lundi 4 août 2014

Un président Chrysanthème.

Pour tenter de remonter dans les sondages et devenir un peu moins impopulaire, Hollande multiplie les commémos, les signes forts, par chance il a devant lui quantre ans de centièmes anniversaires de la grande guerre.
 Il  a dit  avec emphase "Je veux une France forte"

Nous aussi, on veut, mais vouloir ce n'est pas obligatoirement pouvoir

Les français se moquent de lui et de plus ne plus de ce qu'il dit, tout le monde peut dire je veux et se draper dans des cérémonies longues et fraternelles cela ne fait pas bouger d'un iota le chômage ni ne participe à donner du dynamisme à la France.

Gavés comme des oies alors que les cérémonies ne font que commencer, nous serons dans les tranchées avec les poilus à Verdun ou au Chemin des Dames, nous commémorerons tout, sans oublier les "fusillés pour l'exemple" pauvres gars qui cherchaient à fuir l'enfer.

Avec un peu de chance Tata Taubira trouvera un " fusillé pour l'exemple" issu des colonies ou des Dom Tom et on ne fera un "sacrifié pour l'exemple". Rien ne nous sera épargné, on regrettera tous que cette guerre se soit déroulée dans une morne région et pas à Tahiti on aurait au moins eu le soleil et la mer pour nous réconforter de ces histoires tragiques qui nous sera détaillée par le menu.

Hier on  nous a dit que nous étions enfin réconcilés avec les allemands, depuis que je suis adulte et je ne suis pas tout jeune, j'ai vu des présidents allemands et français se faire des accolades qui semblaient sincères. Adenauer et  de Gaule ont initié le rapprochement des deux pays il y a 50 ans déjà, un demi siècle plus tard faire le coup de l'émotion est un peu stupide, bien des présidents sont passés sur ce pont reliant nos deux pays,  Brandt-Pompidou, Schmitt et VGE,  Kohl et Mitterrand, Chirac et Schröder, Sarkozy et Merkel...

La petite larme d'émotion en voyant ces images ne gagnera que les alzheimer, pas de chance, ils auront oublié demain et voteront pour qui on le leur dira en les accompagnant au  bureau de vote.






Hollande ressemble de plus ne plus à Felix Faure, pauvre pantin qui finit pompé dont Clémenceau dit après sa mort.

En entrant dans le néant, il a du se sentir chez lui



2 commentaires:

francoise a dit…

tu devrais écrire un pamphlet une centaine de pages, et l'envoyer chez Albin MICHEL, t'as ta chance...
très incisif...
humour
etc

francoise a dit…

je ne sais pas comment il s'y prend, mais il a toujours l'air ridicule
même avec ses lunettes neuves
et toujours l'anaphore comme figure de style