mardi 22 avril 2014

Un week end à la campagne.

Il y a eu un week end à la campagne, en famille, il y a eu Pâques, les messes en deux bordées, ceux qui préfèrent comme moi, y assister dans une communauté religieuse, recueillie et loin de tout le tohu bohu, et ceux qui sont allés à la messe carillonnée.

Il y a d'abord eu les retrouvailles, les choses qui ont changé et celles qui sont toujours pareilles.  Les petits déjeuners des enfants que je chasse de la cuisine à coups de balai, ensuite les salles de douches embouteillent, les bébés qui râlent, qui jouent, qui se fâchent et se réconcilient.

Il y a eu LES pizzas du samedi soir, Guillaume, Valentin et Hubert aux manoeuvres.


Il y a eu les cloches qui ont carillonné après la grand messe, les enfants qui ont cherché les oeufs sur la terrasse, et le soir encore les chocolats oubliés qui ont rempli un petit panier.

Il y a eu la nuit blanche que petit Paul a imposé à tout le monde après avoir eu peur que sa mère l'ait laissé, pour tout dire, abandonné. Paul a 21 mois, pour quelques jours encore, qui reste, malencontreusement, trop précoce, et trop pénible aussi, parfois. Au matin, après avoir entendu les récits de la nuit des uns et des autres,  il affirmait:

J'ai réveillé tout le monde cette nuit, sauf  Hubert et Valentin, ils dorment comme des loirs.

Je sais, dit comme ça, on peut douter de la véracité de mes propos mais le fait est que les enfants de Théo et Alice sont des bébés précoces tendance anxieux, Victoria a tout juste cinq ans rentre peu à peu dans les rangs, Paul est encore pour quelques mois, hors de toute case.

Trois jours c'est déjà assez long mais aussi beaucoup trop court pour que des équilibres se fassent, des habitudes s'installent. Mais des vieilles coutumes reprennent, les concours de ping pong entre les jeunes, les jeux le soir au coin du feu dans la vieille salle à manger, entre eux. Les repas où je pense en avoir fait deux fois trop mais où les enfants, pour me rassurer liquident tout ce que j'ai préparé et encore les chamailleries, rituelles et pas trop graves qui permettent aux uns et aux autres de voir si le vieux lion est toujours roi et si la lionne a gardé ses défenses.

Le temps d'un loto avec Perrine, le temps d'une ritournelle chantée par mes deux petites filles, d'un concours d'élégance entre l'elfe blond et la fée brune, et deux petites pages tournées, les voitures ont redémarré chargées d'enfants, de leurs parents et de souvenirs, de promesses aussi, chicouf.

Chic ils sont venus, ouf, ils sont partis!


1 commentaire:

Martine a dit…

Chez moi, c'était Pâques avec les vieilles dames: 203 ans à elles-deux! ... Sans chocolat, sans petits paniers, sans découverte dans le jardin!