Impression d'occupation?

La nomination de Myriam El Komhri rejoignant Najat Vallaud Belkacem a suscité, parait il beaucoup de commentaires racistes, dont certains d'une violence extrême.


C'est loin d'être la première fois qu'un membre du gouvernement essuie une vague d'attaques racistes. Après la banane de Christiane Taubira, c'est au tour de Myriam El Khomri, nouvelle secrétaire d'État en charge de la politique de la Ville, d'être ciblée sur les réseaux sociaux.

Des internautes s'en prennent à ses origines marocaines (elle est née à Rabat). La secrétaire d'État dispose de la double-nationalité et a des origines bretonnes. Certains vont même très loin, allant jusqu'à parler de "nouvelle population française des singes".  RTL



Hier j'ai lu un commentaire interessant à propos de ces ministres possédant la double nationalité, bizarrerie que l'on devrait d'ailleurs interdire, pour occuper un poste à hautes responsabilités, cet internaute disait que ce qui se passait actuellement en France lui faisait penser à ce qui s'était passé sous l'occupation allemande en 1940 et qu'à trop en faire le rejet sera de plus en plus violent.

L'idée m'a paru tout d'abord saugrenue, mais des point communs me sont apparus, une partie de la population française a le sentiment qu'on lui impose une societé multiculturelle en favorisant à outrance les "étrangers".

Cette préférence des étrangers se retrouverait d'abord dans l'accusation classique de l'accession aux aides sociales, affirmation vraie ou fausse, je n'en ai aucune idée, car toutes les stats faisant état de l'origine raciale sont interdites en France. On arrive cependant à avoir quelques renseignements par le biais de la religion déclarée, les religions ne font pas encore partie de ce tabou statistique. Tabou qui ne fait qu'empirer le mal-être des français de souche accentuant l'idée qu'on leur cache la vérité et qu'un véritable remplacement de population se fait alors qu'ils ne le souhaitent pas.

Le sentiment  d'oppression est aggravé  par la condamnation tout propos ou acte raciste, vis à vis de la population noire ou arabe, les asiatiques ne bénéficiant pas d'une telle protection. La barre du racisme est placée de plus en plus bas, dire que l'on voit une différence entre un noir et un blanc est raciste. Ainsi on peut traiter sans crainte de poursuite les anglais de pingouins, les chinois de nems et les irlandais de roux, en revanche parler de "noir" ou "d'arabe" demande de prendre des précautions linguistiques insensées, une mine se cachant derrière chaque mot, mine qui vous vaudra au mieux la réprobation générale au pire une condamnation. Il en était (presque)  de même sous l'occupation, on ne pouvait rien dire des allemands sans risquer la prison, voire la mort.

Le gouvernement est formé d'autant d'hommes que de femmes, certains s'en réjouissent, j'estime que la stricte égalité des sexes veut que l'on ne tienne pas des comptes d'apothicaire quand au nombre d'hommes et de femmes élus dans notre pays, et ce, d'autant plus que si un jour il y a davantage de femmes, les mêmes y trouveront un contentement extrême.

La composition de notre gouvernement est à l'image de notre société nous dit-on, de plus en plus de français d'origine étrangère y figurent, à commencer par notre premier ministre, ce qui parait moins compliqué car son nom a une consonnance latine familière et rien ne le distingue physiquement d'un FDS français de souche. 

La volonté de faire entrer des français d'Outre Mer ainsi que des français d'origine étrangère teinte notre gouvernement d'exotisme, on nous impose ces changements comme étant une véritable chance pour la France, ce qui est peut être vrai. Il en était déjà de même sous l'occupation, les français étaient dépossédés de leur gouvernement, imposé malgré-eux.

 Les ministres non FDS  bénéficient d'une protection totale ainsi que d'une immunité tant dans leurs actes que dans leurs paroles, il est à peu près certain que nous aurions changé de ministre de la Justice si celle ci n'était pas femme et guyannaise.  Cette protection donne un pouvoir énorme mais suscite un fort rejet de la part de ceux qui aimeraient la vilipender et la critiquer et qui ne peuvent le faire sans risquer d'être condamnés.

La parole étouffée fermente et la colère augmente,  la soumission à ces diktats du politiquement correct accentue le ressentiment chez de plus en plus de FDS,  entrainant une radicalisation politique chez tous ceux qui s'estiment assujettis alors qu'ils aimeraient souvent simplement que leurs paroles soient mieux prise en compte.

On peut penser ce que l'on veut, on n'empêchera jamais les gens de penser, mais ce sentiment d'occupation lié à une forte crise économique  augmente le risque de rejet violent qui se retournera contre ceux que l'on voulait protéger.


A toujours vouloir  trop bien faire, on finit par mal faire.