mercredi 27 août 2014

Un gouvernement de "guerre"

Je croyais François Hollande un peu perdu, sans idée sur la manière de mener sa politique, je me trompais, hier Hollande l'a prouvé.

Si François Hollande aurait préféré ne pas procéder au remaniement de son gouvernement juste avant l'université d'été du PS, il savait néanmoins exactement ce qu'il fallait faire, Valls était en plein accord avec lui, à l'exception près, probablement, de Taubira.






Ce nouveau gouvernement est un biface, présentant un côté socialiste et un côté financier, pas économie, mais purement financier. La bourse ne s'y est pas trompée elle bondit depuis l'annonce de la dissolution, à croire que les banquiers savaient.

Côté socialiste, les ministères sociétaux donnant des gages à la gauche: celui de l'Education qui instruira de moins ne moins mais manipulera les têtes de nos jeunes de plus en plus. Si le niveau scolaire continuera à descendre, le niveau de formatage sera encore plus élevé. Je vous suggère de poser quelques questions anodines à des jeunes afin de tester leurs capacités de réflexions personnelles, les sujets possibles sont nombreux;  réchauffement climatique, immigration, royauté, religions..


Un ministère peu commenté mais très révélateur, le ministère des anciens combattants et à la mémoire. Kader Arif  est chargé de notre mémoire. Fichtre, on ne pourra plus faire trois pas sans tomber sur un devoir de mémoire quelconque et nous devrons nous incliner profondément, voire verser notre écot.

Je suppose que la police idéologique de Taubira sera encore plus efficace et gare à nous si nous osons dire en public

Nom d'un petit bonhomme!

L'association des petits nous fera pendre haut et court devant la Justice, les voyous, les casseurs et autres bandits de tous poils auront toujours la mansuétude de Maman Taubira.

Côté économie, Michel Sapin et Emmanuel Macron aux commandes. Dans mon précédent article, j'ai tenté de découvrir qui était  Emmanuel Macron, un banquier pur jus, ayant gagné des millions, il saignera sans état d'âme la classe moyenne. Les déficits doivent être réduits, le gouvernement ne veut pas faire davantage d'économies, on imposera davantage donc les français. Plus l'assiette de l'impôt est large plus elle rapporte.

Deux moyens, augmenter légèrement la TVA, sans aller jusqu'à suivre la préconisation de Jacques Attali,  une augmentation  de la TVA  sera une bonne nouvelle pour les entreprises si cela s'accompagne parallelement à une baisse des charges salariales et patronales. Macron ponctionnera encore plus les français, la classe moyenne surtout avec une baisse des prestations,  des allocations familailes réservées aux familles modestes.  Les revenus d'une assistance trop généreuse se rappprochant dangereusement des salaires minimum la fainéantise n'est pas franchement combattue mais le travail au noir bondira.

Certaines idées d'Emmanuel Macron ne sont guère appliquables, diminuer les remboursement des dépenses maladies pour les classes moyennes est probablement inconstitutionnel, les classes moyennes cotisent bien plus pour cette couverture santé que les catégories sociales plus modestes, la cotisation étant proportionnelle au salaire. L'UE a  déjà tapé sur les doigts de la France, les français ne sont pas prisonniers de la Sécurité Sociale et peuvent parfaitement souscrire une assurance santé personnelle, ce qui leur donnera un meilleur service pour bien moins cher. Jequittelasécu

La France verra peut être son déficit diminuer mais je doute fort qu'elle voit sa croissance démarrer, le pouvoir d'achat des français restera en berne, la confiance tant du côté des entrepreneurs que des particuliers a peu de chance, encore uen fois, d'être au rendez vous.

Pour regagner la confiance, il faudrait cesser l'hypocrisie, dire les choses que l'on fait et surtout faire els choses que l'on dit. c'est lloin d'être le cas actuellement.

Dans un silence toujours assourdissants le nombre de mises en chantier a encore diminué

La situation n'en finit pas de se détériorer pour le secteur de la construction française. Les chiffres, rendus publics ce 26 août 2014, montrent que sur la période comprise entre le début du mois de mai et la fin du mois de juillet, les mises en chantier de logements ordinaires sont toujours en baisse à 67.538 unités (-16 %). Cette régression fait suite à celle du trimestre précédent (-21,4 %). En tout, sur les douze derniers mois écoulés, le nombre de mises en chantier s'établit à 305.079 unités (-10,8 %) avec une tendance à l'aggravation (le repli sur un an était de -8,5 % au mois de mai). Batiactu

 Quand le bâtiment ne va pas, rien ne va, le chiffre du chomage va tomber ce soir, encore plus mauvais.

Il y a aura quelques râleries à La Rochelle, rien de plus, de grandes paroles et effets de manches, ils rentreront dans l'ordre, l'Assemblée Nationale accordera sa confiance à Manuel Valls, les députés ayant bien plus peur de perdre leurs sièges tout de suite que de paraitre ce qu'ils sont: vénaux.

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