quelle boîte on sortait". Et quand l'homme a entendu qu'il s'agissait d'une boîte gay, il a lancé aux deux étudiants: "Non, je ne prends pas les pédales". "On était sous le choc", raconte Julien, contacté par Le HuffPost.


Le problème avec les minorités qui sont inscrits dans une logique revendictarice est qu'elles  prendront tout geste à  leur encontre comme de l'ostracisme, quitte à broder un peu pour se faire justice. Même si seul le degré d'alcoolisation ou tout autre chose est à l'origine du refus.

 Tout le monde se fait rembarrer par des taxis, à Paris, je crois, course trop courte, personne âgée, donc trop lente, famille..  L'idéal des taxis et on peut le comprendre ce sont les hommes d'affaires, sans bagages, qui vont loin, font trois fois le tour du périph, ne posent aucune question acceptent la radio et paient sans discuter, en liquide.

Encore une fois cette malheureuse petite histoire desservira les homos, faiseurs d'embrouilles, alors que dans l'idée des médias qui en font un pataques ce serait de montrer au contraire à quel point ils sont discriminés.

Le fait que ce soit un VTC  et pas un taxi parisien en pleine guerre des taxis ajoute de la suspicion. Dommage pour les homosexuels et dommage pour les taxis! Le chauffeur a perdu sa place avant même d'avoir pu s'exprimer, ni même seulement entendu,  la justice est rapide, ce gars a peut être été une ordure,  ou pas, bousillons sa vie, tant pis  pour toi, Joe.





5 commentaires:

Unknown a dit…

Quelle justice ? Il a des recours possibles. S'il y a licenciement abusif, il sera au moins indemnisé. Vous finirez de gauche si vous continuez à défendre les salariés.

Le problème est qu'il a probablement tous les torts. Vous défendez par principe un type visiblement homophobe sous prétexte qu'il ne le serait pas forcément. Ce qui est votre droit, bien entendu. Mais les causes perdues...

Cela étant en tant que gauchiste, je ne me vois pas le défendre mais je me vois très bien défendre son droit à la justice. C'est à dire l'aider à se retourner contre son employeur qui a probablement aucune preuve. Et hop ! Je vire gauchiste.

J'aime bien troller chez vous.

Ladywaterloo a dit…

De fait le chauffeur a surement insulter les clients homosexuels, mais ce ne fut pas, je crois le début de l'altercation. Je peux me tromper, mais cela me semble bizarre comme histoire.
Les jeunes ont enregistré la fin de l'incident, quid du début? Les jeune qu'ont ils dit? Des insultes aussi? Quelles insultes???

Pour le truc de gauche droite, tu me déçois, tu sais qu' il est extrémement manicheen de dire que ce qui est gentil, tolérant, humaniste est de gauche et que ce qui est intolérant, méchant et sectaire est de droite. L'inverse aussi, d'ailleurs.

J'aime bien que vous trolliez chez moi, car vous le faites avec courtoisie! :)

francoise a dit…

je voulais prendre un taxi
pour où ?
La fête de l'Huma, parc de la Courneuve
j'étais enceinte, fatiguée,
il n'a pas voulu me mener...
je préfère penser que c'est parce que la course était trop courte
c'était il y a longtemps quand il y avait beaucoup de communistes
et que la fête de l'Huma voyait de grands chanteurs
maintenant je ne sais pas
en 1979...
"purée" ce que je suis vieille !

Ladywaterloo a dit…

Oh, il peut y avoir un tas de raisons, il savait ne pouvoir prendre personne pour le retoru et donc perdre trop de temps pour cette course, il vait un client à prendre un quart d'heure plus tard à l'autre bout de Paris.. Enfin, bref, les taxis ont leurs vies.

francoise a dit…

oui, mais il était en tête de file...
donc libre