jeudi 28 août 2014

Les 200 collabos.



Les signataires

Ibrahim Aboubacar, Patricia Adam, Sylviane Alaux, Jean-Pierre Allossery, François André, Nathalie Appéré, Joël Aviragnet, Pierre Aylagas, Guillaume Bachelay, Jean-Paul Bacquet, Dominique Baert, Gérard Bapt, Frédéric Barbier, Ericka Bareigts, Claude Bartolone, Marie-Noëlle Battistel, Nicolas Bays, Catherine Beaubatie, Jean-Marie Beffara, Luc Belot, Chantal Berthelot, Gisèle Biémouret, Philippe Bies, Erwann Binet, Yves Blein, Jean-Luc Bleunven, Patrick Bloche, Daniel Boisserie, Pascale Boistard, Christophe Borgel, Florent Boudié, Christophe Bouillon, Brigitte Bourguignon, Emeric Bréhier, Jean-Louis Bricout, Jean-Jacques Bridey, François Brottes, Sabine Buis, Jean-Claude Buisine, Sylviane Bulteau, Vincent Burroni, Alain Calmette, Colette Capdevielle, Christophe Caresche, Marie-Arlette Carlotti, Martine Carrillon-Couvreur, Christophe Castaner, Laurent Cathala, Jean-Yves Caullet, Guy Chambefort, Jean-Paul Chanteguet, Marie-Anne Chapdelaine, Guy-Michel Chauveau, Jean-David Ciot, Alain Claeys, Jean-Michel Clément, Marie-Françoise Clergeau, Philip Cordery, Valérie Corre, Jacques Cresta, Carlos Da Silva, Seybah Dagoma, Yves Daniel, Pascal Deguilhem, Michèle Delaunay, Guy Delcourt, Sébastien Denaja, Françoise Descamps-Crosnier, Sophie Dessus, Michel Destot, Fanny Dombre-Coste, René Dosiere, Philippe Doucet, Sandrine Doucet, Françoise Dubois, Anne-Lise Dufour-Tonini, Françoise Dumas, William Dumas, Jean-Louis Dumont, Jean-Paul Dupré, Yves Durand, Philippe Duron, Corinne Erhel, Sophie Errante, Marie-Hélène Fabre, Alain Faure, Martine Faure, Olivier Faure, Matthias Fekl, Hugues Fourage, Jean-Marc Fournel, Valérie Fourneyron, Michèle Fournier-Armand, Michel Francaix, Christian Franqueville, Jean-Claude Fruteau, Jean-Louis Gagnaire, Geneviève Gaillard, Guillaume Garot, Hélène Geoffroy, Jean Glavany, Yves Goasdoué, Geneviève Gosselin-Fleury, Pascale Got, Marc Goua, Laurent Grandguillaume, Estelle Grelier, Jean Grellier, Elisabeth Guigou, Thérèse Guilbert, David Habib, Razzy Hammadi, Joëlle Huillier, Sandrine Hurel, Monique Iborra, Françoise Imbert, Michel Issindou, Serge Janquin, Henri Jibrayel, Armand Jung, Marietta Karamanli, Bernadette Laclais, Anne-Christine Lang, Colette Langlade, Jean Launay, Pierre-Yves Le Borgn', Jean-Yves Le Bouillonnec, Patrick Lebreton, Anne-Yvonne Le Dain, Jean-Yves Le Déaut, Annie Le Houérou, Annick Le Loch, Jean-Pierre Le Roch, Bruno Le Roux, Michel Lefait, Dominique Lefebvre, Patrick Lemasle, Catherine Lemorton, Annick Lepetit, Bernard Lesterlin, Serge Letchimy, Michel Liebgott, Martine Lignières-Cassou, François Loncle, Gabrielle Louis-Carabin, Victorin Lurel, Jean-Pierre Maggi, Jacqueline Maquet, Martine Martinel, Frédérique Massat, Sandrine Mazetier, Michel Ménard, Patrick Mennucci, Philippe Nauche, Nathalie Nieson, Robert Olive, Monique Orphe, Michel Pajon, Luce Pane, Rémi Pauvros, Germinal Peiro, Hervé Pellois, Jean-Claude Perez, Sébastien Pietrasanta, Martine Pinville, Christine Pirès-Beaune, Philippe Plisson, Elisabeth Pochon, Pascal Popelin, Emilienne Poumirol, Christophe Premat, Joaquim Pueyo, François Pupponi, Catherine Quéré, Monique Rabin, Dominique Raimbourg, Marie Recalde, Eduardo Rihan-Cypel, Alain Rodet, Marcel Rogemont, Frédéric Roig, Bernard Roman, Gwendal Rouillard, René Rouquet, Alain Rousset, Boinali Said, Béatrice Santais, Odile Saugues, Gilbert Sauvan, Gilles Savary, Christophe Sirugue, Julie Sommaruga, Gérard Terrier, Thomas Thévenoud, Sylvie Tolmont, Jean-Louis Touraine, Catherine Troallic, Cécile Untermaier, Jean-Jacques Urvoas, Daniel Vaillant, Jacques Valax, Clotilde Valter, Michel Vauzelle, Olivier Véran, Fabrice Verdier, Patrick Vignal, Jean-Michel Villaume, Jean-Jacques Vlody.  Le Monde

