Pause estivale.

Entre Gaza et Ebola l'été est parvenu à s'imposer malgré tout chez nous, les toutes petites oreilles ont fermé définitivement les paroles de malheur déversées dans la cuisine à l'heure de la préparation des repas.  Mon ordinateur dort  toute la journée dans mon bureau hors de la portée des enfants.

 Les Cassandres de Septembre n'atteignent que par birbes mon cerveau, Valls promet une rentrée difficile, le Conseil Constitutionnel vient encore une fois de censurer une mesure phare du gouvernement. Les gens à Kiev ne dispose plus d'eau chaude afin d'économiser le gaz pour l'hiver, l'Allemagne ne dit mot, mais 40% de son gaz est russe, comment l'Europe va gérer ce conflit?

 Nous ne parlons plus du monde mais des meilleures méthodes pour faire manger des légumes verts aux jeunes enfants et du talisman miracle qui les feraient dormir sans accroc la nuit. Alice a eu l'idée d'ajouter un colorant alimentaire bleu dans la cuisson des haricots afin de changer l'apparence des choses, nous testerons un jour, peut être.

Hier sont arrivés à la maison, ma nièce son mari et leur tout petit bébé de deux mois, demoiselle souriante et charmante, déjà bavarde et sociable, on devine  déjà qu'elle a ce côté si féminin et sympathique hérité de sa maman.


Pause estivale qui écarte un peu les nuages du ciel, laissant parfois même croire que cet été est un été qui effacera les soucis du monde comme il efface notre fatigue. Cette après midi nous partirons, mon mari et moi 24 heures, le pretexte en est une belle vente aux enchères dans le Périgord,  ce prétexte cache qu'aujourd'hui nous avons 38 ans de mariage et le besoin de faire une mini-pause à cet instant, laissant une maison qui va continuer de s'emplir de jeunes.

Sur une table de la Véranda s'amoncelle des jeux de société, mes neveux sont spécialistes en jeux intelligents et amusants, il faudra que je liste ceux qui ont plu à mes enfants pour élargir la gamme des jeux  qui animent leurs soirées.