Ni Godillots ni déloyaux. Ainsi débute la tribune, de quoi faire plaisir aux militaires, les "godillots" qui eux sont tenus au silence  et à l'obéissance, de par leur statut ils ne bénéficient d'aucun droit d'expression, que des devoirs d'obéissance, mais les députés sont ils tenus au silence et à l'obéissance? Ou sont ils tenus à la loyauté vis à vis de leurs électeurs?

Ma réponse vous la devinez, je n'aurais jamais pu être militaire, mais je respecte leur engagement pour la France, ils renoncent ainsi à beaucoup de leur liberté. Etre député est ce défendre les citoyens ou renoncer à sa liberté?

Au PS, on doit être godillot, et collabo, les mots sont clairs.

«Le président de la République a indiqué le calendrier de cette seconde moitié du quinquennat dans son entretien télévisé du 14 juillet. Nous nous inscrivons dans ce chemin», écrivent les signataires. «Le problème n'est pas qu'il y ait des désaccords, il en a déjà existé. Rappelons-nous les votes de députés socialistes contre la première guerre du Golfe ou contre l'amnistie des généraux félons, lors des septennats de François Mitterrand. Le problème réside dans la permanence d'une défiance a priori à l'égard de l'exécutif, qui a conduit à une mobilisation de socialistes contre d'autres socialistes ou allant jusqu'à mobiliser d'autres groupes pour battre le gouvernement» Le Parisien

Ces mots auraient pu être prononcé à Vichy par le gouvernement, il faut s'inscrire dans les buts et le calendrier du gouvernment, même si des désaccords existent, la premanence de défiance "à priori" nuit au gouvernement.

Autrement dit, si le chomage augmente c'est la faute à la défiance, si nos impôts augmentent, c'est la faute à la défiance... 

Ce gouvernement ne respecte plus la liberté des élus, les députés coincés et pleutres signant cette  tribune le font car ils ont peur pour leurs sièges, ils pètent de trouille à l'idée d'une dissolution de l'Assemblée Nationale, autrement dit un retour devant les électeurs. Ces élus préfèrent avoir leurs fesses au chaud et tous les avantages d'être élu aujourd'hui plutôt que la fidèlité à leurs promeses.

Les français ont élu Hollande et les députés pour lutter contre le chômage, arreter les hausses d'impôts, réduire nos déficits... L'échec est total, plus de chomeurs, plus d'impôts, pouvoir d'achat en baisse, déficits en hausse.

Savoir reconnaitre son échec, accepter que d'autres essaient à leur tour d'aider tous ces français dans la mouise eut été courageux, mais ces députés, à l'unisson de Hollande ont accusé d'abord "l'héritage de Sarkozy" puis depuis peu rejettent  "la faute sur l'UE" allant même jusqu'à estimer que la croissance de le l'Allemagne est trop faible pour aider la France.

L'honneteté et le courage, dont a fait preuve Montebourg, ne sont pas donnés à tout le monde, ces 200 députés sont de simples collabos, peu importe les résultats pourvu qu'on garde le pouvoir.

On a la liste des députés collabos, jamais je ne voterai pour eux, la France a besoin d'hommes politiques, courageux, intègres et désinteréssés, ils n'ont aucune de ces qualités. Dommage, ce sont des maillons faibles, pas de ceux qui peuvent donner un avenir à la France.

1 commentaire:

M-Anne a dit…

Ils ont peur de la dissolution et de perdre leur si bonne place peut-être, donc on fait acte d'allégeance au monarque...pas trés républicain tout ça!